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3.79/5 (sur 1320 notes)

Nationalité : Mexique
Né(e) à : Guadalajara , le 09/10/1964
Biographie :

Guillermo del Toro est un réalisateur, scénariste, romancier et producteur de cinéma mexicain.

Guillermo Del Toro a été formé à la réalisation d'effets spéciaux, tâche qu'il a accomplie pendant dix ans pour des productions mexicaines via sa société Necropia.

Cinéphile confirmé, il écrit des articles pour des publications comme le Village voice, ainsi qu'un ouvrage sur Alfred Hitchcok, avant de réaliser son premier long métrage, Cronos, en 1993. Multiprimé au Mexique et dans des festivals internationaux, il est également remarqué à Cannes ce qui confère au réalisateur une bonne réputation.

Il développe un univers singulier, peuplé de signes religieux, d'anges et de démons, et le met en scène de l'autre côté de la frontière en signant Mimic aux États-Unis, avec Mira Sorvino. Suivent L'Echine du diable et Blade 2, avec Wesley Snipes en chasseur de vampires dans des univers toujours sombres et souvent souterrains, qui imposent Guillermo sur le devant de la scène.

Hollywood lui propose alors de nombreux projets, dont la réalisation d'un épisode de la saga Harry Potter, (Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban), offre qu'il décline au profit d'un projet qui lui est plus personnel, l'adaptation d'un comic book, Hellboy.

En 2006, Del Toro connaît la consécration avec La Labyrinthe de Pan, présenté à Cannes en sélection officielle. C'est ensuite qu'il s'embarque sur un des projets les plus attendus depuis Le Seigneur des Anneaux : l'adaptation de Bilbo le hobbit.

Le projet n'aboutissant pas suite à des problèmes de droit avec le MGM, Guillermo del Toro passe la main à Peter Jackson pour se concentrer sur un autre projet cinématographique : Les Montagnes Hallucinées, l'adaptation d'une nouvelle de H.P Lovecraft. Alors que le projet est déjà bien avancé, la production prend peur car le film étant destiné à un public d'adultes ne sera peut-être pas rentable. Le film est pour l'instant mis en attente.

Le cinéaste s'attaque alors tout de suite à un autre film : Pacific Rim qui sort en 2013. En 2014, il réalise le film d'horreur Crimson Peak, coécrit avec Matthew Robbins et Lucinda Coxon.

"La Forme de l'eau", un film fantastique sur fond de Guerre froide, présenté en sélection officielle à la Mostra de Venise 2017, remporte le Lion d'or.



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Guillermo del Toro revient en salles cette semaine avec “Nightmare Alley”, un film noir dans l'Amérique des années 1940. Régal de tous les instants, ou film infantilisant et bien trop long : nos critiques sont divisés. Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤14EmqspwO9¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1 Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! Facebook : https://www.facebook.com/Telerama Instagram : https://www.instagram.com/telerama Twitter : https://twitter.com/Telerama

