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4.04/5 (sur 24 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Coxhoe Hall , le 06/03/1806
Mort(e) à : Florence , le 29/06/1861
Biographie :

Elizabeth Barrett Browning, née le 6 mars 1806 à Coxhoe Hall, dans le comté de Durham, et décédée le 29 juin 1861 à Florence, est une poétesse, essayiste et pamphlétaire anglaise de l'ère victorienne.

Sa vie bascule lorsque, à la fin de son adolescence, elle est frappée par une paralysie sans doute d'origine psychosomatique, aggravée par la perte de sa mère en 1828 et, surtout, par le décès tragique, en 1840, de son frère préféré, Edward. Elle vit alors en recluse dans sa chambre du 50, Wimpole Street à Londres, auprès d'un père à l'affection tyrannique envers ses enfants auxquels il entend imposer le célibat.

Le poète Robert Browning, ébloui par la lecture d'un recueil de ses poèmes, entreprend avec elle une correspondance qui devient vite amoureuse. Au bout de deux ans, le couple se marie clandestinement et s'enfuit en Italie, où il réside jusqu'à la mort d'Elizabeth en 1861.

Elizabeth Barrett Browning est surtout connue pour deux œuvres, Sonnets from the Portuguese (« Sonnets portugais ») dans lequel elle chante son amour naissant, puis triomphant, pour Robert Browning, et Aurora Leigh, long roman en vers où elle aborde des problèmes historiques, sociaux et politiques, mais aussi retrace l'itinéraire personnel, intellectuel et moral d'une artiste revendiquant sa féminité et l'accomplissement de sa vocation.
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Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Elizabeth_Barrett_Browning
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Elizabeth Barrett Browning
Le véritable amour est une étoile dont le rayon révèle à l'âme humaine les belles choses de l'existence.
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Dis encore que tu m’aimes, une fois de
Plus encore. Bien que le mot répété
Te paraisse une chanson de coucou.
Souviens-toi que jamais sur les collines,
Vallées ou bois, sans accents de coucou
Ne vient le printemps dans toute sa verdure.
Aimé, dans l’obscurité accueillie
Par l,esprit du doute, par le doute blessée
Je t’implore… « Dis que tu m’aimes. » Qui peut craindre
Trop d’étoiles, quand chacune tourne au ciel -
Trop de fleurs, quand chacune couronne l’an?
Dis que tu m’aimes… aimes… aimes - sonne l’écho
D’argent! - pour te rappeler seulement
De m’aimer en silence, de ton âme.
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La face du monde a changé, je crois,
Depuis que j’entendis les pas de ton âme
Glisser doucement près de moi, comme
S’ils me dérobaient au terrible gouffre
De la mort, d’où - moi qui pensais sombrer -
Je fus rattrapée par l’amour, et appris
À nouveau la vie. La coupe du sort,
Par Dieu offerte, je la bois volontiers
Et loue sa douceur, toi à mes côtés.
Les noms des pays, des cieux ont changé
Car tu es ou tu seras, ici ou là;
Ce luth et cette chanson… aimés hier,
(Le chœur des anges le sait) ne sont plus chers
Que parce que ton nom danse en leurs paroles.
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Puisque tu as le pouvoir et la grâce
De regarder au delà de mon masque,
(Que les années ont blanchi sous leur pluie),
Et de voir le vrai visage de mon âme,
Témoin pâle et las du cours de la vie!-
Puisque avec foi et amour tu saisis,
Au delà de la torpeur de cette âme,
L'ange patient attendant une place
Dans les cieux!-puisque ni péché ni peine,
Ni le joug de Dieu, ni la mort voisine,
Ni tout ce dont les autres se détournent,
Ni tout ce qui me retourne en moi-même,
Rien ne te rebute...Cher, apprends-moi à
Répandre la gratitude comme le bien.
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Extraits : sonnets 38 :

Quand d'abord il m'embrassa, ce furent les
Doigts de la main avec laquelle j'écris ;
Et, depuis lors, elle est plus pure et blanches...
Lente aux saluts mondains... vive à dire "chut",
Quand les anges parlent. D'Améthystes ici
Ne saurais porter, plus claire à mes yeux,
Que ce premier baiser. Le second, plus
Altier, chercha mon front, et le manqua,
Tombant sur mes cheveux. Ô récompense !
Ce fut le chrême de l'amour, précédé
De sa suave couronne sanctifiante.
Le troisième sur mes lèvres se clôt en
Pourpre apparat : depuis, en vérité,
Je suis fière et dis, "Mon amour, mon bien."
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Elizabeth Barrett Browning
Dieu répond parfois prestement et soudainement à notre prière, nous lançant au visage la chose que nous avions demandée :un défi avec un cadeau dedans.
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How do I love thee? Let me count the ways.
I love thee to the depth and breadth and height
My soul can reach, when feeling out of sight
For the ends of being and ideal Grace.

XLIII - How do I love thee? Let me count the ways.

I love thee to the level of every day’s
Most quiet need, by sun and candlelight.
I love thee freely, as men strive for Right;
I love thee purely, as they turn from Praise.

I love thee with the passion put to use
In my old griefs, and with my childhood’s faith.
I love thee with a love I seemed to lose

With my lost saints. I love thee with the breath,
Smiles, tears, of all my life; and, if God choose,
I shall but love thee better after death.
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Elizabeth Barrett Browning
Comment je t’aime?...


Comment je t’aime? Laisse m’en compter les formes.
Je t’aime du fond, de l’ampleur, de la cime
De mon âme, quand elle aspire invisible
Aux fins de l’Etre et de la Grâce parfaite.
Je t’aime au doux niveau quotidien du
Besoin, sous le soleil et la chandelle.
Je t’aime librement, comme on tend au Droit;
Je t’aime purement, comme on fuit l’Eloge.
Je t’aime avec la passion dont j’usais
Dans la peine, et de ma confiance d’enfant.
Je t’aime d’un amour qui semblait perdu
Avec les miens – je t’aime de mon souffle
Rires, larmes, de ma vie ! – et , si Dieu choisit,
Je t’aimerai plus encore dans la mort.
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"Si tu dois m'aimer, que ce soit pour rien
Sinon pour l'amour en soi. Ne dis pas
" Je l'aime pour son sourire... son allure... sa façon
De parler si douce... sa finesse de pensée
Qui convient à la mienne, et suscita
Tel jour un bien-être fugitif et charmant -
Car ces choses en elles-mêmes, Aimé, peuvent
Changer, ou changer pour toi - et l'amour
Ainsi construit peut être ainsi détruit.
Ne m'aime pas par pitié pour mes larmes -
Qui jouit longtemps de ton soutien pourrait
Sécher ses pleurs, et perdre ton amour !
Mais aime-moi pour l'amour en soi, pour
Qu'à jamais tu m'aimes, d'un amour sans fin. "
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L'amour inspiré par la lecture des poèmes de la jeune femme était sans doute pure affaire de tête ; après cette entrevue c'était bien d'un amour complet, ardent et absolu qu'il s'agit entre eux. Qui dira s'il doit être expliqué par les similitudes de ces deux êtres de génie ou par leurs différences ?
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