Car l'âme est précieuse encore plus que le corps,
Et précieux est l'esprit plus encore que l'âme,
Et la divinité plus cachée que l'esprit.
De la beauté de l'âme, le corps se revêtira
Quand surviendra la fin
L'âme revêtira la beauté de l'esprit,
L'esprit revêtira en son visage même,
La Majesté divine.
Le corps au rang de l'âme se verra élevé,
l'âme au rang de l'esprit,
L'esprit à la hauteur où est la Majesté....
Louange à toi, fils d’une substance cachée, parce que, par les plaies cachées et les tourments d’une femme affligée d’un flux de sang, ta guérison cachée était annoncée, et les gens voyaient la divinité invisible à travers une femme visible. Tandis que le Fils guérissait, sa divinité apparaissait et la guérison de la femme atteinte d’un flux de sang manifestait sa foi. Elle faisait de lui l’objet de sa prédication, mais elle était elle-même prêchée avec lui; vérité et hérauts de la vérité étaient ensemble proclamés. De même que cette femme était témoin de sa divinité, il était, lui, témoin de sa foi.
La femme lui a donné sa foi en gage et, en récompense, il lui a donné la santé. La foi de la femme ayant été publique, sa guérison fut prêchée ouvertement. Parce que la puissance du Fils avait brillé et qu’elle l’avait magnifié, les médecins et leurs remèdes furent confondus. Il apparut combien la foi dépassait l’art, et la puissance cachée les remèdes visibles. Avant que ne soient exposées les pensées de la femme, Notre-Seigneur les a connues, alors qu’on croyait qu’il ne connaissait même pas cette personne. Elle avait interrogé les disciples, qui cherchaient un prétexte pour la mépriser. Mais le Seigneur ne permit pas à ses disciples de la mépriser. Il semblait ne pas savoir, puisqu’il demanda qui l’avait touché (Lc 8, 45); il était pourtant conscient des choses secrètes, lui qui ne l’a guérie qu’à cause de sa foi en lui. Il a vu d’abord la foi cachée de la femme; ensuite il lui a accordé une guérison manifeste. S’il voyait une foi invisible, combien plus une humanité visible.
Les pharisiens et les scribes murmurent, et disent que vous mangez et buvez avec les pécheurs et les publicains (Lc 5, 30). Et Notre-Seigneur répondit: Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais les malades, et je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs (Lc 5, 31-32). Sans aucun doute, il y avait en Israël des gens sains et justes; ce n’était pas à eux surtout que s’adressait l’effort ardu de Jésus en vue de guérir les hommes et de les justifier. Parmi les païens eux-mêmes, il y avait aussi des gens sains et justes aux yeux du Créateur. Ce ne sont pas eux qui ont le plus urgent besoin de celui (le Christ) qui vient maintenant, car "ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin de médecin", ni les justes de la grâce.
(V, 12) Heureux qui méritera
De le recevoir (l’Eden),
Sinon par justice,
Du moins par bonté,
Sinon à cause de ses œuvres,
Du moins par pitié !
(I. 3) J'aborderai donc radieux,
l'histoire du Paradis.
Brève en est la lecture,
mais riche en est l'étude.
(II. 1-2) Porte de l’examen,
Amoureuse des hommes (…)
Forge-toi, prends la clé.
La Porte accourt vers toi
(IX, 10) Car au spirituel
Convient mets spirituels
(VIII, 7) Sens et connaissance.
Au jour de la résurrection,
Le corps et tous ses sens,
En sa perfection, entrera.
(I. 12) Mais Abraham de grande pitié,
Qui de Sodome eut tant pitié,
Ici est sans pitié
Pour qui fut sans pitié.
(VII, 31) Le dieu de l’homme, c’est son prochain