Citations de Cosey (148)
Comment créer un personnage ? Je n'ai trouvé qu'une réponse à cette question : En m'inspirant de ce que je connais de moi-même (surtout des bons côtés...)
De même que mon premier voyage de repérage m'a mis en confiance : je me suis senti autorisé à dessiner et raconter, à transposer ce que j'avais aperçu et ressenti, de même j'ai eu l'impression qu'en racontant et transposant mes propres pensées et sentiments, il m'était possible de créer un personnage doté d'une identité originale, et d'éviter ainsi les clones de héros connus.
Est-ce qu'un chemin peut nous conduire à nous-mêmes ?
- Savez-vous ce que j'ai préféré dans son deuxième roman ? C'est ce personnage incroyable, âgé de 103 ans, qui se souvient avec émotion de ses parents...
- Le jeune homme qui vend des robes de mariées pour femmes en état de grossesse avancée n'était pas mal non plus !
Soyez bienveillant avec elle, Jonathan-san. - Et prenez garde à vous : la montagne est parfois dangereuse, surtout en janvier. (p.16)
- Tu pourras aussi lui raconter l'histoire d'une sirène...
- Sûr ! mais pas une de ces sirènes qui entraînent les marins au fond... Cette sirène-là, elle était différente. D'abord, elle s'appelait Georgette, ce qui est rare chez les sirènes. Et puis elle avait un don...
- Un don ?
- Sa voix protégeait ceux qui l'écoutaient.
-Allons Gifford! Soyez raisonnable! Qu'espériez-vous donc trouver au Tibet?!
-Voyons, Songstsen, la vie ne serait pas drôle si l'on connaissait à l'avance le résultat de nos recherches!
- Et voici Thelma, mon associée et mon épouse. L'utile et l'agréable, quoi !
- Phil a un sens très personnel du raccourci poétique, n'est-ce pas ? Mais je l'aime comme ça ! Allez savoir pourquoi !
- Phil... Qu'est ce qui ne va pas avec mon humour ?
- George, ton humour est superbe. Mais c'est une chance pour tes clients que ton whisky ne provienne pas du même tonneau.
- Je suppose que c'est un échantillon de son humour à lui ?!
Aucun doute, c’est bien vous… mon sympathique voisin de siège ! Mon nom est Minnie.
" La musique n'est qu'une ornementation de l'Eternel Silence sur lequel elle se déploie. "
Quand commençons-nous à exister ? Notre vie a-t-elle VRAIMENT un début ou une fin ? Ou n'est-elle qu'une succession de métamorphoses ? La question est simple : QUE SOMMES-NOUS ? "To be or not to be", aurait dit notre vieille Esmé !
L'étoile de ton sourire
Luit à des années-lumière
Mais demain dans la Voie Lactée
Je te chercherai.
Lorsque je l'ai rencontré, j'ai
Cru qu'il était une plaisanterie
Puis j'ai compris que non.
A la lumière qu'on allume,
les ombres des poupées.
Une ombre pour chacune.
Tu as raison : la méditation n'est qu'un retour à notre nature profonde. Il suffit de ne rien faire. Mais comment ne rien faire ? en méditant ?
Interdiction formelle de toucher la fille. C'est ce qui était convenu!!! Je ne te laisserai pas tout flanquer en l'air.
Dans les collines au dessus d'Almora - Uttarakhand, Inde - au-delà des immenses forêts de pins et leur air parfumé, on découvre les rhododendrons géants de l'Himalaya. Ce n'est qu'après avoir marché plusieurs heures sous ces arbres en fleurs que je me suis souvenu du titre du 3e Jonathan ; PIEDS NUS SOUS LES RHODODENDRONS.
20 ans après avoir dessiné cet album, j'ai abandonné chaussures et chaussettes pour imiter mes personnages.
En allongeant une musique dans le temps, les notes s'espacent, s'éloignent les unes des autres, jusqu'à ce que la mélodie disparaisse et ne laisse que des notes séparées.
C'est notre cerveau qui constituait la mélodie, la musique, en reliant les notes. La mélodie n'existe pas en soi, elle prend forme dans notre tête, seules les notes existent.
Pareil pour notre individualité si j'en crois les Upanishads, ou les paroles de Ramana Maharshi ou Nisargadat Maharadjah. Le "moi" ou le "je" auquel on s'identifie n'a, semble-t-il, pas plus de réalité ou d'autonomie que la mélodie.
Le samedi après-midi, perché dans un arbre au jardin, j'aimais m'identifier aux héros de mes lectures.
A la recherche de la cachette à chocolat, je devenais Jean Valhardi ou Spirou.
J'essayais de courir comme Benoît Brisefer.
Sur le chemin de l'école, je fronçais mes sourcils en plissant les yeux à la manière de Gil Jourdan.
Je croyais à l'existence des Schtroumpfs et leurs gâteaux étaient meilleurs que toutes les pâtisseries de la région.
En vacances, je proposais à mon père d'être Tif, et moi Tondu.
Je n'ai pas réussi à devenir courageux comme Lucky Luke, Buck Danny ou Jerry Spring ; alors je dessine des histoires dont les personnages sont moins héroïques, mais plus proches de moi.
Dans quelle mesure comprenons-nous la vie des autres ? J'ai essayé de dessiner l'histoire de Jonathan, tel que je l'ai connu, en m'inspirant des carnets qu'il m'envoyait de là-bas - le dernier provenant de Gangtok. Pour le reste, j'étais bien obligé de puiser dans mon imagination afin de combler les nombreuses lacunes. D'où d'inévitables inexactitudes. Je suppose qu'il ne m'en voudra pas et même qu'il s'en amusera.