Les heures
Il y a des heures pour rêver
Dans l'apaisement des puits au creux du silence
Il y a des heures pour douter
Et le lourd voile des mots se déchire en sanglots
Il y a des heures pour souffrir
Le long des chemins de guerre dans le regard des mères
Il y a des heures pour aimer
Dans les cases de lumière où chante la chair unique
Il y a ce qui colore les jours à venir
Comme le soleil colore la chair des plantes
Et dans le délire des heures
Dans l'impatience des heures
Le germe toujours plus fécond
Des heures où naîtra l'équilibre