Cuvie

Suite et fin des aventures de Dorothea l’albinos.



Nous la retrouvons ainsi que ses amis mais à deux endroits différents. Du coup, il n’est pas toujours simple de suivre l’histoire surtout avec Else qui lui ressemble beaucoup. On change également de point de vue avec d’autres narrateurs. Dès qu’on n’est plus avec Dorothea, l’histoire m’a semblé être plus brouillonne et de partir un peu dans tous les sens.



Comme vous l’aurez compris, cette série a été néanmoins une bonne découverte servie par de superbes graphismes. Cela nous permet également de connaître une partie de l’histoire de l’Allemagne avec les Lanquenets et la chasse aux sorcières. Si vous êtes amateurs de mangas basés sur des évènements historiques, je vous conseille de le découvrir. Par contre, je ne pense pas qu’il soit du même acabit que Divci Valka avec toutes les recherches que cela a entraîné pour le mangaka. Ce n’est qu’en fouillant sur internet que j’ai découvert que les Lanquenets ont réellement existé. Pour ma part, ce fut une sympathique découverte en 6 tomes et je vais de ce pas continuer à épurer ma pal mangas.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Cette critique regroupe les tomes 2 à 5 de cette série.



L’histoire se déroule en Allemagne à la fin du 15ème siècle et on y suit Dorothea qui s’est engagée au milieu de mercenaires pour voir le monde. Cela lui permettra aussi d’ouvrir son don de clairvoyance, cela ne peut être fait qu’en sortant du village et connaître le monde. Elle y rencontrera surtout la guerre, les combats, les injustices faites aux vaincus (pillages, viols, …) et la chasse aux sorcières. Elle forgera ainsi un peu plus son caractère de battante.



La fin du tome 5 donne envie d’en savoir plus même si le tome 6 doit être le dernier de cette série. Les graphismes sont très bien faits et ce manga me fait un peu penser à Divci Valka. Nous y trouvons des combats et la guerre mais aucune magie du fait de la présence des femmes, juste un peu de superstition de la part des hommes qui ne voient en elles que des femmes au foyer uniquement bonnes à s’occuper des enfants.



Comme vous l’aurez compris, ce manga est une très bonne découverte, l’histoire reste simple mais devient plus intéressant au fur et à mesure des tomes. Dorothea était intéressante à suivre tout comme Sarka dans Divci Valka, l’innocence au milieu de la guerre et des hommes. J’attends de voir ce que nous réserve le tome 6.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Manga découvert via un vendeur sur Facebook qui possédait les 5 premiers tomes, je me suis laissée tenter par le résumé et le graphisme de la couverture. Cette série ne sera pour une fois pas restée longtemps à patienter dans ma pal, moins de 6 mois.



Ce premier volume est un tome d’introduction où nous rencontrons Dorothéa, il s’agit d’une jeune fille de 16 ans albinos. Elle vit dans un village où tous les albinos sont élevés mais dans le reste du pays, ils sont considérés comme étant des sorciers et de trafiquer avec le malin. C’est une jeune fille qui ne manque pas de caractère et qui sait se battre à l’épée. J’attends de voir ce que va donner la suite des tomes.



Comme vous l’aurez compris, ce premier tome est une bonne découverte néanmoins. Les graphismes sont superbes et bien détaillés. L’histoire reste encore assez vague. Je vais de ce pas continuer la lecture de cette série pour en savoir plus sur Dorothéa et son avenir.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, je vais vous parler du manga En scène ! tome trois.



-Ah. L'histoire de la gamine qui fait de la danse classique parce que c'est trop bô, c'est ça ?



-Exactement ! Or donc, Kanade a fait la rencontre de Sakura Kurisu, une jeune danseuse surdouée et insupportable d'arrogance. Elles s'affrontent très vite et Sakura défie Kanade : si la première vainc la seconde lors d'un concours, Kanade devra s'inscrire à la classe « Danser pour le plaisir », où l'on ne danse pas le ballet et où l'on fait n'importe quoi avec des enfants… Kanade se lance sur scène ! Sa Swanilda va-t-elle l'emporter sur l'Odile de Sakura ?



-Ah non !



-Quoi, non ?



-Non, mais, tant que ça se limitait à faire des pirouettes avec des étoiles dans les yeux, d'accord, mais là, non, je m'insurge ! Encore une histoire qui va reprendre la trame usée jusqu'à la corde de la Rivalité féminine !



