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4.12/5 (sur 55 notes)

Nationalité : Autriche
Né(e) à : Vienne , le 08/05/1899
Mort(e) à : Fribourg , le 23/03/1992
Biographie :

Friedrich Hayek, né Friedrich August von Hayek (8 mai 1899, Vienne – 23 mars 1992, Fribourg), est un philosophe et économiste de l'École autrichienne, promoteur du libéralisme, opposé au socialisme et à l'étatisme.

Sa pensée est connue à travers son livre La Route de la servitude, publié en 1944. Il a reçu le « Prix Nobel » d'économie en 1974 pour « ses travaux pionniers dans la théorie de la monnaie et des fluctuations économiques et pour son analyse de l'interdépendance des phénomènes économique, social et institutionnel ».

Hayek s'est intéressé à de nombreux champs de la connaissance humaine, comme l'économie, le droit, la psychologie, la philosophie ou la science politique. Il est l'auteur d'ouvrages de philosophie politique comme La Constitution de la liberté (1960) ou Droit, législation et liberté (1973-1979), ouvrages significatifs du libéralisme contemporain.
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Friedrich August von Hayek discusses economics and philosophy with students at Stanford University in the 1970's.


Citations et extraits (73) Voir plus Ajouter une citation
Friedrich A. Hayek
Il serait un mauvais économiste celui qui ne serait qu’économiste.
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Dans la société de concurrence le pauvre a beaucoup moins de possibilités que le riche, c'est entendu. Il n'en est pas moins vrai que dans cette société le pauvre est quand même plus libre qu'une personne disposant d'un plus grand bien-être matériel dans un autre genre de société. Sous le régime de la concurrence, l'homme qui part de zéro a beaucoup moins de chance d'acquérir une grande richesse que l'homme doté d'un héritage important, mais il peut y parvenir. Et c'est seulement dans la société de concurrence que ce résultat dépend uniquement de lui et non pas des faveurs des puissants. Nous avons oublié ce que signifie le manque de liberté. C'est pour cela que nous ne tenons pas compte d'un fait élémentaire : un ouvrier non spécialisé a en Angleterre plus de possibilités d'organiser sa vie à son goût que, par exemple, un petit patron en Allemagne ou qu'un ingénieur bien payé en Russie. Qu'il s'agisse de changer de travail ou de résidence, de passer ses loisirs selon ses idées ou d'émettre ses opinions personnelles, notre ouvrier ne rencontre pas d'obstacles absolus, n'encourt pas de risques pour sa sécurité physique et pour sa liberté. Il paie plus ou moins cher pour satisfaire ses penchants, mais n'est pas astreint, par l'ordre d'un supérieur, à s'employer à une certaine tâche et à vivre dans un endroit défini.
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Friedrich A. Hayek
Si nous convenons que le problème économique de la société concerne principalement une adaptation rapide à des changements dans un temps et un lieu particuliers, les décisions finales doivent revenir à des personnes connaissant bien ces circonstances, les changements pertinents à mettre en oeuvre et les ressources immédiatement disponibles pour les réaliser.
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S'il y avait des hommes omniscients, si nous pouvions connaître tout ce qui affecte non seulement l'accomplissement de nos souhaits présents, mais aussi ce que seront nos besoins et désirs à l'avenir, il n'y aurait guère de raisons de plaider pour la liberté.
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L’État possède donc un domaine d’activité vaste et incontestable : créer les conditions dans lesquelles la concurrence sera la plus efficace possible, la remplacer là où elle ne peut être efficace, fournir les services qui, comme l’a dit Adam Smith, « tout en présentant les plus grands avantages pour une collectivité importante, sont toutefois d’une nature telle que le profit ne saurait en rembourser le coût à aucun individu ou petit groupe d’individus ». Il n’y a pas de système rationnellement soutenable dans lequel l’État ne ferait rien.
