Souvent accusée de conservatisme et de bigoterie, Christina Rossetti a pourtant fait montrer d'une excentricité et d'une subversion insoupçonnées. Certes, elle a refusé de signer une pétition en faveur du droit de vote des femmes, mais en précisant que le suffrage seul ne suffirait pas à protéger les intérêts des femmes, et que "la représentation des femmes au Parlement serait plus conforme aux objectifs du mouvement des femmes".