-Oui… et non… Il s'agit de déterminer non la plus belle, mais l'artiste la plus compétente et prometteuse d'entre elles deux, la plus convaincante dans son rôle. Et mon intérêt pour ce manga ne faiblit pas. Je disais pour le premier tome que je me réjouissais de ne pas lire le cliché de la belle jeune fille talentueuse qui gagne à tous les coups et triomphe de toutes les difficultés. Je suis satisfaite de constater que l'histoire se poursuit dans cette voie et qu'elle continue à me surprendre.



Enfin, quand je disais que Kanade n'a pas de talent, je me trompe, elle possède un talent, un seul, et il va se retourner contre elle. Je trouve le procédé plutôt inhabituel, ainsi que subtilement représenté par l'expression de Kanade, inappropriée sans tomber dans la caricature.



J'aime aussi l'idée qu'elle chemine presque seule sur sa voie. Sa prof la guide, certes, ses amies la soutiennent aussi. Cependant, une grande part de son apprentissage est fourni par sa propre réflexion et capacité d'analyse.



Et en dernier lieu, et ce point sera extrêmement personnel, je ne m'attendais pas à lire un parallèle entre la danse classique et le karaté.



-Déidamie, on me signale que tu as utilisé les mots « danse classique » et « karaté » dans la même phrase. Comment est-ce possible ? Il y a une erreur quelque part, non ?



-Non, il n'y a pas d'erreur. J'ai réellement trouvé dans ce manga quelque chose que je vivais et vis encore aujourd'hui au karaté.



-Au karaté dans un manga de danse classique… Ben, la canicule ne te réussit pas…



-Attends, j'explique. Kanade prend un cours de danse, je ne vous spoile pas, c'est un peu le sujet du manga. Ce cours va déclencher quelque chose chez elle : elle décide qu'elle utilisera tout ce qu'elle entend du prof pour l'assimiler, même s'il ne lui parle pas à elle directement. La mangaka l'illustre par une planche lumineuse, mais assombrie par une grosse colonne de texte à gauche de l'héroïne regroupant toutes les recommandations qu'elle a entendues et qu'elle se récite.



Je fais exactement la même chose sur le tatami. J'essaie de prendre et de tenir la bonne position en me remémorant tout ce que j'ai entendu.



Je pense ne surprendre personne en précisant que ces deux sports n'ont strictement rien à voir entre eux. Peu importe, j'en viens à supposer que l'apprentissage de techniques passe les mêmes mécanismes, et ce, quelle que soit la discipline. Je n'y avais jamais réfléchi avant.



En scène ! reste donc un manga intelligent et de fort bonne qualité, dont le propos peut s'étendre à d'autres pratiques que celle de la danse classique.



Il donne également à réfléchir sur l'aspect artistique de la danse, sans faire de hiérarchie entre les différents styles. J'espère d'ailleurs qu'on reverra la prof de danse contemporaine, je trouve qu'elle a une personnalité intéressante. »



Légèrement modifié après publication pour quelques erreurs, pardon ^^°

Lors d’un spectacle de danse, Kanade découvre sa vocation, elle sera danseuse de ballet. Après avoir persuadé ses parents de la soutenir, reste à Kanade a dépassé sa gaucherie naturelle pour réaliser son rêve.



En scène ! s’inscrit dans la tradition des mangas de sport, récit initiatique porté par des valeurs de solidarité et de persévérance. Pas d’artifice ici, le découpage est tout aussi convenu que le trait. Ce premier tome s’efface derrière son sujet et déjà le lecteur perçoit les contraintes imposées aux corps, ou l’âpre rivalité entre les apprenties danseuses. Au final, du classique prometteur.

« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, je vous parle d'un manga que je n'ai jamais critiqué, En scène ! tome 10, de Cuvie.



-Comment tu mythonnes, Déidamie ! T'en as déjà parlé trouze mille fois !



-Oui, mais là, c'est le tome 10 ! Est-ce que j'ai déjà parlé du tome 10 ? Non, madame ! le tome 10 est un manga, je ne l'ai jamais critiqué, donc, j'ai pas faux.