Citations et extraits (110) Voir plus Ajouter une citation
Incapable de percevoir Ta forme, je Te trouve tout autour de moi. Ta présence emplit mes yeux de Ton Amour, Elle rend humble mon coeur, Car Tu es parTout.
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On raconte que, il y a de cela fort longtemps, dans un royaume souterrain qui ne connaissait ni le mensonge ni la douleur, une princesse rêvait au monde des humains. La princesse Moanna rêvait de ciels bleus, d’océans de nuages ; elle rêvait d’herbe, de soleil et du goût de la pluie. Si bien qu’un jour elle faussa compagnie à ses gardes et découvrit notre monde. Le soleil effaça bientôt tous ses souvenirs, jusqu’à ce qu’elle oublie qui elle était, d’où elle venait. Elle erra, souffrit du froid, de la malade, endura mille maux. Enfin, elle mourut.
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Ce qu'elle ignore, c'est à quoi elle servira une fois là-bas, et quelles seront les conséquences. Mais on ne peut jamais savoir ces choses à l'avance, pas vrai ? Le monde change, ou il reste le même. On se bat pour ce qu'on croit juste, et on se réjouit de l'avoir fait.
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Le capitaine Vidal consulta sa montre de gousset.
Le verre en était fissuré mais le mécanisme demeurait fiable et les aiguilles indiquaient que le cortège était en retard.
- Quinze minutes, marmonna l'homme qui, comme tous les monstres - comme le Mort -, était d'une ponctualité sans faille.
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Il est rare que le mal prenne forme immédiatement. Il n'est souvent guère plus qu'un murmure, au début. Un regard. Une trahison. Mais ensuite il grandit, il s'enracine, toujours invisible, inaperçu. Seuls les contes de fées lui confèrent une forme propre. Le Grand Méchant Loup, les rois maléfiques, les démons, les diables...
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Le réveil secoue la table de chevet. Sans ouvrir les yeux, Elisa tâtonne en quête du bouton d’arrêt glacé. Elle était plongée dans un rêve profond, doux et chaud, et elle veut y retourner rien qu’une minute. Mais comme toujours, son rêve se dérobe à sa poursuite consciente. Il y avait de l’eau, de l’eau noire – ça, elle s’en souvient. Des tonnes d’eau qui l’entouraient de toutes parts ; pourtant, elle ne se noyait pas. En fait, elle respirait mieux qu’elle ne le fait dans sa vie éveillée, dans des pièces pleines de courants d’air, dans la bouffe bon marché et l’électricité crachotante.

Des tubas claironnent au niveau de la rue. Une femme crie. Elisa soupire dans son oreiller. C’est vendredi ; l’Arcade Marquee, le cinéma vingt-quatre heures sur vingt-quatre du rez-de-chaussée, diffuse un nouveau film – autrement dit, elle va devoir intégrer de nouveaux dialogues, de nouveaux effets sonores et une nouvelle bande-son à son rituel matinal si elle ne veut pas risquer la crise cardiaque en permanence. Maintenant, des trompettes. Maintenant, une foule d’hommes hurlants. Elle ouvre les yeux et voit d’abord le « 22:30 » affiché par le réveil, puis les lames de lumière du projecteur qui jaillissent entre les lattes du plancher, parant les moutons de poussière de teintes Technicolor.

Elle s’assoit et carre les épaules pour se protéger du froid. Pourquoi ce parfum de chocolat chaud dans l’air ? L’étrange odeur s’accompagne d’un bruit désagréable : un camion de pompiers au nord-est de Patterson Park. Elisa pose ses pieds sur le sol glacé et regarde clignoter la lumière du projecteur. Du moins ce nouveau film est-il moins sombre que le précédent, un truc en noir et blanc appelé Carnaval des âmes ; les riches couleurs qui se déversent sur ses pieds l’autorisent à glisser dans un confortable rêve éveillé. Elle a de l’argent, beaucoup d’argent, et des vendeurs obséquieux lui présentent un assortiment d’escarpins multicolores. « C’est ravissant, mademoiselle. Avec une paire de chaussures pareille, ma foi, vous allez conquérir le monde. »

Au lieu de ça, c’est le monde qui l’a conquise. Aucune quantité de babioles achetées dans des vide-greniers pour quelques pennies et punaisées aux murs ne pourrait dissimuler le bois rongé par les termites ou détourner l’attention des cafards qui s’éparpillent dès qu’elle allume la lumière. Elle choisit de les ignorer ; c’est son seul espoir de traverser la nuit, le lendemain, le reste de sa vie. Elle se dirige vers le coin cuisine, règle le minuteur, plonge trois œufs dans une casserole d’eau et passe à la salle de bains.

