Françoise Couic-Marinier

Dans nombre de pathologies, l'efficacité de l'aromathérapie dépasse parfois celle des médicaments allopathiques. Cela est vrai en particulier pour l'infectiologie et la psychologie, ces deux sphères pathologiques étant très bien soulagées par les huiles essentielles.
Les trois grands axes de l'aromathérapie en thérapeutique psychologique sont les propriétés anxiolitiques, antidepressives et hypnotiques des huiles essentielles. L'aromathérapie ne se résume pas ici aux propriétés des synergies moléculaires que chaque huile contient. Les fragrances aromatiques émanant des végétaux mobilisent en nous bien plus qu'une simple réponse pharmacologique. En effet, les neurones olfactifs sont reliés par seulement deux synapses neuronales aux parties cérébrales gérant les émotions (notamment l'amygdale et le système limbique). Cela implique que, lors d'une olfaction d'odeur, le cerveau émotionnel est plus rapidement informé que les autres parties du cerveau (néocortex et cerveau reptilien), ce qui entraîne une émotion immédiate sans réflexion consciente, prise de recul, concertation ou régulation de la part des autres aires cérébrales.

Laissez-vous convaincre, ces petits trésors de la nature vont vous permettre de vous soigner efficacement et en douceur. Et pour commencer, vous pouvez aussi simplement les utiliser en diffusion pour rafraîchir votre intérieur… À vous de jouer !

La première recette, ancêtre du Coca-Cola, le french Wine Coca, fut inventée par un pharmacien américain de Géorgie, John Pemberton, en 1885. Cette boisson était à l'époque alcoolisée (avant la Prohibition aux Etats-Unis). Elle était inspirée de la recette du vin Mariani, inventé par un pharmacien corse, Angelo Mariani, en 1863. Ce vin était composé de vin de Bordeaux et de feuille de coca.

Les HE (huiles essentielles) ne se dissolvant pas dans l'eau, il faut les mélanger à un support, comme les huiles végétales.

L’oliban est une résine connue comme l’encens universel de la Bible, récoltée sur un arbre sacré, le boswellia qui pousse en Afrique (Soudan, Somalie, Éthiopie), en Arabie (Yémen) et en Inde. Il était si précieux que vers 1 500 avant Jésus-Christ, la reine Hatchepsout organisa une célèbre expédition dans le lointain pays de Pount (actuelle Somalie) afin d’en rapporter. Selon Pline l’Ancien, des caravanes de chameaux chargés d’encens traversaient pendant deux à trois mois l’Arabie, et chaque animal transportait jusqu’à 200 kg, soit l’équivalent de 100 000 euros !
Substance sacrée entre toutes, l’encens est probablement la résine la plus connue dans le monde des croyants qui l’utilise pour ses célébrations, méditations et rituels.

Le mot hydrolat vient du grec hydôr (eau), qui a donné le préfixe hydro-, et du suffixe-at, du latin -atus (résultat d'une action, d'une opération chimique). Cette terminologie se retrouve d'ailleurs dans d'autres termes tels que distillat, alcoolat, filtrat.

Avant d'être très utilisé en cuisine, le basilic grand vert était surtout considéré comme une plante sacrée dans la religion bouddhiste (en Inde et au Népal), magique (en Afrique) ou liée à la sorcellerie (en Europe). Il a aussi été employé dans des rites funéraires en Perse, en Malaisie ou en Egypte antique. Aujourd'hui, son hydrolat est considéré comme un très bon antispasmodique, mais ses propriétés thérapeutiques vont bien au-delà.

La méditation nous aide à prendre conscience de l'influencce considérable de nos émotions sur notre comportement. Cette prise de conscience permet un recul qui tend naturellement à différer nos réactions de l'immédiateté que l'on attend de nous. Dès lors, s'il n'y a plus d'urgence à réagir, il y a moins lieu d'être anxieux et de ne pas réagir tout de suite.

J’ai toujours considéré que la nature possède tout ce qu’il faut pour nous soigner et prévenir les maladies qui nous touchent, il suffit de chercher pour trouver ces remèdes. La phytothérapie utilise tous les principes actifs des plantes pour traiter et soulager différentes pathologies. Il en est de même avec les huiles essentielles !

Non pas "alternatives", car il ne s'agit pas de renoncer à la médecine occidentale moderne, qui garde tout son intérêt dans la plupart des pathologies aiguës ou menaçantes, mais "complémentaires": s'ajoutant efficacement à ce qui existe en matière de soins officiellement recommandés.