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4.11/5 (sur 19 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Eric de L'Estoile a 45 ans, il est directeur logistique dans un grand groupe international, est un passionné depuis sa jeunesse de SF, policiers, thrillers et BD.
Il vit en Normandie. Pas de traces ! est son premier roman.

Source : Decitre
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Bibliographie de Éric de L`Estoile   (5)Voir plus

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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
La relation John et Cynthia est très ... étonnante, surprenante, destructrice jusqu'à "l'overdose" "fatalement" troublante !!!

Graciane/ l'Artiste (Leblanc) une relation ... Artistiquement obsessionnelle p 103 "Un verre de vin rouge à la main, les yeux perdus entre l'horizon bleu et ses derniers croquis, Leblanc
se perdait dans les méandres de son obsession. Sur son chevalet, des esquisses du corps de Graciane, mais sans son visage. Toujours ce flash envoûtant du voile collé contre son pubis et ses cuisses, comme une invitation refoulée, une séduction savamment diffusé". ... une femme qui ignorait cette fascinante pulsion qu'étaient l'amour et le sexe. Rien de paraissait la tirer de cette léthargie mélancolique, de cet ennui profond de la vie où, ayant tout, elle n'avait en fait aucun désir. En même temps, elle le fascinait, mélange de sensualité intériorisée et de séduction frustrée. Un être insaisissable, fuyant, mystérieux. Il prit une autre toile, s'attaqua au visage. Il tenta de se remémorer la courbe de ses joues, l'arrondi de ses lèvres entrouvertes, la finesse de son nez, ses cheveux. Et surtout ce regard. Perdu, évanescent, lointain. Troublant, désirable, empreint de crédulité et désœuvrement. Graciane se dilatait dans le vin rouge, il n'arrivait pas à s'arrêter. Il déchira la première esquisse, prit une toile plus grande, traça les contours d'un geste plus précis, rageur. La victime devenait tigresse, ses traits se tendaient, se durcissaient, torturés par la mort et la violence de la vie. Il suivait à grands coups
de pinceau fugaces, formant, étirant, entrant dans sa composition avec une pulsion exacerbée.
En sueur, il stoppa son combat, éreinté, le corps couvert de coups de pinceau comme autant de griffures. Comme après avoir fait l'amour."
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Mort pour avoir un jour croisé la route de quatre généraux et d'un photographe. Quatre jeunes hommes fiers et arrogants, qu'un simple cliché a broyés dans la tourmente de l'histoire.
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Célibataire et fin gourmet, elle adorait loger chez lui le temps d’un week-end ou d’une semaine pour profiter à fond de l’homme et de sa cuisine. Il ne demandait jamais rien, ne s’offusquait de rien. Cynthia descendit rapidement l’escalier et l’attrapa par le bras. Elle avait entendu dire par des bruits de couloir qu’il se trouvait disponible depuis peu. Il la serra contre lui d’un air complice. Sans ambages, elle lui murmura quelques mots à l’oreille et il hocha la tête.
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L'Artiste ... un bien étrange personnage ... mais très attachant !! p 73 "vous savez pourquoi on l'appelle l'Artiste ? ... Il travaille pour la DCRI ... il a si j'ai bien compris, un statut un peu particulier. Appelez cela, un "free-lance", un intérimaire, ce que vous voudrez. Il travaille à l'affaire. IL est envoyé partout en France lorsqu'un crime touche de trop près les politiciens, les grands fonctionnaires ou les grands patrons.