Elisa ne prend que des bains. Elle ôte son pyjama en flanelle tandis que l’eau coule. Au boulot, ses collègues abandonnent des magazines féminins sur les tables de la cafèt’, et d’innombrables articles ont informé Elisa des zones précises de son corps sur lesquelles elle doit faire une fixation. Mais les hanches et les seins ne peuvent rivaliser avec les chéloïdes roses et boursouflées des cicatrices sur les deux côtés de son cou. Elle s’enfonce dans la baignoire jusqu’à ce que son épaule nue touche le fond. Chaque cicatrice mesure sept ou huit centimètres de long et file de sa jugulaire à son larynx. Au loin, la sirène se rapproche. Elisa a passé toute sa vie à Baltimore, trente-trois années, et elle peut suivre la progression du camion dans Broadway. D’une certaine façon, ses cicatrices aussi dessinent un plan, pas vrai ? Le plan d’endroits qu’elle préfère ne pas se rappeler.

Enfoncer ses oreilles dans l’eau du bain amplifie les bruits du cinéma. « Mourir pour Chemosh, crie une fille dans le film, c’est vivre éternellement ! » Elisa n’est pas sûre d’avoir bien entendu. Elle presse un bout de savon entre ses mains savourant la sensation d’être plus mouillée que l’eau, si glissante qu’elle pourrait la fendre tel un poisson. Des bribes de son rêve agréable pressent sur elle, aussi lourdes que le corps d’un homme. Brusquement submergée par leur érotisme, elle insinue ses doigts savonneux entre ses cuisses. Elle est sortie avec des hommes et a eu des rapports sexuels, tout ça. Mais cela fait des années. Quand ils tombent sur une femme muette, les hommes profitent d’elle. Pas un seul d’entre eux n’a tenté de communiquer vraiment lors d’un rendez-vous. Ils se sont contentés de l’empoigner et de la prendre comme si, n’ayant pas plus de voix qu’un animal, elle en était un. Ça, c’est bien mieux. Si flou soit-il, l’homme de son rêve est bien mieux.

Mais le minuteur, cet avorton infernal, se met à couiner. Elisa postillonne, embarrassée même si elle est seule, et se dresse dans la baignoire, ses membres luisants et dégoulinants. Elle s’enveloppe d’un peignoir et, frissonnante, revient vers la cuisine où elle éteint le feu et accepte la mauvaise nouvelle dispensée par l’horloge : il est « 23:07 ». Comment a-t-elle perdu autant de temps ? Elle enfile un soutien-gorge au hasard, boutonne un chemisier au hasard, lisse une jupe au hasard. Elle se sentait intensément vivante dans son rêve, mais à présent, elle est aussi inerte que les œufs qui refroidissent sur une assiette. Il y a un autre miroir dans la chambre, mais elle choisit de ne pas le regarder, au cas où son impression serait justifiée et où elle serait invisible.
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Le Docteur Ronald Box soignait de nombreuses vedettes new-yorkaises du cinéma, de la télévision et de la musique. C'était un praticien reconnu, spécialisé dans les cures de désintoxication, les maladies sexuellement transmissibles, l'hépatite C et autres affections liées à la célébrité.
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En Amérique, Dieu est un dictateur bienveillant et l’avenir nécessairement radieux.
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En prenant sa place légitime parmi les personnages essentiels de la littérature, la créature de Frankenstein rejoint Tarzan, Sherlock Holmes, Pinocchio et Monte-Christo au rang de ceux qui incarnent un concept, même dans l'esprit des gens qui n'on jamais lu le livre.
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La Créature excellait dans l'horreur, mais cette horreur-ci, bien humaine, elle, dépassait de loin tout ce qu'on pouvait imaginer. Non seulement parce qu'elle ne connaissait pas de miséricorde mais parce qu'elle était perpétrée de manière rationnelle et sans obligation aucune. Elle résultait d'un choix. Cette tuerie n'entretenait aucun rapport avec la guerre et ne servait d'autre but que le mal à l'état pur. Des hommes décidaient d'éliminer leurs semblables, ils créaient de toutes pièces des motivations, des lieux et des mythes afin de satisfaire leur désir avec ordre, logique et méthode.
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