Nationalité : France
Né(e) à : Tours , le 09/04/1680
Mort(e) à : Villers-en-Bière , le 04/07/1754
Né(e) à : Tours , le 09/04/1680
Mort(e) à : Villers-en-Bière , le 04/07/1754
Biographie :
Philippe Néricault, de son nom de scène Destouches, est un comédien et auteur dramatique français.
Auteur prolifique, protégé à ses débuts par le Régent et élu à l'Académie française en 1723, il s'illustre par des comédies de caractère (L'Ingrat, 1712 ; L'Irrésolu, 1713 ; Le Médisant, 1715) et remporte un triomphe avec Le Glorieux en 1732.
Son autre grand succès, Le Philosophe Marié (1727), s'inscrit dans la veine des comédies attendrissantes, incarnées à la même époque par Nivelle de La Chaussée.
À la fin de sa vie, Destouches choisit de se retirer du monde, renonce à écrire des comédies et se consacre à des épigrammes contre les Philosophes.
Philippe Néricault, de son nom de scène Destouches, est un comédien et auteur dramatique français.
Auteur prolifique, protégé à ses débuts par le Régent et élu à l'Académie française en 1723, il s'illustre par des comédies de caractère (L'Ingrat, 1712 ; L'Irrésolu, 1713 ; Le Médisant, 1715) et remporte un triomphe avec Le Glorieux en 1732.
Son autre grand succès, Le Philosophe Marié (1727), s'inscrit dans la veine des comédies attendrissantes, incarnées à la même époque par Nivelle de La Chaussée.
À la fin de sa vie, Destouches choisit de se retirer du monde, renonce à écrire des comédies et se consacre à des épigrammes contre les Philosophes.
Source : Wikipedia
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Citations et extraits (4)
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Femme, votre sincérité dont vous faites parade, n'est jamais que l'effet d'une brusque incartade.
LE COMTE : J'aime la politesse.
LISIMON : Moi, je ne l'aime point, car c'est une traitresse
Qui fait dire souvent ce qu'on ne pense pas.
Je hais, je fuis ces gens qui font les délicats,
Dont la fière grandeur d'un rien se formalise,
Et qui craint qu'avec elle on ne familiarise ;
Et ma maxime à moi, c'est qu'entre bons amis
Certains petits écarts doivent être permis.
Acte II, Scène 14.
LISIMON : Moi, je ne l'aime point, car c'est une traitresse
Qui fait dire souvent ce qu'on ne pense pas.
Je hais, je fuis ces gens qui font les délicats,
Dont la fière grandeur d'un rien se formalise,
Et qui craint qu'avec elle on ne familiarise ;
Et ma maxime à moi, c'est qu'entre bons amis
Certains petits écarts doivent être permis.
Acte II, Scène 14.
Lisette
- Mais on dit qu'aux auteurs la critique est utile ...
Philinte
- La critique est aisée, et l'art est difficile.
2645 - [acte II, scène 5]
- Mais on dit qu'aux auteurs la critique est utile ...
Philinte
- La critique est aisée, et l'art est difficile.
2645 - [acte II, scène 5]
Quand on fait trop le grand, on paraît bien petit
« Chassez le naturel, il revient au galop. »
ARISTE.
Le devoir d’une femme est d’être complaisante.
MÉLITE.
Tranchez le mot, mon cher, dites obéissante.
Vous n’aimez d’un mari que son autorité ;
Je lui dois immoler toute ma liberté.
(Acte I, scène 6)
Le devoir d’une femme est d’être complaisante.
MÉLITE.
Tranchez le mot, mon cher, dites obéissante.
Vous n’aimez d’un mari que son autorité ;
Je lui dois immoler toute ma liberté.
(Acte I, scène 6)
Le véritable honneur est moins présomptueux ;
Il ne se vante point, il attend qu'on le vante ;
Et c'est la vanité, qui, lasse de l'attente,
Et qui, fière des droits qu'elle sait s'arroger,
Croit obtenir l'estime en osant l'exiger.
Mais, loin d'y réussir, elle offense, elle irrite,
Et ternit tout l'éclat du plus parfait mérite.
Il ne se vante point, il attend qu'on le vante ;
Et c'est la vanité, qui, lasse de l'attente,
Et qui, fière des droits qu'elle sait s'arroger,
Croit obtenir l'estime en osant l'exiger.
Mais, loin d'y réussir, elle offense, elle irrite,
Et ternit tout l'éclat du plus parfait mérite.
PHILINTE
La critique est aisée et l'art est difficile.
C'est là ce qui produit ce peuple de censeurs,
Et ce qui rétrécit les talents des auteurs.
La critique est aisée et l'art est difficile.
C'est là ce qui produit ce peuple de censeurs,
Et ce qui rétrécit les talents des auteurs.
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