Christian Louis

Un Thriller psychologique sensibilisant par la réalité de son histoire

C’est un texte dense, tranchant car des phrases courtes, lapidaires un peu à l’instar des autochtones et des voisins. C’est une violence sourde (si je peux m’exprimer ainsi compte tenu de la sonorité qui nous revient dans les oreilles à la lecture !).

Il faut dire que, pour qui connaît bien certaines régions, ce genre de comportements n’est pas forcément surprenant.

Christian Louis décrit les petites violences, les incivismes locaux perpétrés par des habitants sûrs de leur droit, de leur territoire et du fait d’antériorité.

Petit à petit, le coin « paradisiaque » des citadins se transforment en bruitages en tous genres, soutenus par la lâcheté de certains, par l’incompétence d’autres et par la naïveté des nouveaux arrivants.

A la lecture, les conditions sont de plus en plus difficiles, insupportables, et les voisins obtus, résistants, et particulièrement méchants et benêts.

Ils sont au-dessus des lois, de la moindre intelligence civique : ils sont chez eux. Ils étaient là avant « les citadins » et ils se croient tout permis.

On comprend vite où cela va mener, d’un coup ou de l’autre, le drame est tapi, à l’ombre d’une forêt tranquille, entre deux haies et trois pétarades de tondeuse.

Une cathédrale qui vole dans les airs avec ses oeuvres animées d'intentions plus ou moins pacifiques !... Arthur, adolescent passionné de jeux vidéo qui n'en croit pas ses yeux, aurait-il définitivement basculé dans le virtuel ?... L'auteur de ce roman policier pour la jeunesse, Christian Louis, nous fait suivre les péripéties d'un héros bien nommé, entre modernité et jeu de piste médiéval dans le cadre magnifique de la ville de Saint-Bertrand de Comminges et de sa cathédrale que l'auteur connaît comme sa poche. Il suffit d'une visite scolaire guidée par le professeur Madame Tartignan et d'un jeu offert en téléchargement qui occupe Arthur pendant que ses camarades écoutent distraitement les explications de leur professeur pour que tout bascule dans la cathédrale... Tandis que les doigts d'Arthur s'emploient sur le clavier de la console à détruire des murailles et que les formules magiques gagnantes fusent sur son écran, un heurtoir d'acier commence à s'animer en se faufilant avec des yeux terribles... Trop absorbé par sa quête virtuelle, Arthur n'entend pas Madame Tartignan, de même qu'il ne prête pas attention à l'étrange guide de la cathédrale, un dénommé Leburre, dont l'allure singulière aurait pu l'alerter. Le dernier mot magique "Baphometalpha" prononcé à mi-voix entraîne Arthur dans l'envers du décor de la cathédrale gothique, avec ses souterrains, ses passages secrets dans les piliers et ses fenêtres étrangement équipées de miroirs sans tain qui empêchent Arthur de signaler sa présence aux hommes du capitaine Lelièvre partis à sa recherche... À l'extérieur de la cathédrale, la panique gagne la population dont le quotidien la "Repêche" qui signale la disparition d'un élève se fait l'écho en laissant planer le doute sur un enlèvement ou sur une fugue... Pendant ce temps Arthur se prendrait presque à regretter les leçons de Madame Tartignan, quand ses yeux ébahis découvrent les oeuvres d'art de la cathédrale dont il ignore l'histoire se mettre en mouvement... Il assiste alors à une véritable réunion syndicale orchestrée par le fameux heurtoir diabolique pour mobiliser les oeuvres contre une situation de conservation déplorable dans la cathédrale. Assez du froid, de l'humidité des niches, des touristes et de leurs appareils photos et de l'encens des cérémonies religieuses !... Le but étant pour eux de viser le conditionnement idéal des vitrines du Louvre et de s'y rendre en faisant gagner de l'altitude à la belle cathédrale trans formée pour la circontance en fusée parée des longs tuyaux de son orgue. Voilà une histoire vraiment palpitante qui nous apprend mine de rien un tas de choses sur cette magnifique cathédrale de Saint-Bertrand, qui change notre regard en donnant vie à des oeuvres intemporelles de pierre, de bois et de fer que nous ne verrons, c'est certain, plus jamais de la même manière !...