... il a un flair incroyable pour dénouer une affaire, mais en plus, il est en dehors du circuit. Il n'a rien à craindre pour sa carrière. Il ne peut donc subir aucune pression, aucune menace, d'où qu'elles viennent. ... L'Artiste n'a que faire d'éventuelles sanctions. - D'où vient son surnom d'Artiste ? - C'est un virtuose des affaires criminelles.
Il a l'art de démêler le faux du vrai. Sa vérité prend souvent le système judiciaire à revers. On raconte aussi que dans sa vie privée, son autre vie, c'est un artiste peintre et un lecteur invétéré. Il a même résolu des affaires de meurtres en trouvant quel livre avait influencé le criminel."
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L'histoire est parfois ironique. Elle fait un pied de nez à la bonne volonté de ces idéalistes qui n'arrivent pas à changer la face du monde.
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Décidément, elle ne s’habituait ni à la météo ni aux cadavres. Chaque rencontre avec la mort lui insufflait une rage folle qui la perturbait. Elle savait que le jour où elle ne ressentirait plus rien, le jour où elle serait lassée, indifférente, elle serait morte. Une boule d’appréhension noua son ventre. Elle passa la main sur son blouson de cuir pour évacuer les gouttes de pluie, lissa ses cheveux et se concentra sur sa tâche. Les spécialistes de l’Identité judiciaire n’allaient pas tarder à se pointer pour relever les indices. Elle devait dresser l’état des lieux, prendre les premières photos, faire un rapport circonstancié, noter l’adresse du témoin qui avait signalé l’incendie. Elle mania son reflex numérique avec dextérité, fermant les yeux de dégoût lorsqu’elle croisa ceux de sa victime dans le viseur.
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Anastasia/ l'Artiste ... une relation pleine d'amour, de compromis, de poésie et de douceur ... p 209 " Elle rapprocha son visage, l'embrassa avec fougue, le repoussant sur le canapé. Elle s'allongea sur lui, ses cheveux autour de sa tête, leurs jambes entremêlées.
- Fais moi l'amour maintenant, souffla-t-elle d'une voix de plus en plus haletante, happée entre le désir et les larmes. Aime-moi.
Et si tu penses à elle, alors donne-moi tout ce que tu as, tout ce que tu as pu imaginer d'elle. Je veux que tu poses tes lèvres, tes mains, partout où tu aurais voulu le faire pour elle. Et quand tu auras fini, je veux que tu fasses dix fois mieux pour moi ! Comme ça, si elle t'a fait autant d'effet, tu auras le sentiment de faire l'amour à deux femmes, mais je serai la seule à en profiter."
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La silhouette de l’officier de police s’était imprimée dans son esprit embrouillé. Elle devinait son corps élancé et musclé, aux épaules larges. Elle se dirigea laborieusement vers sa chambre. Devant la grande glace de sa penderie, elle flotta comme dans un rêve vaporeux. Elle voyait son propre corps se confondre avec celui de l’officier. Sa respiration se fit haletante. Elle ôta sa djellaba et se mira dans la glace, appréciant un physique qu’elle paraissait avoir oublié. Ses mains flottèrent timidement sur ses hanches et ses seins. Elle s’allongea dans l’immense lit moelleux, et se recroquevilla sur elle-même, une main entre ses cuisses. Des larmes coulèrent de ses yeux clos, mélange de honte, de plaisir et de mort, d’obsessions et de renouveau.
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Elle prenait visiblement plaisir à se moquer des officiers de police, trop heureuse de changer l’humeur morbide de la maison. Elle posa son couteau sur le plan de travail, et se dirigea lentement vers un placard, laissant dans son sillage un léger parfum. La Djellaba en mousseline se déplaça plus lentement, et se moula un court instant sur le ventre et les cuisses de Graciane, enflammant le regard de Leblanc, avant que la pesanteur ne lui rende sa légèreté. Elle extirpa les clés d’un tiroir et les tendit au capitaine. Leurs mains s’effleurèrent. Leblanc ne sourcilla pas, remarquant les yeux dilatés et rougis. Les effets secondaires des somnifères. Les voix lancinantes des chœurs suintaient du casque autour de son cou.
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La vigueur du jeune officier était largement plus séduisante que celle du cadavre, et la boule dans son ventre se réchauffa brutalement pour faire face à une autre envie beaucoup plus excitante. Elle aimait humer le cuir fauve à l’odeur virile, mélange de sueur et de feu, véritable fourrure animale. Elle sortit son plus beau sourire. Pour déchanter de suite. À son approche, il ouvrit la visière de son casque, retira ses gants. Alors, elle vit l’alliance qui brillait comme une ceinture de chasteté. Elle soupira. Quel gâchis ! Encore un homme dévoué à une seule femme. Dommage pour les autres !
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