AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de DOA (308)


Ses séjours ici sont toujours très courts et, à chaque fois, le courage et l’énergie lui manquent pour s'attaquer à ce chantier forcément éphémère. Il en a connu tant, des turnes dans ce genre, plus ou moins agréables, ces dernières années. Il n'a même connu que ça. Il est devenu un SDF de la guerre.
Commenter  J’apprécie          90
Il ne faut pas avoir honte de ses émotions, l'essentiel est de les comprendre.
Commenter  J’apprécie          90
Le passé de Peter se délite et il pressent son avenir compromis. Il ne vit plus que dans le présent. Comme l’Afghanistan.
Commenter  J’apprécie          80
 DOA
Le temps est une rivière qui coule et use. Et le passé ne revient pas.
Commenter  J’apprécie          80
C’est ça l’Amérique, frère, un pays d’opportunistes planqués derrière un drapeau, pas une nation de guerriers.
Commenter  J’apprécie          80
Bouche grande ouverte sur une langue mâchée de terreur, la tête refuse cependant de se détacher. Sher Ali se met alors à la dévisser des deux mains, à la manière d'un bouchon. Il tourne et tourne encore et encore, jusqu'à ce que les derniers lambeaux de moelle et de peau cèdent, dans un claquement sec. Il se relève. Le cadavre vibre, s'écoule lentement sur le sol aride et bientôt se fige. Sher Ali tend le bras devant lui, montre. Heureux, il a la grimace écarlate et les babines retroussées. « Je suis Shere Khan ! » Le malaise est palpable, les yeux roulent, se détournent.
Commenter  J’apprécie          80
Colombiens, Péruviens et Boliviens ne sont pas idiots. Puisque les Mexicains sont des associés pénibles, que le marché US sature- en plus, la justice n'y est pas gentille - que les Européens sont demandeurs et payent mieux, et que l'Afrique reste une passoire où la corruption est une politesse, c'est là qu'ils sont venus développer de nouvelles routes commerciales pour leur poudre magique. En deux décennies, les quantités en transit sont ainsi passées de quelques centaines de kilos à quelques tonnes, à quelques dizaines de tonnes voire, sur l'ensemble du continent, à quelques centaines de tonnes. On sait ce qu'on chope, mais ce qu'on loupe, on en a seulement une vague idée.
Commenter  J’apprécie          70
Le temps est une rivière qui coule et use. Et le passé ne revient pas.
Commenter  J’apprécie          70
Ghost fait demi-tour sans chercher à comprendre, à savoir le nombre de méchants à tuer. Le premier de tous les voodooismes, tu demandes pas combien, tu demandes juste où.
Commenter  J’apprécie          70
Au loin, les montagnes semblent infranchissables.
Commenter  J’apprécie          70
Fox souri à l'énoncé de ce dicton, entendu mille fois depuis son arrivée. Nul ne peut fuir son destin.
Commenter  J’apprécie          70
[...] Ces connards d'Anglais ont été les premiers à participer massivement au foutoir actuel. Obsédés par leur Grand Jeu contre les Russes, ils établissent à la fin du XIXe siècle une frontière artificielle entre le Raj, les Indes britanniques, et l'Afghanistan, rabaissé au rang d'État tampon. Appelée ligne Durand, du nom du diplomate qui en négocia le tracé, cette démarcation coupe alors en deux le monde pachtoune, jusque-là naturellement réparti le long de l'Hindou Kouch, la Montagne qui tue les Hindous, et de la chaîne de Soulaïman, son prolongement méridional. Elle s'accompagne de l'annexion de six régions montagneuses déclarées zones tribales, par opposition aux zones pacifiées, c'est-à-dire le reste du Pakistan, l'Inde, le Bangladesh et une partie de la Birmanie. Dans chacune de ces six enclaves, l'Empire dépêche un administrateur dont le pouvoir repose sur un système de règles exclusives, simplistes, et de punitions collectives.
[...] Lorsque le Pakistan obtient son indépendance en 1947, il ne change pas le statut des zones tribales. La nouvelle constitution ne s'y applique pas et le droit de participer aux élections nationales n'est pas accordé aux populations locales.
