Nationalité : France
Né(e) : 1875
Mort(e) : 1956
Né(e) : 1875
Mort(e) : 1956
Biographie :
L'abbé Charles Thellier de Poncheville fut aumônier-brancardier de la 28e division d'infanterie. Il a laissé une image quasi légendaire dans la mémoire des survivants de la terrible bataille. Ne ménageant jamais sa peine, méprisant le danger, il surgissait la où les poilus souffraient dans leur chair et désespéraient dans leur âme, leur prodiguant secours et consolation. Il fut la lumière de l'espérance dans l'enfer de Verdun.
Il est notamment l'auteur de Dix mois à Verdun, un témoignage sur sa vie auprès des hommes des tranchées en première ligne, ainsi que de nombreux écrits sur le rôle de l'Eglise dans la société, entre autres.
L'abbé Charles Thellier de Poncheville fut aumônier-brancardier de la 28e division d'infanterie. Il a laissé une image quasi légendaire dans la mémoire des survivants de la terrible bataille. Ne ménageant jamais sa peine, méprisant le danger, il surgissait la où les poilus souffraient dans leur chair et désespéraient dans leur âme, leur prodiguant secours et consolation. Il fut la lumière de l'espérance dans l'enfer de Verdun.
Il est notamment l'auteur de Dix mois à Verdun, un témoignage sur sa vie auprès des hommes des tranchées en première ligne, ainsi que de nombreux écrits sur le rôle de l'Eglise dans la société, entre autres.
Source : www.livresenfamille.fr/p7970-charles_thellier_de_poncheville_dix_mois
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La Flandre
(...)
Mais je t'aime pourtant d'un exclusif amour,
Pays de mes aïeux, familier, calme et grave ;
J'aime tes champs de blé, de lin, de betteraves ;
Tes corons alignés, tes moissons, tes labours ;
Tes grands tas de fumier, richesse des villages ;
Tes vieux moulins perdus assaillis par le vent ;
Tes canaux à l'eau morte où rêvent les chalands
Qui s'avancent au long des chemins de halage.
Hautes sur l'horizon, plus loin, plus loin encore,
Ondulent sous les cieux tes dunes désolées
Et stériles. Pourtant, par les nuits étoilées,
Leurs sommets sont couverts de lumineux points d'or.
Puis la mer, la mer grise, hostile et frémissante
Où courent, sous l'embrun, les barques des pêcheurs ;
La mer qui, sur la grève, écume avec fureur
Et dont la grande voix nuit et jour se lamente.
Anthologie des écrivains morts à la guerre (Malfère)
(...)
Mais je t'aime pourtant d'un exclusif amour,
Pays de mes aïeux, familier, calme et grave ;
J'aime tes champs de blé, de lin, de betteraves ;
Tes corons alignés, tes moissons, tes labours ;
Tes grands tas de fumier, richesse des villages ;
Tes vieux moulins perdus assaillis par le vent ;
Tes canaux à l'eau morte où rêvent les chalands
Qui s'avancent au long des chemins de halage.
Hautes sur l'horizon, plus loin, plus loin encore,
Ondulent sous les cieux tes dunes désolées
Et stériles. Pourtant, par les nuits étoilées,
Leurs sommets sont couverts de lumineux points d'or.
Puis la mer, la mer grise, hostile et frémissante
Où courent, sous l'embrun, les barques des pêcheurs ;
La mer qui, sur la grève, écume avec fureur
Et dont la grande voix nuit et jour se lamente.
Anthologie des écrivains morts à la guerre (Malfère)
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C'n'est qu'le p'tit bout d'la queue du chat Qui vous électrise / C'n'est qu'le p'tit bout d'la queue du chat Qui passait par là. / Non, l'esprit n'est pas encor' là Unissons nos fluides / Et recommençons nos ébats Que le chat gâcha. //
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