-Pour l'honnêteté intellectuelle, hein, on repassera…



-Voilà, vous repasserez. Or donc Kanade part une semaine en stage à Marseille. Elle est hébergée par un couple de gentils Français chez qui habite une autre danseuse, Andrea. Kanade est enchantée : elle va pouvoir lui dire son admiration et se faire une nouvelle amie ! Hélas, la cohabitation s'annonce plus compliquée que prévu…



Ohlàlàlàlà, qu'est-ce que je suis ravie de retrouver ma copine apprentie danseuse !



-Ouais. Au point d'arracher ce manga des mains de la petite fille qui voulait l'emprunter.



-Mais nooooon. Elle avait renoncé à le prendre et elle le reposait sur son étagère ; j'ai sauté sur l'occasion.



-En rugissant « Il est à mouaaaaa »…



-Ca faisait des mois que je l'attendais, j'étais euphorique, voilà tout ! mais revenons à nos chaussons. Ce tome m'a surprise.



-Ah bon ?



-Hé oui. J'avais déjà dit tout le bien que je pensais de cette jolie série sportive : héroïne positive, travail valorisé et non le talent, porte vers plus de culture générale… Ce manga n'occulte pas la difficulté, voire la cruauté, du milieu de la danse classique et ne cache pas que de bons revenus parentaux aident considérablement les apprentis danseurs. Cette fois, la narration ajoute une nouvelle difficulté : la politique peut aussi nuire à votre carrière.



Cuvie, et cela m'a fort surprise, ancre son manga dans un contexte historique réel et récent. Je ne m'y attendais pas du tout, et quand j'ai tourné cette page qui m'a fait comprendre pourquoi Andrea pleurait, mon petit coeur a fait un bond. La réalité fait irruption dans la fiction. Paf dans ta face.



Le manga élargit aussi son exploration de la danse en détaillant le cours de contemporain ! Là encore, je me suis bien amusée tout en me demandant si l'exposé sur les deux genres est authentique…



-Mouais bon. Tu parlais de la cruauté du milieu, Déidamie, mais je la trouve très très édulcorée, quand même… Il n'y a pas de rivalité fatale, pas de blessure grave, pas de douleurs insupportables…



-C'est vrai, les rivalités ne durent pas et Kanade ne rencontre ni brimades ni problème majeur. Et alors ? On rédige bien des romans sent-bien, pourquoi ne lirait-on pas aussi des mangas positifs ?



-Et puis c'est dommage qu'on ne voie pas plus Marseille ! Il n'y a qu'une seule page où Kanade pose sur le Vieux-Port !



-Pas faux… je suppose qu'en une semaine de cours intensifs, elle n'a pas le temps de visiter…



Bref, dans ce tome, la pratique de la danse s'élargit, de nouveaux personnages entrent en scène (haha) et de nouvelles problématiques apparaissent. Toutefois, le manga garde sa fraîcheur grâce à son héroïne joyeuse, étourdie et positive. »

« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd’hui, je vais vous parler d’un manga sur la danse classique, En scène ! de Cuvie.



-Ah non ! encore un bouquin rose, ça suffit !



-Je lis des niaiseries si je veux, d’abord. Et c’est pas ma faute si personne ne dessine de manga sur une petite fille ou une femme (ou mieux : une femme âgée, voilà qui serait original) qui apprend le karaté. Il y a bien Yawara sur le judo, mais personne n’a pensé que sa traduction intéresserait des gens.



Or donc Kanade, comme beaucoup de petites filles, aime la grâce, le beau, le joli, le blanc, le rose et les tutus. Lorsqu’elle voit sa voisine Lisa danser sur scène, elle n’a plus qu’une envie : danser comme elle. Ses parents l’inscrivent à un cours de danse, et c’est parti pour de nombreuses années d’apprentissage, toujours dans la difficulté.



-Waaaah, mais quel scénar’ palpitant… et donc les gamines passent leur temps à se refaire les chignons, à s’extasier sur les tutus sous des pluies de paillettes ?



-Absolument pas. Tout ce qui pleut, c’est de la sueur. C’est d’ailleurs ce qui m’a convaincue d’emprunter ce manga : la couverture. Que trouve-t-on sur cette couv’ ? Du rose, pour attirer les petites filles, des plumes et un large tutu pour faire rêver de beauté lesdites petites filles, une pose aérienne puisque la danseuse est figée dans un saut… et une expression de difficulté, presque d’angoisse. Elle n’offre pas un visage serein ni apaisé, ni sûr de lui : elle ne regarde pas devant elle, elle ne sourit pas. Le saut paraît maîtrisé, mais quelque chose ne se passe pas bien.