Commenter  J’apprécie          70
Bruit étouffé lorsque le stroboscope touche le sol de terre battue. Il a atterri à quelques pas de l'entrée. Rien ne bouge. Deux minutes. Personne n'a rien vu ou entendu. Deux minutes. dégage ! Mieux vaut être loin quand ça pétera, c'est ce que Fox a dit. Hafiz file jusqu'au rebord du toit, côté mur, et enjambe le parapet sans prendre la peine de bien assurer sa prise. Il glisse et se récupère in extremis sur l'arête du mur d'enceinte. lourdement. Il a fait du bruit, jure dans sa tête. Panique. Etre loin quand ça pètera. Précipitation. Fox l'a dit. Il n'a pas vérifié si la voie était libre. Erreurs. Il le réalise lorsqu'une voix masculine monte de la piste en contrebas. Un taliban. Nouvelle bordée d'injures silencieuses, contre lui-même et contre ce fils de pute de chien de bâtard des Haqqani.
Commenter  J’apprécie          70
Le bol de l'orgueil finit toujours renversé.
Commenter  J’apprécie          70
Elle n'a commencé à creuser du côté de la jeune Chloé que le lendemain, en allant au plus simple, le Who's Who 2.0, Facebook, le plus mouillé des rêves mouillés des nostalgiques de la Stasi.
Commenter  J’apprécie          70
D'après la presse pakistanaise, entre juin 2004 et février 2008, les missiles tirés par des avions sans pilote auraient tué entre cinq et dix responsables djihadistes et environ trois cent civils. Soit un ratio de un pour quarante, i.e. un taux de réussite de 2,5%. Difficile de continuer à parler de bombardements ciblés après examen de ces statistiques. Bien sûr, les Etats-Unis rejettent ces chiffres. Il est probable que moins de civils aient péri et que le nombre réel de combattants soit plus élevé. Néanmoins, chaque nouvelle victime collatérale ne fait que renforcé un profond sentiment antiaméricain.
Commenter  J’apprécie          70
Sous ses pieds, le sol dur, irrégulier. Gelé. Baptiste Latapie trébucha, se rattrapa de justesse au câble métallique d’un palissage, maugréa et leva les yeux vers le ciel. À peine un liseré blanc-roux incurvé et une ombre grise pour signaler que la nouvelle lune était là. La lumière cendrée, l’Ancien lui avait dit que ça s’appelait comme ça, un jour. Lumière cendrée, tu parles, un pauvre croissant de lune, oui, qu’éclairait que pouic. Il connaissait bien le coin, Baptiste, pourtant, mais là, on n’y voyait presque moins que dans le cul d’un nègre (…)
Commenter  J’apprécie          70
- Un temps, on a fait confiance aux religieux sans faire attention à leurs discours et on s'est acheté la paix urbaine à vil prix, en les subventionnant. Pendant des années, ces gens ont propagé des messages haineux, antirépublicains. Les politiques se sont fait avoir et aujourd'hui ils ne savent plus comment faire.
Commenter  J’apprécie          60
- Il est difficile de connaître les gens, vous ne trouvez pas? Je veux dire véritablement. Même bien intentionnés, ils ont toujours tendance à cacher ce qu'ils pensent, leurs petits travers, leurs histoires honteuses, leurs vraies motivations, leurs croyances. C'est pourtant tout cela qu'il faudrait savoir. Parce qu'un jour ou l'autre, ces choses remontent à la surface par surprise et celui ou celle que vous avez en face de vous redevient un parfait inconnu.
Commenter  J’apprécie          60
Ces techniciens un peu particuliers étaient organisés selon une chaîne bien précise. Certains se mirent à photographier les scellés encore intègres, pour référence, avant de passer les pièces à conviction à d'autres, chargés de les répertorier puis de les copier.
Commenter  J’apprécie          60



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de DOA Voir plus

Quiz Voir plus

Le jeu des titres

Quel animal est élégant pour Muriel Barbery ?

Le chat
Le hérisson
La taupe
L'écureuil

12 questions
9532 lecteurs ont répondu
Thèmes : littératureCréer un quiz sur cet auteur

{* *}