Citations de Dalaï-Lama (553)
C’est en parvenant à nos fins par l’effort, en étant prêt à faire le sacrifice de profits immédiats en faveur du bien-être d’autrui à long terme, que nous parviendrons au bonheur caractérisé par la paix et le contentement authentique.
Notre tendance à comparer nous influence fortement. Regardez les gens moins favorisés à la place de côtoyer plus fortunés que vous. Cela vous évitera bien des amertumes.»
« La chaleur humaine permet l'ouverture. Vous découvrez que tous les êtres humains sont comme vous, tout simplement. Et il vous est bien plus facile d'instaurer une relation. Au contraire, si vous instaurez des relations basées sur le pouvoir et l'argent, dès que vous connaîtrez une disgrâce, vos 'amis' vous laisseront tomber.»
« Savoir transformer notre attitude devant la souffrance pour mieux la tolérer, voilà qui peut grandement aider à neutraliser la tristesse, l'insatisfaction ou le mécontentement. Qui a dit que la vie était facile? Considérez la souffrance comme normale et, tout d'un coup, une souffrance qui se présente devient plus tolérable.
Quand nous évaluons un acte particulier afin de déterminer s'il est moral ou spirituel, notre critère doit être celui de la qualité de notre motivation. Si quelqu'un prend délibérément la résolution de s'abstenir de voler, mais que cette décision est uniquement motivée par la peur de se faire prendre et d'être puni par la loi, elle n'est pas à proprement parler morale, car ce ne sont pas des considérations morales qui ont dicté son choix.
Pour connaître une personne n'écoute pas ce qu'il dit mais regarde plutôt ce qu'il fait
Seule la réalisation de l’unité du monde permet d’adopter un comportement de bienveillance et de responsabilité, contribuant à limiter la dégradation de l’environnement terrestre et les souffrances qui en résultent.
Le bonheur, c'est être honnête avec soi-même et se sentir relié aux autres.
Ce qui me surprend le plus chez l'homme occidental, c'est qu'il perd la santé pour gagner de l'argent, et il perd ensuite son argent pour récupérer la santé. A force de penser au futur, il ne vit pas au présent, et il ne vit donc ne le présent ni le futur. Il vit comme s'il ne devait jamais mourir, et il meurt comme s'il n'avait jamais vécu.
Nous faisons tous partie de l'humanité. Chacun de nous est responsable de l'amélioration de l'espèce humaine. Chacun doit lui apporter un surcroît de bonheur pour la rendre plus pacifique, plus chaleureuse et plus compatissante. Si un individu pratique la compassion et le pardon avec sincérité et régularité, où qu'il vive, il suscitera une atmosphère positive. Voilà un moyen de contribuer à l'amélioration de l'humanité.
"Aucun journaliste ne sait plus ce qu’est une bonne nouvelle."
Dans ces paysages himalayens, j'expérimente qu'exister, c'est coexister selon le principe unitaire de la vie. Quelques mois plus tôt, le 21 mars 2017, l'Etat d'Uttarakhand a reconnu comme entités vivantes, le Gange, son affluent la yamuna, et tous les cours d'eau de son territoire. La Haute Cour leur ayant accordé le statut et les droits afférents d'une personne, fleuves, rivières, ruisseaux, torrents,cascades...sont nos frères et soeurs au sein de l'écosystème Terre. Les juges indiens les ont d'ailleurs placés sous la protection de parents à visage humain, chargés de garantir leur santé et leur bien-être.
Dans la pratique bouddhiste nous sommes tellement habitués à la compassion, qui est le souhait de mettre fin à toute souffrance, que nous veillons à ne pas agresser ni à détruire aucune forme de vie, y compris les plantes que nous traitons avec amour et respect. Mais vous, mes jeunes amis, avez grandi dans un monde fier de ses prouesses technologiques, persuadé que la nature doit être contrôlée, voire corrigée. C'est la une grave erreur. Une telle attitude qui n'est pas du tout réaliste, n'a de scientifique que le nom. Car vous faites partie de la nature et la compassion dicte de prendre soin d'elle autant que de vous-mêmes.
