Den Doolaard

Biographie :

A. den Doolaard, pseudonyme de Cornelis Johannes George (Bob) Spoelstra jr., écrivain néerlandais.


Son père était pasteur d'une église protestante mais dès ses dix-sept ans, Bob rompt avec l'église.
Il étudie à l' H.B.S (sorte de lycée technique du secondaire) de La Haye mais lorsque son père décède il devient comptable à la Bataafse Petroleum Maatschappij (de 1920 à 1928).

En 1926 il publie ses premiers poèmes. En 1928 il démissionne et entame une vie de voyages aux Balkans et en France où il fait divers petits métiers, de vendangeur à docker. Il intègre ces experiences dans ses romans et articles pour journaux.

Son biographe Hans Olink le soupçonne, dans sa biografie 'Dronken van het leven', d'avoir tué l'amant de sa première femme en 1993 en Macédoine.

Tres tôt il lance de cris d'alarme contre le fascisme montant.
Ses articles lui valent d'être expulsé d'Autriche et se refuser l'entree de l'Allemagne, la Bulgarie et l'Italie.

Lorsque l'armée allemande pénètre le territoire des Pays-Bas en mai 1940, Den Doolaard et sa femme fuient à vélo vers le sud. Il réussirent finalement à se rendre en Angleterre après avoir passé presque une année dans le France de Vichy.

A Londres Den Doolaard travaille à la radio de De Brandaris et Radio Oranje.
Apres la guerre, il s'occupe de la remise en état de Walcheren dans la province de Zélande et part ensuite aux Etats-Unis et en Yougoslavie.
En 1962 il est à la première manifestation contre la bombe atomique à Amsterdam.
A partir de 1954 la famille Spoelstra habite Hoenderloo et de là il continue d'entreprendre de nombreux voyages qu'il intègre dans ses écrits.

En 1980 parait le pamphlet Londen en de zaak van 't Sant, dans lequel il parle François van 't Sant (qui pendant la seconde guerre mondiale était la personne de confiance de la reine Wilhelmina), il y critique aussi Loe de Jong qui d'après lui
avait manqué d'esprit critique.

Den Doolaard décrit sa vie et son travail dans Het leven van een landloper. In 2011 parur la biographie Dronken van het leven (Ivre de la vie) de Hans Olink.