Une cathédrale qui vole dans les airs avec ses oeuvres animées d'intentions plus ou moins pacifiques !... Arthur, adolescent passionné de jeux vidéo qui n'en croit pas ses yeux, aurait-il définitivement basculé dans le virtuel ?... L'auteur de ce roman policier pour la jeunesse, Christian Louis, nous fait suivre les péripéties d'un héros bien nommé, entre modernité et jeu de piste médiéval dans le cadre magnifique de la ville de Saint-Bertrand de Comminges et de sa cathédrale que l'auteur connaît comme sa poche. Il suffit d'une visite scolaire guidée par le professeur Madame Tartignan et d'un jeu offert en téléchargement qui occupe Arthur pendant que ses camarades écoutent distraitement les explications de leur professeur pour que tout bascule dans la cathédrale... Tandis que les doigts d'Arthur s'emploient sur le clavier de la console à détruire des murailles et que les formules magiques gagnantes fusent sur son écran, un heurtoir d'acier commence à s'animer en se faufilant avec des yeux terribles... Trop absorbé par sa quête virtuelle, Arthur n'entend pas Madame Tartignan, de même qu'il ne prête pas attention à l'étrange guide de la cathédrale, un dénommé Leburre, dont l'allure singulière aurait pu l'alerter. Le dernier mot magique "Baphometalpha" prononcé à mi-voix entraîne Arthur dans l'envers du décor de la cathédrale gothique, avec ses souterrains, ses passages secrets dans les piliers et ses fenêtres étrangement équipées de miroirs sans tain qui empêchent Arthur de signaler sa présence aux hommes du capitaine Lelièvre partis à sa recherche... À l'extérieur de la cathédrale, la panique gagne la population dont le quotidien la "Repêche" qui signale la disparition d'un élève se fait l'écho en laissant planer le doute sur un enlèvement ou sur une fugue... Pendant ce temps Arthur se prendrait presque à regretter les leçons de Madame Tartignan, quand ses yeux ébahis découvrent les oeuvres d'art de la cathédrale dont il ignore l'histoire se mettre en mouvement... Il assiste alors à une véritable réunion syndicale orchestrée par le fameux heurtoir diabolique pour mobiliser les oeuvres contre une situation de conservation déplorable dans la cathédrale. Assez du froid, de l'humidité des niches, des touristes et de leurs appareils photos et de l'encens des cérémonies religieuses !... Le but étant pour eux de viser le conditionnement idéal des vitrines du Louvre et de s'y rendre en faisant gagner de l'altitude à la belle cathédrale trans formée pour la circontance en fusée parée des longs tuyaux de son orgue. Voilà une histoire vraiment palpitante qui nous apprend mine de rien un tas de choses sur cette magnifique cathédrale de Saint-Bertrand, qui change notre regard en donnant vie à des oeuvres intemporelles de pierre, de bois et de fer que nous ne verrons, c'est certain, plus jamais de la même manière !...

petit chef d œuvre de littérature fantastique..un endroit merveilleux ..une cathédrale magnifique ..un mobilier sompteux dont cet orgue monumental orné de sculptures et positionné en angle (emplacement unique ) et une région de rêve.. Ca donne envie de se laisser enfermé dans la cathédrale ..Lisez ce petit bijou en une fois ..150 pages..et laisser vous portez par votre imagination!!!!

C’était la découverte d’un nouveau genre littéraire pour moi ainsi qu’un nouveau style d’écriture (du langage un peu plus familier que d’ordinaire). J’ai donc eu du mal à accrocher sur les deux/trois premiers chapitres. Et au fil de la lecture, on se prend au jeu, à savoir qui commet les crimes, pourquoi le tueur fait ça… Bref, nous aussi, on cherche en même temps le pourquoi du comment.

La seule chose que j’ai moins appréciée, c’est le chapitre un peu “gore” où le procédé du tueur est détaillé. N’ayant pas l’habitude, j’en ai eu des hauts le cœur, mais j’ai tout de même continué la lecture (le chapitre étant court, ça va vite !)

Mais mis à part ça, j’ai découvert un genre qui me plaît beaucoup.
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Prix national des Conseillers Pédagogiques