A 82 ans, je suis prêt à dire au revoir, Bye bye, my dear young brothers and sisters ! De part mon âge, je suis un homme du XX° siècle. Mais de par l'aspiration à la paix si profondément ancrée en moi, j'ai le sentiment d'appartenir au futur et à la jeunesse du monde. En ce sens, nous avons le même âge, l'âge des recommencements. La fin de ma vie et le début de la vôtre se croisent. Notre rencontre ressemble à l'instant éphémére du petit matin, quand obscurité et lumière se touchent dans le ciel. Ce n'est plus la nuit. Ce n'est pas encore le jour. C'est la naissance du jour. A l'horizon une page se tourne, une autre s'ouvre. A vous, mes jeunes amis,d'écrire sur cette page blanche l'histoire nouvelle de ce siècle que je vous souhaite la plus belle et la plus heureuse qui soit, de mémoire d'homme.
Vous et moi sommes témoins de l'effondrement de l'écosystème, avec une espèce végétale ou animale disparaissant toutes les vingt minutes.
Vous ne trouverez pas la joie en poursuivant un but. Le bonheur durable réside non pas dans la richesse et la célébrité, mais dans l'esprit et le coeur, où chacun d'entre nous peut le trouver.
Vis-à-vis des animaux , les hommes ont le devoir de considérer qu'ils font partie de la communauté indivisible de la vie et de leur témoigner de la compassion ,d'assumer envers eux une responsabilité universelle .
Si l'on voulait résumer l'enseignement du Bouddha en un seul mot, on dirait que c'est l'interdépendance universelle, dont la non-violence n'est qu'une conséquence naturelle : puisque nous sommes tous dépendants les uns des autres et que tous les êtres désirent comme nous-même être heureux et ne pas souffrir, mes bonheurs et mes malheurs personnels sont indissociablement liés à ceux des autres. Cette non-violence n'est pas assimilable à une faiblesse ou une passivité. C'est le choix délibéré de l'altruisme dans toutes nos pensées et tous nos actes, de sorte qu'il devient inconcevable de nuire sciemment à autrui.
XIVe Dalaï-lama, enseignements donnés à Amaravati, Inde, 2005.
Se réjouir des mérites acquis par les autres est le moyen le plus facile de développer une grande joie intérieure qu’aucune négativité ne voile. En cette vie, nous n’y perdons rien et, dans les suivantes, nous y gagnons en félicité. La haine, au contraire, engendre dès maintenant le tourment de l’insatisfaction et, pour l’avenir, de plus grandes souffrances.
Bien qu'il soit nécessaire dès le début d'avoir une forte volonté pour arriver à développer l'amour et la compassion, celle-ci n'est n’est pas suffisante pour développer des comportements altruistes sans limites. La pratique de l’amour et la compassion doivent être effectuées grâce à la vue profonde. Quelle que soit la personne que vous voulez aider, sans vue profonde vous ne serez pas lucide sur le bénéfice de vos efforts. Combiner un cœur généreux avec un esprit bienveillant est la meilleure solution. Les deux vont agir de concert, et vous obtiendrez beaucoup
Le passage de la transfiguration évoque une nouvelle fois des thèmes communs aux grandes traditions religieuses du monde. Ces thèmes communs sont ici la possibilité de faire des expériences mystiques de l'ordre de la vision, et l'importance des métaphores telles que les arcs-en-ciel et les nuages, quoique, dans le contexte de cet Évangile, le sens de ces thèmes puisse être légèrement différent du fait de l'unicité accordée à Jésus en tant que Fils de Dieu. Mais en général, pour les bouddhistes, si un pratiquant parvient à un haut degré de réalisation dans son évolution spirituelle, il est possible qu'une telle transformation se manifeste au niveau physique également. Les sutras racontent des histoires semblables à propos du Bouddha. Comme dans l'Évangile, elles commencent par nous montrer le Bouddha résidant dans un certain lieu, à un certain moment. Ses disciples — principalement les deux plus éminents, Shariputra et Maudgalyayana -- remarquent un changement dans l'apparence physique du Bouddha. Une lumière irradie de son corps et un sourire singulier illumine son visage. Puis, un des disciples demande au Bouddha: "Je vois ces changements en toi. Pourquoi surviennent-ils ? Pour quelles raisons? Quelles pensées te traversent l'esprit ? S'il te plaît, réponds-nous." Ces paraboles ressemblent à celles que nous trouvons dans les passages d'Évangile sur la transfiguration.
Lorsque nos intentions sont égoïstes, le fait que nos actes puissent paraître bons ne garantit pas qu’ils soient positifs ou éthiques.