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Bien évidemment, des émetteurs différents se livreraient concurrence pour la qualité de leurs monnaies offertes au crédit ou à la vente. Une fois qu’ils auraient fait preuve de leur capacité à offrir des monnaies mieux adaptées au besoin du public que celles jamais fournies par aucun gouvernement, il n’y aurait alors plus d’obstacle pour que celles-ci soient préférées de manière générale aux monnaies d’Etat, AU MOINS DANS LES PAYS OU L’ON AURAIT SUPPRIME TOUTES LES BARRIERES LEGALES A LEUR USAGE.
(Ch. IX, De la concurrence entre banques émettant des monnaies différentes, p. 86)
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La principale fragilité supposée de l’ordre du marché – la récurrence de périodes de chômage de masse – est toujours désignée par les socialistes ainsi que par d’autres critiques comme un défaut intrinsèque et impardonnable du capitalisme. Cela apparaît en vérité comme LE COROLLAIRE D’INTERVENTIONS GOUVERNEMENTALES visant à EMPECHER LES ENTREPRISES PRIVEES DE S’ETABLIR LIBREMENT POUR OFFRIR UNE MONNAIE APTE A GARANTIR LA STABILITE.
[…] la politique monétaire est bien davantage susceptible de causer plutôt que de remédier à une dépression […]
L’instabilité passée de l’économie de marché résulte du fait que LE REGULATEUR LE PLUS IMPORTANT DES MECANISMES DE MARCHE, à savoir LA MONNAIE, n’a PAS PU ETRE LUI-MEME LE FRUIT D’UN PROCESSUS DE MARCHE.
(Ch. XVIII, La politique monétaire ni souhaitable ni possible, p. 181-182)
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Tant que nous n’aurons pas restauré une situation dans laquelle les gouvernements (ainsi que les autres autorités publiques) savent que s’ils dépensent trop ils seront, comme quiconque autre, incapables de satisfaire à leurs obligations, il n’y aura aucune pause dans ce processus qui, PAR LA SUBSTITUTION DE L’ACTIVITE COLLECTIVE A L’ACTIVITE PRIVEE, MENACE D’ETOUFFER L’INITIATIVE INDIVIDUELLE. Sous la démocratie illimitée actuelle, dans laquelle le gouvernement a le pouvoir conférer des bénéfices matériels spéciaux à des groupes particuliers, il est CONTRAINT D’ACHETER LE SOUTIEN D’UN NOMBRE SUFFISANT D’ENTRE EUX AFIN DE CONSTITUER UNE MAJORITE.
(Ch. XXI, Les effets des finances et des dépenses publiques, p. 216)
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The curious task of economics is to demonstrate to men how little they really know about what they imagine they can design. To the naive mind that can conceive of order only as the product of deliberate arrangement, it may seem absurd that in complex conditions order, and adaptation to the unknown, can be achieved more effectively by decentralizing decisions and that a division of authority will actually extend the possibility of overall order. Yet that decentralization actually leads to more information being taken into account.
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L’idée de priver le gouvernement de son monopole d’émission monétaire ainsi que de son pouvoir de conférer à toute monnaie le cours légal pour le paiement de toute dette a d’abord été avancée ici car les gouvernements ont invariablement et inévitablement abusé grossièrement de ce pouvoir à travers toute l’histoire, et dès lors perturbé gravement les mécanismes d’auto-ajustement du marché. Mais il est possible que couper le robinet qui fournit sans cesse au gouvernement des liquidités additionnelles pour son propre usage apparaisse en outre important pour stopper la TENDANCE INHERENTE D’UN GOUVERNEMENT ILLIMITE A CROITRE INDEFINIMENT, ce qui est devenu pour le futur de la civilisation un danger aussi menaçant que la MEDIOCRITE DE LA MONNAIE QU’IL A PRODUITE. Un coup d’arrêt ne peut être mis au processus d’achat par les gouvernements du soutien de majorités - en accordant des faveurs spéciales à un nombre toujours croissant de groupes pourvus d’intérêts particuliers – que SI LA POPULATION VENAIT A PERCEVOIR QU’ELLE PAIE EN TAXES DEGUISEES […] TOUTE LA MONNAIE QUE LE GOUVERNEMENT EST EN MESURE DE DEPENSER.
(Ch. XXI, Les effets des finances et des dépenses publiques, p. 218)
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