Sous la pression de la Cour européenne des droits de l'homme, de nombreux États européens ont officiellement suspendus la reconduite des Tamouls au Sri Lanka. En 2007, la CEDH a demandé à la France de suspendre ces reconduites. Paris n'en a pas tenu compte. Invariablement, les préfectures placent en rétention les Tamouls qui sont déboutés de l'asile, et les juges confirment leur maintien en rétention. Ils sont présentés à leur consulat qui délivre immédiatement un laissez-passer. Nous saisissons alors la CEDH qui prononce la suspension de la reconduite pour risque de traitement inhumain et dégradant.