Le manga est à l’image de cette couverture : acquérir le grâce ne se fait pas sans douleur, sans peine, sans facilité. Les débuts de Kanade sont fort pénibles pour elle : on ne s’amuse pas, on ne danse pas, on travaille dur, la prof la reprend sans cesse…



Ce début m’a d’ailleurs rappelé le désappointement d’Agnès Letestu dans son autobiographie Danseuse étoile : fascinée par les costumes des danseuses, elle demande enfant à faire de la danse classique, pour porter les mêmes. Quelle déception ! On s’entraîne en justaucorps, on ne porte rien de beau et les exercices à la barre sont longs et répétitifs.



J’ai apprécié que la discipline ne se passe pas toujours bien. On peut échouer, tomber, se blesser… Kanade doute, elle se décourage, elle enrage de ne pas avoir le même niveau que ses camarades. La pratique se vit dans le doute, voire frustration. Toute non-danseuse que je suis, j’ai eu la sensation de comprendre cette jeune fille qui se sent bloquée parce que les pointes lui sont refusées, et la façon dont elle tire parti de la situation lors d’un spectacle m’a plu. La danse n’est pas seulement une discipline physique, c’est aussi un art de la représentation, de l’interprétation, qui nécessite une forme de compréhension des personnages que l’on interprète, j’ai trouvé intéressant que cet aspect-là soit exploré.



Il reste cependant un bémol tenace tout au long de ce tome : le dessin des corps. L’étroitesse des cases oblige la mangaka à tricher avec les perspectives et je ne trouve pas le résultat réussi, mon regard n’est pas trompé et je vois un bras ou une jambe incroyablement court et disproportionné.



Quoi qu’il en soit, je me suis assez attachée à Kanade pour lire la suite de ses aventures en chaussons. »

J'apprécie toujours autant cette série de manga.



L'univers de la danse classique y est bien représenté et beaucoup d'éléments sont traités par exemple, les émotions que doivent montrer les danseuses lors d'une chorégraphie.



En plus, les illustrations sont très réalistes et les mouvements bien retranscrits ce qui nous plonge directement dans le récit.



Cette fois, le lecteur va découvrir, aux côtés de Kanade, l'univers des concours junior et les rivalités qui peuvent en découler.



J'ai vraiment trouvé l'histoire très intéressante et je n'ai pas vu ce tome passé. J'ai hâte de découvrir la suite des aventures de Kanade et ses amies.



Si vous appréciez la danse classique et les mangas, je ne peux que vous recommander cette saga.



Je ne peux malheureusement rien vous dire d'autre sous peine de vous spoiler.



Naturellement, il s'agit d'une lecture rapide avec ses 210 pages. Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce tome pour 7,65 euros ou pour 13,30 francs.



J'ai passé un excellent moment de lecture et je n'ai aucun point négatif à relever. Du coup, je donne la note de 9 sur 10 à cette lecture.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..

J'avais envie ce week-end de lire un manga car ça faisait longtemps que je n'en avais plus lu (depuis août tout de même) et tout simplement parce que j'avais envie d'une lecture rapide où je n'aurais pas spécialement à me concentrer.

Du coup, j'ai opté pour le début de la saga En Scène !, si vous me suivez depuis un moment, vous savez que j'apprécie beaucoup l'univers de la danse classique et que j'ai lu différents romans là-dessus.

Au premier coup d'œil, j'ai adoré les dessins particulièrement les scènes de danse. Le coup de crayon est réaliste et bien étudié. En plus, l'histoire est prenante et le lecteur a envie de la poursuivre dès les premières pages.

Ce qui m'a plu, c'est que la danse est bien entendu le thème principal, mais les sujets des sacrifices aussi bien physiques que financiers sont abordés. Mais le but du roman est avant tout de nous montrer qu'il faut croire en ses rêves et ne jamais renoncer.

Si vous appréciez les mangas et la danse classique, cette saga vous correspondra à merveille.

Que vous dire d'autre, j'ai dévoré ce manga en deux jours, les tomes font environ 200 pages et franchement le lecteur est tellement pris dans l'histoire qu'il ne les voient pas défiler. Question prix, il est plus qu'abordable 7.65 euros ou 10.60 francs.

