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3.73/5 (sur 71 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Atteinte d’une maladie génétique neuromusculaire, tétraplégique de naissance, Charlotte de Vilmorin vit près de Paris.

Elle tient un blog, Wheelcome, où elle raconte avec humour ses aventures de jeune active en fauteuil roulant.

Depuis 2015, elle est à la tête de Wheeliz, un service de location entre particuliers de voitures aménagées, lancé avec le développeur Rémi Janot. En 2019, la structure, avec six salariés, gère un parc de 1 500 voitures et compte 10 000 utilisateurs.

Son projet Wheeliz a reçu mi-novembre 2014, le 2e prix - catégorie "Projet d’entreprise dans l’ESS" - dans le cadre de la 7e édition du Prix de l’Étudiant entrepreneur en Économie sociale (Peees).

En 2015, elle publie "Ne dites pas à ma mère que je suis handicapée, elle me croit trapéziste dans un cirque".

son blog : https://wheelcome.net/
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TéléMatin présente Charlotte De Vilmorin et son entreprise Wheeliz, première entreprise mondiale de location de véhicules aménagés entre particuliers (mars 2016).


Citations et extraits (10) Ajouter une citation
" Arrête de te plaindre, de pleurer, c'est comme ça ! Tu fais au mieux.....Tu prends sur toi et tu arrêtes . "
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Je repensai à mes rêves de petite fille. À la trapéziste. Et je me dis que finalement, c'était exactement ce que j'étais devenue. Une trapéziste, suspendue dans le vide entre deux trapèzes, m'a crochant malgré la gravité et les limites de mon corps, attendant sereinement la stabilité prochaine, en prenant garde de ne surtout jamais regarder dans le vide.
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Je me rappelle un cours de littérature sur le stoïcisme, où notre professeur nous avait expliqué que le seul moyen d'atteindre l'ataraxie, un état d'absence de troubles, c'était d'accepter l'ordre des choses. Comme un chien tiré de force par un chariot, il valait mieux ne pas lutter, au risque de souffrir en vain. À ce moment, j'eus l'étrange impression qu'elle disait cela sciemment en me regardant, comme si je devais y déceler un message.
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- Combien êtes-vous dans la classe, les enfants? Avait demandé un jour la maîtresse.
- Vingt-trois plus Charlotte, avait répondu fièrement une fille de ma classe qui s'appelait Adeline.
J'ai vécu sa réponse comme une balle traversant mon abdomen.
D'aucuns se plaignent de l'indifférence, moi, je venais d'être heurtée en pleine face par la différence.
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Petite, je n'ai jamais ressenti mon handicap face aux autres enfants. Je crois que le différence vient avec l'âge. Quand on est enfant, on ne ressent pas la maladie, et cela, aussi bien dans mes yeux que dans ceux de mes camarades. On se demande tout naturellement pourquoi, mais en quelques secondes on passe à autre chose, et on accepte.
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Je me sentais livrée à moi même et je commençais à désespérer. Je n'étais pas dans un film, cette journée était un cauchemar. Un enchaînement de situations pénibles qui me faisaient me sentir de plus en plus faible et inadaptée. Handicapée. C'était un sentiment amer et coupable.
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Les gens ne se rendent jamais compte que les transports et les bâtiments ne sont pas accessibles, ils montent les marches comme ils respirent. Pour la grande majorité, une marche n'éveille aucune conscience. Une marche ne représente même pas l'ombre d'une difficulté.
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Trapéziste dans un cirque. Danseuse étoile. Femme d'un riche rentier.
Elle est restée de marbre. J'ai senti naître un silence qui aurait pu devenir gênant.
- Pourquoi trapéziste ? Demanda-t-elle en me regardant par-dessus ses lunettes, d'un air mi-sceptique mi-sévère, prête à prendre des notes.
- Parce que j'aime bien les justaucorps à paillettes.
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C'était une alerte incendie. Et ma surprise se transforma en légère panique quand je m'aperçus que j'étais seule sur le toit, sans personne pour m'appeler l'ascenseur. Et puis je me rendis compte que de toute façon les ascenseurs étaient coupés en cas d'incendie. J'étais une grande habituée des exercices d'évacuation, puisque quand j'étais à l'école, faute de solution et de moyen pour me descendre, la directrice avait décidé que je resterais dans la classe en attendant que les élèves remontent, "puisque c'était toujours pour de faux". Je restais donc seule, la sirène hurlant dans mes tympans et, petite, je me sentais un peu fière de cet exploit, comme si je bravais le feu pendant que mes lâches camarades fuyaient sur le trottoir d'en face.
Je détestais les alarmes incendie. Alors la fatigue et la lassitude reprirent le dessus, je n'avais plus la force de paniquer et me contentai d'un sobre "...et merde".
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"Handicapée. C'était un sentiment amer et coupable."
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