Bien que les phénomènes apparaissent très divers,
la nature de cette diversité est non-duelle
et de toutes choses individuelles
aucune ne peut se ramener à un concept fini
En évitant le piège de dire : "c'est comme ceci"
ou "c'est comme cela",
il apparait clairement que toutes les formes manifestées
sont des aspects de l'infini sans forme et,
étant inséparables de lui, sont parfaites en soi.
Voyant que toutes choses sont
parfaites en soi depuis l’origine,
on abandonne la maladie de s’efforcer
sans cesse vers un but et,
demeurant simplement dans
l’état naturel non modifié,
la présence de la contemplation non duelle
s’élève spontanément.