eux qui vont aujourd’hui tranquillement à l’école de leur village et qui reçoivent en quelque sorte pour rien les leçons d’un homme instruit, honnête et très souvent capable de remplir une meilleure place, ceux-là ne se figurent pas combien d’autres, avant la Révolution, auraient envié leur sort. Ils ne se figurent pas non plus la joie d’un pauvre garçon, comme moi, lorsque M. le curé voulait bien me recevoir, et je me dis :- Tu sauras lire, écrire ; tu ne vivras pas dans l’ignorance, comme tes pauvres parents !