Vous avez deviné, ce premier tome est un coup de cœur et j'ai juste envie de poursuivre la saga. Je ne peux pas relever de points négatifs, du coup, je lui attribue la note de 10 sur 10.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..

« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd’hui, je suis toute frétillante de bonheur, car le tome 8 de En scène est disponible ! Et je l’ai lu ! Et je vais vous en parler !



-Oh non, encore ? T’en as déjà parlé plein de fois !



-Hé oui ! Que veux-tu, ce manga me ravit.



-Mais qu’est-ce qui peut avoir changé depuis ta dernière critique ? C’est toujours la même histoire ! Kanade, passionnée de danse, bla bla bla, surmonte les difficultés, bla bla bla, apprend de ses erreurs, patati, réfléchit seule comme une grande, patata…



-Euuuh… oui, mais…



-Super occase de parfaire sa culture gé grâce aux citations des œuvres, que tu vas voir sur Toituyau…



-Mmmmh… J’ai dit que c’était un shônen ?



-Brouillage des genres en décrétant que c’est un shônen… quoi ? Non, tu ne l’as jamais dit, ça !



-Ben voilà, je le dis. Alors, pour faire simple, le manga, comme la littérature, se segmente en genres et en cibles. Les deux plus célèbres s’appellent shôjo et shônen. Le premier regroupe les œuvres à destination des jeunes filles, le second, les œuvres pour jeunes garçons.



-C’est vachement sexiste, comme conception !



-Hem… oui et non. Cette dichotomie va définir le style et la cible de l’œuvre : après, rien n’empêche un garçon de vibrer grâce au pouvoir du prisme lunaire*, ni une fille de se figurer en héroïne sauveuse et/ou tabasseuse de monde grâce au pouvoir de l’amitié et des efforts payants sur le terrain de foot**.



-Et en quoi En scène ! est un shônen, je te prie ? Ce ne sont que rose, tutus et paillettes !



-Certes. En scène ! est un shônen parce que ce manga célèbre les merveilleux pouvoirs de l’amitié et des efforts pour atteindre l’excellence.



- Arrête, Déidamie, c’est juste un cliché du manga sportif, ça. Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi, des fois ?



-Si, complètement. Cependant, j’ai quelque chose de nouveau !



-Ah ?



-Le dessin ! Le dessin s’est considérablement amélioré. Plus de problèmes de perspective, plus de jambes trop courtes : l’illusion de la profondeur fonctionne beaucoup mieux. Je n’éprouve plus cette sensation de dysharmonie au moindre pied en altitude, et la prestation finale de Kanade se révèle de toute beauté. J’ai beaucoup aimé aussi l’apparition d’Abigail Nicols, qui se révèle semblable au personnage de Diane : splendide et inquiétante. Ce qu’elle propose à Kanade est quelque peu discutable…



Et pour finir, le manga continue d’alterner plusieurs points de vue en offrant celui de Luda, l’enseignante. Elle se pose des questions légitimes sur la pratique de la danse classique, questions qui ne trouvent pas de réponses, d’ailleurs.



La série avance et je reste conquise pour deux raisons : le dessin s’améliore, les relations et les réflexions des personnages restent intéressantes, et, pour finir, l’histoire ne se limite pas seulement aux péripéties vécues par l’héroïne ; elle explore également différents aspects de la discipline, aussi bien physiques que psychologiques, dans ce qu’elle possède de beau et de cruel.



-Et en plus d’être de mauvaise foi, elle ne sait pas compter… »



*Discrète allusion à Sailor Moon, célèbre série à destination des jeunes filles.



**Discrète allusion à Olive et Tom, célèbre série à destination des jeunes garçons.

Lors d’un spectacle de danse, Kanade découvre sa vocation, elle sera danseuse de ballet. Après avoir persuadé ses parents de la soutenir, reste à Kanade a dépassé sa gaucherie naturelle pour réaliser son rêve.



A la suite de son premier solo en publique, Kanade est confrontée à la critique d’une inconnue, blessante mais précise. Elle vient de rencontrer celle qui va devenir sa rivale. A leur seconde rencontre les deux jeunes filles se lancent un défi malgré le fossé technique qui les sépare. Ce tome narre les efforts de Kanade pour le combler.



