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3.69/5 (sur 144 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 15/08/1933
Mort(e) à : Paris , le 26/07/1998
Biographie :

Alain Dorémieux est un écrivain et traducteur de science-fiction français, né le 15 août 1933 à Paris et décédé le 26 juillet 1998 à Paris (France).

Il est surtout connu comme rédacteur en chef de Fiction, la principale revue de science-fiction et de fantastique en France jusqu'en 1990, qu'il a dirigée pendant plus de vingt ans.

Il a publié ses nouvelles sous divers pseudonymes : Gilbert Atlante, Luc Vigan (avec Gérard Klein et André Ruellan), Monique Dorian (pseudonyme partagé avec son épouse Monique) et les anagrammes Daniel Meauroix ou Alex Dieumorain pour ses traductions. Dans les années 1970, ses critiques sont fréquemment publiées sous le pseudonyme de Serge-André Bertrand. Dans les années 1990 il est à l'origine de la série d'anthologie "Territoire de l'Inquiétude" (9 tomes parus chez Denoel), consacrée au fantastique. Un premier tome était paru chez Casterman en 1972.

Depuis 2000, un prix littéraire destiné à la première publication de jeunes auteurs de science-fiction porte son nom.
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Source : Wikipédia
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Bibliographie de Alain Dorémieux   (112)Voir plus

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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Extrait de "L' oiseau qui prend son vol" :

Peu avant d'avoir quinze ans, Véra avait eu envie de découvrir autrement que par les livres comment fonctionnait un garçon ( ... )
Le premier garçon, elle se le choisit très bête, des muscles et peu de cervelle, puisqu'on prétendait que c'était ceux-là les meilleurs étalons. Très beau aussi - tant qu'elle y était, pourquoi s'en priver ? ( ... )
Tout en pérorant, il se rengorgeait, suintant d'une grotesque fatuité de mâle qu'elle perçait à jour avec pénétration, fier au fond de lui d 'être le premier à se farcir une nana pareille et à lui montrer ce qu'était un mec.

Il la baisa comme un dur - tel était du moins le concept primaire qui émanait des bas-fonds de son esprit enrobé de clichés. Baiser comme un dur, finalement, cela se ramenait à pas grand chose. Une bouche en béton plaquée contre la sienne, une langue en vrille faisant office de suçoir, des mains moites qui la palpaient sans ménagements, un phallus aux proportions peut-être impressionnantes mais qui se contentait de se mouvoir mécaniquement, comme un piston, de la défoncer comme une bêche fouillant la terre.
Et puis l'éjaculation vite fait bien fait, le mec se retirant d'elle aussitôt - plop - comme un bouchon de champagne éjecté de son goulot, se baladant à poil dans la chambre (...) en sifflant une dernière bière, puis rotant de satisfaction avant de revenir se coucher, affalé contre elle, repu, le souffle bruyant, et de s'endormir d'un sommeil lourd.
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Extrait de "Ce puits de velours sans fond" :

Sylve, quand je dis ton nom qui siffle avant de mourir paresseusement sur le bord de mes lèvres, celui-ci m'évoque l'éclat d'un jour d'été, le chant de l'eau sur les pierres.
Sylve au nom de forêt, ma Sylve végétale, j'aime dans ta crinière les odeurs de l'humus, les parfums mélangés régnant dans les sous-bois.
Sylve au goût de terre après la pluie, je roule sur toi comme sur le lit des feuilles, je m'unis à toi comme aux quatre éléments.
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Alain Dorémieux
Michael Moorcock ne s'en est jamais caché : pour lui, l'écriture de l'heroic-fantasy obéit à des motifs d'ordre purement alimentaire, et il pond ses productions dans le genre exactement comme un auteur consciencieux du Fleuve Noir qui sait combien il lui faut fournir de manuscrits par an pour vivre.
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Alain Dorémieux
L'imagination d'Asimov se meut dans les galaxies avec autant de lyrisme que celle d'un employé de bureau qui raconterait comment se passe la vie dans l'entreprise.
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Alain Dorémieux
"Rêve de fer" est une parodie énorme, à la fois délirante et logique, de toute l'heroic fantasy, de tout ce qu'elle contient de fascisme larvaire, de pulsions guerrières, d'images nietzschéennes du surhomme et de la race dominatrice. Autrement dit, dans cet univers où l'hégémonie nazie n'a pas eu lieu, Hitler rêve sur le plan du fantasme l'accomplissement symbolique du nazisme et le projette dans le domaine du nazisme et le projette dans le domaine littéraire de manière pathologique.
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Alain Dorémieux
"Mais Dania est toujours vivante! protesta-t-il. Tu ne peux pas être son fantôme! — Si, répondit-elle doucement. Les vivants aussi ont des fantômes." - Alain Dorémieux, Fin d'un amour, 1967
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Chacun de nous, même le meilleur des hommes, recèle une part de ténèbres. Et cette part finit par dominer les pires d'entre nous.

("Au Fond des Ténèbres" - Dean R Koontz)
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Le monde se défait, Mendele, le monde se défait. Le mal est sournois, pareil à un jeune rat qui se fait les dents. Jusqu'au jour où, armé de griffes et de crocs, il envahit le monde de ses yeux rouges.

- Les longs couteaux de la nuit -
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Il s'y accoudait, contemplait entre les silhouettes massives des tours adjacentes l'horizon fumeux dont, même par temps clair, une brume safranée brouillait les perspectives. En ces instants, la tour devenait idéalement pour lui un lieu clos, une tour de guet, une forteresse dont il était le gardien et le dépositaire. Un poste avancé du haut duquel il scrutait avec vigilance, aux quatre points cardinaux, les sables miroitants, avec la crainte ou l'espoir sans cesse ajoutés de voir un jour surgir, dans des piétinements de cavaliers, les cohortes innombrables d'une armée lointaine.

"Seul en haut de la tour"
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Ici où je suis, je ne tiens plus le compte des jours. Je sais que ce fut une ville, mon cerveau m'en fournit la référence. Mais j'ai oublié au juste ce qu'était une ville. Les souvenirs des temps anciens ont quitté ma mémoire.
Ou plutôt si : j'en garde une notion abstraite. Je me rappelle que des gens se pressaient dans les rues, que des voitures les encombraient. Il y avait des bruits, de l'agitation, des lumières. La ville bourdonnait comme une ruche. Mais c'est là une image ternie par la fuite du temps. Je n'arrive plus à en définir les détails...
(extrait de "Vers un ailleurs lointain")
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