Dans les années soixante, à Tizi-Ouzou, comme dans tout le reste de l'Algérie, c'est au cinéma que nous faisions notre apprentissage de la vie : Comment se débrouiller pour se sortir des situations difficiles ? Comment se venger ? Comment échapper à la police ? Faire un noeud de cravate ? Comment se brosser les dents sans tacher le col de sa chemise ? Comment réussir un hold-up proprement ? Comment résister à un interrogatoire… Chaque film était une occasion de nous instruire. Mais, quelquefois, certaines situations nous posaient des problèmes insolubles.
(incipit de la nouvelle "Le dernier chameau")