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Citations de Federico Garcia Lorca (441)


Federico Garcia Lorca
Se taire et brûler de l'intérieur est la pire des punitions qu'on puisse s'infliger.
(Callar y quemarse es el castigo más grande que nos podemos echar encima.)

NOCES DE SANG.
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Federico Garcia Lorca
Dans ce monde, moi je suis et serai toujours du côté des pauvres. Je serai toujours du côté de ceux qui n’ont rien et à qui on refuse jusqu’à la tranquillité de ce rien.
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Federico Garcia Lorca
Que te dirais-je de la poésie ? Que dirais-je de ces nuages, de ce ciel ? Les voir, les voir, les voir... et rien de plus. Tu comprendras qu'un poète ne peux rien dire de la Poésie. Laissons cette tâche aux critiques et aux professeurs. Mais ni toi, ni moi, ni aucun poète, nous ne savons ce qu'est la Poésie.
La voici ; regarde. je porte le feu dans mes mains. je le comprends et je travaille parfaitement avec lui, mais je ne peux en parler sans littérature.

Dialogue avec Gerardo Diego.
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Federico Garcia Lorca
Rien n'est plus vivant qu'un souvenir.
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Aujourd'hui tremble en mon cœur
Un vague frisson d'étoiles
Et toutes les roses sont
Aussi blanches que ma peine.

CHANSON D'AUTOMMNE.
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Federico Garcia Lorca
En ces moments dramatiques que vit le monde, l'artiste doit pleurer et rire avec son peuple. Il faut laisser là le bouquet de lys et se plonger dans la boue jusqu'à la ceinture pour aider ceux qui cherchent les lys.
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Federico Garcia Lorca
Je veux pleurer parce que ça me plait,
comme pleurent les enfants du dernier banc,
car je ne suis pas un poète, ni un homme, ni une feuille,
mais un pouls blessé qui tourne autour des choses de l'autre côté.

Poème double du lac edem
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Federico Garcia Lorca
Débarrassez-vous de la tristesse et de la mélancolie.
La vie est douce, elle est courte et nous devons en profiter maintenant.
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Federico Garcia Lorca
Celui qui danse chemine sur l'eau et à l'intérieur d'une flamme.
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La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !
(p. 80) La maison de Bernarda Alba
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Rumeur.
Dût-il ne rester que la rumeur.

Arôme.
Dût-il ne rester que l'arôme.

Mais arrache-moi le souvenir
et la couleur des heures anciennes.

CHANSONS, Chansons Pour Finir : Angoisse de statue.
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Federico Garcia Lorca
Toutes les choses ont leur mystère, et la poésie, c’est le mystère de toutes choses.
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Federico Garcia Lorca
« Moi, si j’avais faim et me trouvais dans la rue, je ne demanderais pas un pain mais un demi-pain et un livre. »
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Tu voulais que je te dise
le secret du renouveau.
Mais je garde le secret
tout autant que le sapin.

Arbre dont les mille doigts
indiquent mille chemins.

Je ne te dirai jamais, mon amour,
pourquoi si lentement le fleuve coule.

Mais je mettrai en ma voix d'eau dormante
le ciel cendré de tes regards.

Tourne autour de moi, ma brune,
et prends bien garde à mes feuilles.
Tourne encore, tourne toujours
jouant à la noria de l'amour.

Quand je le voudrais, je ne puis te dire,
hélas, le secret du renouveau.

CHANSONS, Amour : Idylle.
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Que fais-tu, toi, peuplier ?
Je ne veux rien te dire.
Je ne puis que trembler !

CHANSONS, Chansons Pour Finir : Onde, où t'en vas-tu ?...
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PAYSAGE

Les étoiles éteintes
Emplissent de cendres la rivière
Froide et verte.

La source n'a plus de tresse
Et se sont brûlés les nids
Invisibles.

Les grenouilles font du filet d'eau
Une syrinx enchantée
Désaccordée.

La lune sort de la montagne
Avec sa face débonnaire
De grosse mère.

Une étoile lui fait la nique
De sa logette de saphir
Enfantine.

