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4.03/5 (sur 63 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Moissac , 1830
Mort(e) à : Valence-d'Agen , 1898
Biographie :

François Édouard Raynal a été marin avant de s’installer en Australie comme chercheur d’or.

Sur les conseils de son associé, il s’embarque pour les îles Campbell en novembre 1963 : il part chasser le phoque avec quatre autres marins.

Dans la nuit du 1er janvier 1864, une tempête se lève. Le lendemain, le bateau coule. Les hommes réussissent à atteindre la terre ferme et à récupérer quelques objets et un canot.

Un an après le naufrage il faut se rendre à l'évidence : les secours ne viendront pas. Raynal convainc alors ses compagnons de construire un barque pontée sur la base du canot.

Le 19 juillet 1865 ils quittent l'île et, après cinq jours d'une traversée très difficile et périlleuse, ils atteignent une habitation sur l'île Stewart à proximité de l'Île du Sud de la Nouvelle Zélande.

Après sa dramatique aventure, Raynal rallie Melbourne, puis la France.

C’est en 1870 que paraît le récit de son naufrage, plusieurs fois réimprimé, traduit en anglais, en allemand, en italien et en suédois et couronné par le Prix Montyon de l’Académie française.

En septembre 1870, l’ancien naufragé, devenu membre de la Société de géographie, entre à la Commission des contributions directes. Il y fera toute sa carrière, avant de regagner le Tarn-et-Garonne.
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Source : editionslatableronde.fr
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
J'éprouve, je l'avoue, une certaine satisfaction, qui n'est peut-être pas exempte d'orgueil, à constater que quatre hommes ont laver la vaisselle tour à tour, trois fois par jour, pendant dix-neuf mois et demi, sans rien casser.
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Nous aurions donc, une fois nos vêtements raccommodés et nos petits travaux d’intérieur terminés, de nombreux moments à remplir. Une idée me vint, je l’émis sur-le-champ : c’était d’établir parmi nous une école du soir, un véritable enseignement mutuel. Harry et Alick ne savaient ni lire ni écrire, nous le leur apprendrions ; eux, en retour, nous enseigneraient leurs langues, que nous ignorions. George, qui avait reçu un commencement d’instruction, poursuivrait sous notre direction l’étude des mathématiques. Moi, de mon côté, je donnerais des leçons de français. Ma proposition fut accueillie avec tant d’enthousiasme qu’il fallut l‘exécuter tout de suite, et nous fûmes tour à tour, dès ce soir-là, maîtres et élèves les uns des autres
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Cette soirée fut féconde en innovations [...]
Une idée me vint, je l'émis sur le champ : c'était d'établir une école du soir, un véritable enseignement mutuel. Harry et Alick ne savaient ni lire ni écrire, nous le leur apprendrions; eux, en retour, nous enseigneraient leurs langues, que nous ignorions. [...] Ma proposition fut accueillie avec tant d'enthousiasme qui='il fallut l'exécuter tout de suite, et nous fûmes tour à tour, dès ce soir-là, maîtres et élèves les uns des autres. Ces nouveaux rapports nous unirent davantage; en nous élevant et nous abaissant tous alternativement les uns vis-à-vis des autres, ils nous mirent de niveau, ils créèrent entre nous une parfaite égalité.
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Oui, laver la vaisselle, et je déclare, au risque de prêter à rire au lecteur, que je m'acquittai de ma tâche avec la plus sérieuse attention, et pénétré de son importance. On le comprendra peut être, si l'on songe que nous possédions juste cinq assiettes en faïence, dont une fêlée (elle servait habituellement à celui de nous qui était de cuisine). La perte de l'une d'elles eût été irréparable et fût devenue pour nous, et plus particulièrement pour celui qui en eût été la cause, une véritable privation. Aussi jamais service précieux de Saxe ou de vieux Sèvres ne fut-il manié avec autant de précautions.
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Cette maxime, que j'avais entendu tant de fois émettre et que sans doute j'avais répétée moi-même avec indifférence: "Aide toi, le ciel t'aidera", me revint à l'esprit et prit pour moi un sens nouveau, saisissant, lumineux. Je reconnus que, dans la situation nous étions, s'abandonner au désespoir, c'était se perdre soi-même, c'était appeler la mort.
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