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4.22/5 (sur 48 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 24/04/1918
Mort(e) à : New York , le 03/11/1988
Biographie :

Professeur de littérature anglaise et de rhétorique à l'Université de New-York (John Jay College of Criminal Justice), Flora Rheta Schreiber a été conseiller à la radio et à la télévision.

Elle a été vice-présidente de la Société des écrivains de magazine.

Egalement journaliste, elle a fait des articles et reportages sur les Présidents Américains : Harry S. Truman, Dwight David Eisenhower, John Kennedy, Richard Nixon.

Responsable de la rubrique psychiatrique de la revue "Science Digest" pendant 5 ans, elle est l'auteur d'articles et d'ouvrages courronnés par des prix.

Flora Rheta Schreiber a consacré sept années de recherches pour écrire son plus célèbre livre : "Sybil" (1973).

Source : http://www.lisons.info
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Bibliographie de Flora Rheta Schreiber   (3)Voir plus

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
à vingt-deux ans, ayant donc atteint depuis un certain temps l'âge adulte, ayant d’autre part obtenu un quotient intellectuel de 170 lors des tests d’intelligence, elle aurait dû considérer comme normal d’être traitée en adulte intelligente. Or, elle ne se sentait jamais ni l’une ni l’autre auprès de sa mère ni même auprès de son père. Ses parents étaient dans la quarantaine quand elle était née ; elle n'avait jamais connu sa mère autrement qu’avec des cheveux gris. Elle supposait que c’était cette relationIsaac-Abraham entre elle et ses parents, ce fossé large de deux générations au lieu d'une seule qui les séparait, aggravé du fait qu'elle était enfant unique, qui expliquaient qu’en présence de son père et de sa mère elle demeurât toujours une enfant. D'une certaine façon ses parents refusaient de la considérer comme une adulte.
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Souvent il lui semblait qu’elle était en train de dormir de jour aussi bien que de nuit. Souvent aussi, il n’y avait aucune ligne de démarcation entre le moment où elle se couchait le soir et celui où elle se réveillait le matin. En de nombreuses occasions, elle se réveillait sans s’être endormie, ou bien elle s'endormait pour se réveiller non le matin suivant mais à quelque moment impossible à identifier.
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Le mot « maintenant » la torturait ; c'était une notion impossible à cerner, car elle ignorait quelle période s'était écoulée depuis le moment où elle était en train d’attendre l'ascenseur. Si seulement elle pouvait se rappeler. reconstituer les événements qui l’avaient amenée ici, peut-être parviendrait-elle à comprendre... Elle ne retrouverait pas la paix avant d’y être arrivée.
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Cette amère solitude avait une compensation. Peggy Lou éprouvait à être indépendante un véritable sentiment de réussite. Isolée, elle s'arrangeait en quelque sorte à se sentir libre – quoique cette liberté-là lui donnât envie de creuser un trou jusqu'au centre même de l'univers.
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Parfois, un malade donne à son médecin dès sa première visite un aperçu de son cas. Mais Sybil, pensait tristement le Dr Wilbur, après près de deux mois, restait renfermée, ne présentait que sa surface la plus extérieure. Dans cette zone superficielle de son existence, le Dr Klinger jouait un rôle important : c’était son professeur de peinture avec lequel elle avait des divergences d’opinion. On y trouvait aussi Stan, qu’elle avait songé à épouser mais qui, à l’analyse, s’était révélé un personnage raide, une figute de bois.
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L’impression d’être dupée. L’angoisse. La colère. La terreur. Le sentiment d’être piégée. La méfiance profonde à l’égard des gens. La conviction plaintive et désenchantée qu'une fenêtre, un objet quelconque, était plus important qu’elle. Tous ces sentiments, toutes ces attitudes, exprimés au cours de cette séance, étaient les symptômes d’une profonde perturbation.
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Ces symptômes étaient aggravés par des maux de tête si violent qu'après une crise de ce genre, elle devait restée couchée pendant plusieurs heures. Et alors qu'elle avait en général le sommeil léger, celui dans lequel elle tombait après ces maux de tête était si profond qu'on l'aurait crue droguée.
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Pour Sybil, qui individualisait souvent les gens, les humeurs et les choses par des couleurs, qu avait décrit ses deux années perdues entre neuf et onze ans comme « bleues » et avait imaginé des poulets à pattes bleues, Ramon paraissait brun, brun comme la terre.
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En apparence, qu’y avait-il de plus vertueux, de plus innocent, de plus manifestement maternel que de s'occuper des enfants de ses voisines? Et, de fait, les jeux auxquels Hattie jouait avec ces fillettes commençaient de façon assez innocente.
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Elle ne pouvait pas comprendre que les autres gens ne sussent pas qu'elle ne savait pas. Miss Henderson continuait à parler d'hier comme si elle, Sybil, s'était trouvée la veille à ce même pupitre. Mais elle n'y avait pas été. Hier était vide.
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