La lumière rose pâle
Rend touchant l'horizon
Du mont.

Je note que le laurier en a
Assez d'être poétique
Et prophétique.

Comme nous l'avons toujours vu,
L'eau s'écoule en dormant
Et souriant.

Tout pleure, par habitude,
La campagne se lamente sans
S'en rendre compte.

Moi, pour rester dans le ton,
Je dis, poseur :
Mon pauvre cœur !

Mais une lourde tristesse
Teint mes lèvres souillées
De péchés.

Au-delà du paysage
Je vois en moi un trou profond
Comme la tombe.

Une chauve-souris m'apprend
Que le soleil se couche dolent
À l'occident.

Pater Noster pour mon amour
(Plainte des peupliers
Et des futaies.)

Dans la braise du soir
Je vois mes yeux au fond
Tels des milans.

Et je dépeigne mon âme
Tuée à coups d'égratignures
De regards perdus.

Voici la nuit et les étoiles
Qui transpercent la rivière
Froide et verte.
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Federico Garcia Lorca
La poésie, c’est quelque chose qui marche par les rues.
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CARREFOUR

Ô la douleur de sentir
Son poème à la distance
De la passion, son cerveau
Maculé de taches d'encre !

La douleur de n'avoir point
La fantastique chemise
De l'homme heureux : une peau
— Robe de soleil — brunie !

(Tout autour de mes regards
Un essaim de lettres tourne.)

Quelle douleur que la vieille
Douleur de la poésie,
Cette douleur insistante
Et si loin de l'eau limpide !

Douleur de se lamenter
Pour aspirer le lyrisme !
Douleur de fontaine aveugle
Et de moulin sans farine !

Douleur d'être sans douleur,
Tandis que s'en va la vie
Sur les herbes incolores
D'une venelle indécise !

La douleur la plus profonde
Est la douleur de la joie,
Soc qui ouvre les sillons
Où fructifient les larmes !

(Sur un sommet de papier
La froide lune se penche.)
Douleur de la vérité !
Hélas, douleur du mensonge !


ENCRUCIJADA

¡ Oh, qué dolor el tener
versos en la lejanía
de la pasión, y el cerebro
todo manchado de tinta !

¡ Oh, qué dolor no tener
la fantástica camisa
del hombre feliz : la piel,
alfombra de sol, curtida !

(Alrededor de mis ojos
bandadas de letras giran.)

¡ Oh, qué dolor el dolor
antiguo de la poesía,
este dolor pegajoso
tan lejos del agua limpia !

¡ Oh dolor de lamentarse
por sorber la vena lírica !
¡ Oh dolor de fuente
ciega y molino sin harina !

¡ Oh, qué dolor no tener
dolor y pasar la vida
sobre la hierba incolora
de la vereda indecisa !

¡ Oh el más profundo dolor,
el dolor de la alegría,
reja que nos abre surcos
donde el llanto fructifica !

(Por un monte de papel
asoma la luna fría.)
¡ Oh dolor de la verdad !
¡ Oh dolor de la mentira !
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Sonnet de la douce plainte

J'ai peur de perdre la merveille
de tes yeux de statue, et l'accent
que, pendant la nuit, pose sur ma joue
la rose solitaire de ton haleine.
J'ai peine à n'être en cette rive
qu'un tronc sans branches; et ce qui me désole
est de ne pas avoir la fleur, pulpe ou argile,
pour le ver de ma souffrance.
Et si toi tu es mon trésor occulte,
si tu es ma croix, ma douleur mouillée,
si je suis le chien de ton domaine,
ne me laisse pas perdre ce que j'ai gagné
et décore les eaux de ton fleuve
avec les feuilles de mon automne désolé.
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“AÏE!

Le cri laisse dans le vent
une ombre de cyprès.

(Laissez moi dans ce champ,
pleurer.)

Tout s’est brisé dans le monde
il ne reste que le silence.

(Laissez moi dans ce champ,
pleurer.)

L’horizon sans lumière
est mordu de brasiers.

(Je vous ai déjà dit de me laisser
dans ce champ,
pleurer.)”
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