L’auteure questionne dans ce volume la motivation des danseuses, dans le premier opus seule la passion poussait les jeunes filles à pratiquer mais est –ce toujours le cas ? Et par prolongement, quelles sont les conditions de la réussite des meilleures ? Kanade, quant à elle, poursuit sa progression, mue tout autant par la colère que par l’admiration qu’elle voue à sa rivale. Bien sûr le récit est ponctué, comme il se doit dans ce type de mangas, des connaissances propres au milieu du ballet. Un volume sans véritable surprise, mais bien maîtrisé.

Dès que j'ai commencé ce tome, je ne l'ai plus lâché jusqu'à la fin. Je suis directement retombée dans l'univers de la danse classique où cette fois, les concours de danse sont mis en évidence.

Les dessins sont toujours aussi beaux et l'intrigue est bien présente. Dans cette histoire, le lecteur va suivre Kanade jusqu'au éliminatoire pour un concours de danse. Bien entendu, Kanade ne va pas se faire que des amies et va même se découvrir une grande rivale.

Encore une fois, l'auteure démontre bien que la danse classique est loin d'être une discipline aisée et que les sacrifices sont bien présent pour les danseuses.

Franchement, je me régale avec cette saga et je ne peux que vous la conseiller si vous appréciez les mangas et la danse classique.

Comme je vous l'ai dit, j'ai lu ce manga en une journée, les quelques 200 pages ont défilé à une vitesse folle. Pour le prix, il est vraiment abordable à 7,65 euros ou 13,30 francs.

Comme pour le tome 1, j'ai eu un gros coup de cœur pour cette histoire et je ne peux que lui donner la note de 10 sur 10. Je trouve que ce manga reste proche de la réalité et parvient également à montrer les sacrifices qu'il faut réaliser pour devenir danseuse professionnelle. En plus, les dessins sont vraiment très réalistes ce qui permet au lecteur de plonger tout de suite dans l'histoire.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..

Le jour où Kanade Ariya voit sa voisine, Lisa Tochibana, sur scène elle totalement est subjuguée. A ce moment-là, elle décide qu'elle aussi intégrera l'école de danse. Elle espère aussi qu'un jour elle et Lisa danseront sur scène ensemble, dans la représentation de Casse-Noisette par exemple.

Mais tout ne se passant jamais comme on l'avait prévu, ... Entre Lisa qui décide d'arrêter le ballet et Kanade qui malgré sa motivation et sa persévérance peine à palier son manque d'aptitudes naturelles pour cette discipline si exigeante...



Souplesse, grâce, une oreille musicale, un esprit d'analyse, un sens aiguë de l'observation, l'équilibre parfait, une musculature adéquate, le bon élan, la précision des gestes, ... La danse classique exige tant de ses danseurs, bien plus qu'on ne peut l'imaginer lorsqu'on est sous le charme de leurs déplacements aériens.

Les graphismes montrent à la fois la beauté et les pénibilités de la discipline.

Un scénario bien construit pour une série qui s'annonce agréable à lire et un bel éloge de la passion de l'art.

Résumé : Kanade fait ses débuts au Royal Ballet, mais c’est parfois plus compliqué que ce qu’elle pensait, notamment avec les difficiltés de langue. Elle a parfois du mal à comprendre les cours, et rencontre aussi des difficultés pour communiquer avec ses camarades. Mais elle s’accroche et garde le sourire, car la danse, c’est sa passion !



Mon avis : Je prends toujours autant de plaisir à suivre les aventures de Kanade, qui a fait sa rentrée au Royal Ballet de Londres. Les quiproquos s’enchaînent parfois, menant à la gêne ou au fou rire, car communiquer avec une autre langue peut s’avérer très compliqué !



Mais Kanade adore les cours, sait que cela va être difficile, mais s’intègre progressivement avec sa joie et sa bonne humeur communicative. Et en plus, elle va avoir un cours particulier avec Abigail Nicols, et découvrir la danse irlandaise.



Encore un bel opus qui voit Kanade progresser, s’enrichir des différentes cultures, et montre les coulisses du monde de la danse.
Lien : https://docbird.over-blog.co..

Résumé : Kanade participe au concours du YAGP de New York, et rêve de décrocher une bourse et une place dans une école. Mais la concurrence est rude, entre ses amies Shoko, Emma ou Chloé ou d’autres inconnues pleines de talents…



Mon avis : Dans ce tome 12, Kanade va découvrir que d’autres concurrentes sont aussi très brillantes, que ce soient ses amies ou d’autres jeunes filles qu’elle rencontre. Mais elle est décidée à réussir et à mettre tous les atouts de son côté, écoutant les conseils des professeurs pour progresser.



