AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.87/5 (sur 75 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1961
Biographie :

Claude-Jean Siré est le pseudonyme d'un homme qui a longtemps travaillé dans le monde de la défense et de l'aéronautique.

Il a publié sous ce nom d'emprunt une série de 18 techno-thrillers, sous les titres de
I - Guerres sous-marines :
1. Le piège de Noirmoutier
2. Alerte à l’Élysée
3. La revanche de l'ombre
4. Le feu du ciel
5. Ravitailleurs.
6. Le destin de Léa
7. Pour l'Amour d'Eva
8. La menace ultime

II - une deuxième série, sous le titre de "Guerres pour l'espace"
1. le regard de Kiren
2. La vengeance de Yiko
3. Le satellite fantôme
4. L'espace en feu

III - Suivie de "la Guerre des drones"
1. Sans pitié
2. Le drone-tueur
3. L'attaque de la Maison-Blanche

IV - et de "Guerres secrètes"
1. Retour de la guerre froide
2. La plongée infernale
3. L'espion venu du froid
et un recueil de nouvelles : "La vague brisée"
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Claude-Jean Siré   (26)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Préparation du 14 Juillet, défilé aérien, le 9 juillet voir aussi http://www.amazon.fr/Claude-J.-Sire/e...


Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Sur l’écran du jeune homme, il n’y avait plus de traces des thons, mais un grand cylindre noir avançait dans l’eau profonde du golfe. Jamais le père n’avait imaginé qu’un sous-marin puisse avoir cette taille et surtout qu’il ose s’aventurer si près des côtes de Gascogne. D’après ce qu’il lisait sur l’image quadrillée, il faisait près de 140 mètres de long. Il est vrai que dans cette zone les fonds marins étaient particulièrement profonds.
Ce qui surprit aussi les deux hommes, c’est qu’il n’était pas seul. Derrière le grand submersible suivait à moins d’un demi-mille nautique un autre sous-marin qui semblait nain derrière le premier. Sa poursuite était si discrète que sans le système perfectionné de Marc, rien n’aurait trahi sa présence.
Les deux hommes observèrent, en silence, le passage sous leur coque de ces deux monstres de la technologie moderne. C’était pour le vieux un autre monde, inaccessible, qui se révélait à lui. Il avait fini son temps. Que serait l’avenir ? Cette froide menace qui passait sous son étrave le fit frissonner...
Commenter  J’apprécie          70
"Ils furent interrompus par une voix grave, sur le haut-parleur.

– Sonar à PC, nouveau contact au 130, vitesse vingt nautiques. SNA de classe Lassen. Il vient vers nous.
– Machine avant un, cap au 260, plongez doucement.
Un Lassen ! Quatrième génération des SNA russes, portant le numéro de projet 885, le submersible dont seuls quelques exemplaires étaient lancés, faisait vingt mètres de plus que le Tourville, avec un maître-bau, c’est-à-dire une largeur maximale de 13,5 mètres et un tirant d’eau de 9,4 mètres. Avec un déplacement de 9.400 tonnes à comparer aux 4.900 tonnes du Barracuda, le Russe (...) était notamment équipé de 24 torpilles Chkval, (...) ces fameuses torpilles de la marine russe, propulsée par un procédé dit de supercavitation qui, en générant en tête de l’engin une sorte de bulle de gaz, (...) était capable d’augmenter progressivement sa vitesse de 50 nœuds à 200 nœuds...."
Commenter  J’apprécie          50
Le sous-marin glissait dans les eaux noires du golfe. Le silence était complet. Dans la salle de commandement, on n’entendait que le léger grésillement des écrans de commande.
– Profondeur : 100 pieds.
– Le sous-marin glissait dans les eaux noires du golfe. Le silence était complet. Dans la salle de commandement, on n’entendait que le léger grésillement des écrans de commande.
– Profondeur : 100 pieds.
– Montez à 50 pieds,
– 50 pieds, mon Commandant
– Sortez le périscope
– Périscope hissé, mon Commandant
À la surface, la vitesse du SNA était si réduite que la traînée du périscope était à peine visible dans le léger clapot.
L’officier prit le temps de faire un tour complet, à la recherche du moindre signe de présence. Au loin, il apercevait les lumières de Marseille.Montez à 50 pieds,
– 50 pieds, mon Commandant
– Sortez le périscope
– Périscope hissé, mon Commandant
À la surface, la vitesse du SNA était si réduite que la traînée du périscope était à peine visible dans le léger clapot.
L’officier prit le temps de faire un tour complet, à la recherche du moindre signe de présence. Au loin, il apercevait les lumières de Marseille.
Commenter  J’apprécie          40
14 juillet 2019. Il faisait lourd sur la ville et les soldats qui descendaient au pas ce jour-là les Champs-Élysées tentaient en vain de ne pas cligner des yeux alors que des gouttes de sueur coulaient de leurs fronts largement exposés à un soleil généreux. Très loin, du côté de l’Arc de triomphe, la foule s'exclamait déjà alors qu'apparaissaient les premiers hommes de la Légion étrangère, à l'uniforme coloré et la démarche si majestueuse. En tête du cortège, les jeunes ingénieurs de « l’École »1 ouvraient la parade. Ils approchaient de la tribune présidentielle dans un mouvement presque régulier. Parmi eux, on distinguait au premier rang quelques jolies jambes fines et bottées, dont le pas menu donnait la cadence aux grands gaillards qui les suivaient. Le petit détachement s’engageait dans la dernière ligne droite quand un bourdonnement suspect fit lever la tête des curieux. Quittant le toit du Grand Palais et frisant le képi de bronze du général de Gaule dont la taille majestueuse dominait une foule bigarrée, dix petits engins identiques rejoignirent la grande avenue. Ils volaient en formation, parfaitement alignés à la troupe. Ce fut une caméra de France 2 qui, la première, zooma sur le petit essaim, révélant à des millions de téléspectateurs le but de leur danse.
Commenter  J’apprécie          20
Il l’aperçut et sans un mot, se dirigea droit vers la jeune femme. Elle était élégamment vêtue d’une robe fourreau en soie verte se terminant par un joli col officier aux broderies discrètes. Armée d’un long porte-cigarette, elle avait l’allure d’une femme de 40 ans, même si sa peau d’une incroyable blancheur trahissait son plus jeune âge. Chin tressaillit intérieurement en croisant son regard. Depuis qu’on lui avait affecté le « pilotage » des relations avec les services secrets nord-coréens et qu’il avait croisé cette jeune femme, lors d’un premier contact, alors qu’elle revenait de Londres, il en rêvait la nuit.
Son front était moite. À l’extérieur, la chaleur était déjà insoutenable. Malgré la climatisation qui vrombissait, le restaurant était encore à près de 28° degrés. Il avait marché trop vite et il sentit des gouttes de sueur perler sur son torse. Bientôt, sa chemise serait collante. Il rougit… Jinju le regardait d’un air méprisant. Il sentait qu’elle le détestait, ce qui ne faisait qu’ajouter à son malheur.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Claude-Jean Siré (10)Voir plus

Quiz Voir plus

Arnaldur Indridason ou Camilia Läckberg

L’enfant allemand ?

Arnaldur Indridason
Camilia Läckberg

10 questions
63 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}