Mais elle rencontre aussi une période de doute et de découragement, car elle découvre que la danseuse Abigail Nicols l’encourage, mais qu’elle n’est pas la seule…



Ce tome 12 montre une Kanade toujours aussi déterminée, mais qui rencontre aussi un moment de découragement, car elle pensait être la seule protégée d’Abigail Nicols. Elle remet alors en doute ses compétences, et arrive très stressée au moment de passer sur scène jouer son rôle de Diane.



Par ailleurs, le lecteur retrouve avec plaisir différents rôles et variations jouées par les danseuses.



Une série à suivre, qui montre que patience et persévérance sont les reines dans le monde de la danse de haut niveau.
Lien : https://docbird.over-blog.co..

Résumé : Kanade va partir une semaine en France, à Marseille, pour un stage de danse. Elle va découvrir de nouveaux cours, et surtout que la barrière de la langue peut l’empêcher de comprendre et de pouvoir s’exprimer.



Mon avis : Dans ce tome 10, Kanade va découvrir de nouveaux cours, comme la danse contemporaine, le jazz ou le pilates, et va devoir apprendre à vivre dans un pays étranger pendant une semaine !



Autant elle se sent à peu près à l’aise dans la danse, malgré l’intensité des cours et la découverte de nouveaux cours, autant elle a des difficultés avec la langue pour communiquer, que ce soit en français ou en anglais. Et la barrière de la langue va vite se révéler compliquée quand elle découvre que sa colocataire vient du Vénézuela et parle espagnol. Alors qu’elle voudrait tellement pouvoir la réconforter par rapport à ses inquiétudes pour son pays et sa famille.



Kanade poursuit ses expériences et ses découvertes dans ce tome 10, et en apprend toujours un peu plus sur comment faire vivre et vibrer la danse. Sa fraîcheur et son envie d’aider les autres sont toujours aussi touchantes. Une série que je suis avec plaisir.
Lien : https://docbird.over-blog.co..

Je me réjouissais de poursuivre cette saga de manga que j'apprécie particulièrement.



La danse classique est naturellement toujours au centre du récit et cette fois, Kanade, le personnage principal va se lancer à fond dans les entraînements en espérant arriver au même niveau que ses amies mais dans cette discipline, il faut également écouter son corps et ses limites.



J'ai adoré les dessins qui sont tout bonnement superbes et surtout très réalistes. L'immersion dans le monde de la danse classique est instantanée.



En plus, l'évolution de Kanade et des personnages dans ce tome est très intéressante. Le lecteur découvrira effectivement l'épanouissement de ces jeunes danseuses.



L'intrigue est prenante avec de bons rebondissements. Le dénouement final donne envie de découvrir la suite du manga.



Si vous aimez les mangas et l'univers de la danse classique, je ne peux que vous recommander cette saga.



Je ne peux malheureusement pas vous en dire plus sous peine de vous spoiler.



J'ai lu rapidement les 208 pages de ces tomes. J'ai passé presque plus de temps à observer les dessins qu'à lire le texte. Concernant le texte, je trouve qu'il n'y en a pas trop, c'est un manga qui vous fera découvrir son histoire plutôt par le visuel.



Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce tome pour 7,65 euros ou pour 13,30 francs.



J'ai passé un super moment de lecture avec ce manga et je suis tombée sous le charme de ses dessins, c'est pourquoi, je lui attribue la note de 9 sur 10.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..

Quand on me parle de danse, je ne sais pas vous, mais moi l'image du ballet classique "le lac des cygnes" me vient immédiatement à l'esprit.

Voilà donc pourquoi je me suis tout naturellement dirigé vers ce manga "En scène !" des éditions Kurokawa.



Cette série est la deuxième que l'auteur édite en France (la première était "Dorothéa, Le châtiment des sorcières" aux éditions Asuka)



N'étant pas un fin danseur (mais tout de même admirateur de la grâce de ces athlètes), je fus très agréablement surpris par ce premier tome.



Le dessin :



Le trait de Cuvie est particulièrement fin, précis et délicat.



Les proportions et perspectives sont parfaitement maitrisées et les différences des âges des personnages sont flagrantes (en termes de proportions de corps justement, mais aussi sur les gestuelles suggérées.).



Les effets sont dynamiques, maitrisés et prodigués parcimonieusement. L'utilisation des trames Manga est bien équilibrée aussi.



La magie du dessin de Cuvie fait aussi que l'on ressent très bien, ou du moins on imagine sans problème, les mouvements techniques de la danse classique et toute la légèreté dégagée par les gracieuses(x) interprètes !

Tout comme on constate, de manière flagrante, les erreurs des gestes et enchainements des figures et postures dans son dessin...

En bref l'art de la suggestion est superbement développé dans cette série.



Les émotions des personnages sont aussi impérialement bien dégagées (excitations, déception, admiration etc...) à travers sa ligne dessinée



Les mises en scènes sont admirablement chorégraphiées mais laissent la place à de belles fantaisies comme des dépassements de cases par exemple.



Le scénario :



Le scénario a cette qualité d'être simple et agréable : une petite fille épris d'une passion dévorante déterminée à devenir une danseuse de ballet.

J'ai revu, à la lecture de ce tome, toute la vivacité, la ténacité, la joie, l'entrain et l'innocence que m'a fille dégage lorsqu'elle se passionne. (Elle adore la danse aussi...lol)



On sent bien en parcourant ce récit que l'auteure a soit travaillé le sujet, soit à une expérience de danse.



Ce tome est très instructif en regard de cette discipline, et pour un non-initié à ce sport, c'est une mine d'informations !

On y apprend beaucoup de particularité (comme par exemple pourquoi les jeunes enfants ne mettent pas immédiatement de chaussons pointes, et/ou pourquoi les hommes aussi en portent peu/pas.), de techniques gestuelles, mais on y découvre aussi les conditions parfois difficiles d'apprentissage, les rivalités compétitives permanentes etc...



Le travail de narration est idéalement effectué, on plonge catégoriquement dans l'histoire dès les premières cases !



Le découpage est à l'image de la discipline, à la fois draconien mais laissant réellement place au loisir, à la détente etc... Ainsi on trouvera souvent des dessins débordant d'une case à l'autre ou bien des vignettes incrustées dans des vignettes, etc..., tout en conservant un aspect linéaire directeur.



Pour résumé, je suis sous le charme de la prestation de l'auteure, tout comme Kanade peut l'être lorsqu'elle assiste au spectacle de sa voisine, mais je n'irai pas jusqu'à dire que je suis déterminé à faire de la danse, cependant j'ai bien l'intention de lire la suite de l'aventure et me renseigner un peu sur ce milieu.


Lien : http://www.7bd.fr/2017/05/en..

J'avais hâte de poursuivre cette saga de manga d'autant plus que la couverture de ce tome semblait assez hivernale.



J'étais heureuse de retrouver Kanade et ses amies dans leur apprentissage de la danse classique. Le manga traite toujours des thèmes d'actualité en lien avec cette discipline (la blessure et la convalescence que cela entraîne et les disputes avec ses parents pour ce tome).



Les illustrations sont magnifiques et réalistes surtout celles qui représentent nos protagonistes en cours de danse. En plus, j'ai appris de nouvelles informations sur l'histoire de la danse classique grâce aux questionnements de Kanade durant son rétablissement.



J'apprécie particulièrement ce manga car il n'hésite pas à montrer l'envers du décor concernant la danse classique tout en mettant également en avant les bons moments.



Le lecteur pourra aussi constater l'évolution de nos danseuses depuis le début du manga. Le dénouement final m'a juste donné envie de découvrir la suite pour savoir ce qu'il va arriver à Kanade.



Si vous aimez la danse classique, je ne peux que vous recommander cette saga de manga.



Il m'aura tout de même fallu plusieurs jours pour terminer ce manga (192 pages) car j'avais envie de prendre mon temps et de m'attarder sur les illustrations et les détails qui étaient représentés.



Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce manga pour 7,95 euros ou pour 13,30 francs.



J'ai passé un agréable moment de lecture et je n'ai aucun point négatif à relever, du coup, j'attribue la note de 9 sur 10 à ce tome uniquement car je n'ai pas atteint le stade du coup de coeur.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..

Un beau tome, qui m'a beaucoup plu et intéressant sur le côté scénario. J'ai bien aimé les backstage qui peut y avoir dans la danse classique. On sent Kanade de plus en plus déterminée et très épanouie dans son art. J'ai adoré les quelques scènes dans Marseille, que j'ai trouvé très réussie.