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Citations de Friedrich A. Hayek (73)


Friedrich A. Hayek
Il serait un mauvais économiste celui qui ne serait qu’économiste.
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Friedrich A. Hayek
Si nous convenons que le problème économique de la société concerne principalement une adaptation rapide à des changements dans un temps et un lieu particuliers, les décisions finales doivent revenir à des personnes connaissant bien ces circonstances, les changements pertinents à mettre en oeuvre et les ressources immédiatement disponibles pour les réaliser.
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Dans la société de concurrence le pauvre a beaucoup moins de possibilités que le riche, c'est entendu. Il n'en est pas moins vrai que dans cette société le pauvre est quand même plus libre qu'une personne disposant d'un plus grand bien-être matériel dans un autre genre de société. Sous le régime de la concurrence, l'homme qui part de zéro a beaucoup moins de chance d'acquérir une grande richesse que l'homme doté d'un héritage important, mais il peut y parvenir. Et c'est seulement dans la société de concurrence que ce résultat dépend uniquement de lui et non pas des faveurs des puissants. Nous avons oublié ce que signifie le manque de liberté. C'est pour cela que nous ne tenons pas compte d'un fait élémentaire : un ouvrier non spécialisé a en Angleterre plus de possibilités d'organiser sa vie à son goût que, par exemple, un petit patron en Allemagne ou qu'un ingénieur bien payé en Russie. Qu'il s'agisse de changer de travail ou de résidence, de passer ses loisirs selon ses idées ou d'émettre ses opinions personnelles, notre ouvrier ne rencontre pas d'obstacles absolus, n'encourt pas de risques pour sa sécurité physique et pour sa liberté. Il paie plus ou moins cher pour satisfaire ses penchants, mais n'est pas astreint, par l'ordre d'un supérieur, à s'employer à une certaine tâche et à vivre dans un endroit défini.
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S'il y avait des hommes omniscients, si nous pouvions connaître tout ce qui affecte non seulement l'accomplissement de nos souhaits présents, mais aussi ce que seront nos besoins et désirs à l'avenir, il n'y aurait guère de raisons de plaider pour la liberté.
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L’État possède donc un domaine d’activité vaste et incontestable : créer les conditions dans lesquelles la concurrence sera la plus efficace possible, la remplacer là où elle ne peut être efficace, fournir les services qui, comme l’a dit Adam Smith, « tout en présentant les plus grands avantages pour une collectivité importante, sont toutefois d’une nature telle que le profit ne saurait en rembourser le coût à aucun individu ou petit groupe d’individus ». Il n’y a pas de système rationnellement soutenable dans lequel l’État ne ferait rien.
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Bien évidemment, des émetteurs différents se livreraient concurrence pour la qualité de leurs monnaies offertes au crédit ou à la vente. Une fois qu’ils auraient fait preuve de leur capacité à offrir des monnaies mieux adaptées au besoin du public que celles jamais fournies par aucun gouvernement, il n’y aurait alors plus d’obstacle pour que celles-ci soient préférées de manière générale aux monnaies d’Etat, AU MOINS DANS LES PAYS OU L’ON AURAIT SUPPRIME TOUTES LES BARRIERES LEGALES A LEUR USAGE.
(Ch. IX, De la concurrence entre banques émettant des monnaies différentes, p. 86)
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La protection ultime contre la tyrannie d’un gouvernement est qu’au moins un grand nombre de personnes valides puissent émigrer le jour où ils ne pourront plus le supporter.
(Ch. XXIII, La protection contre l’Etat, p. 229)
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Tant que nous n’aurons pas restauré une situation dans laquelle les gouvernements (ainsi que les autres autorités publiques) savent que s’ils dépensent trop ils seront, comme quiconque autre, incapables de satisfaire à leurs obligations, il n’y aura aucune pause dans ce processus qui, PAR LA SUBSTITUTION DE L’ACTIVITE COLLECTIVE A L’ACTIVITE PRIVEE, MENACE D’ETOUFFER L’INITIATIVE INDIVIDUELLE. Sous la démocratie illimitée actuelle, dans laquelle le gouvernement a le pouvoir conférer des bénéfices matériels spéciaux à des groupes particuliers, il est CONTRAINT D’ACHETER LE SOUTIEN D’UN NOMBRE SUFFISANT D’ENTRE EUX AFIN DE CONSTITUER UNE MAJORITE.
(Ch. XXI, Les effets des finances et des dépenses publiques, p. 216)
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La principale fragilité supposée de l’ordre du marché – la récurrence de périodes de chômage de masse – est toujours désignée par les socialistes ainsi que par d’autres critiques comme un défaut intrinsèque et impardonnable du capitalisme. Cela apparaît en vérité comme LE COROLLAIRE D’INTERVENTIONS GOUVERNEMENTALES visant à EMPECHER LES ENTREPRISES PRIVEES DE S’ETABLIR LIBREMENT POUR OFFRIR UNE MONNAIE APTE A GARANTIR LA STABILITE.
[…] la politique monétaire est bien davantage susceptible de causer plutôt que de remédier à une dépression […]
L’instabilité passée de l’économie de marché résulte du fait que LE REGULATEUR LE PLUS IMPORTANT DES MECANISMES DE MARCHE, à savoir LA MONNAIE, n’a PAS PU ETRE LUI-MEME LE FRUIT D’UN PROCESSUS DE MARCHE.
(Ch. XVIII, La politique monétaire ni souhaitable ni possible, p. 181-182)
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The curious task of economics is to demonstrate to men how little they really know about what they imagine they can design. To the naive mind that can conceive of order only as the product of deliberate arrangement, it may seem absurd that in complex conditions order, and adaptation to the unknown, can be achieved more effectively by decentralizing decisions and that a division of authority will actually extend the possibility of overall order. Yet that decentralization actually leads to more information being taken into account.
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Bien des gens qui se considèrent très au-dessus des aberrations du nazisme et qui en haïssent très sincèrement toutes les manifestations, travaillent en même temps pour des idéaux dont la réalisation mènerait tout droit à cette tyrannie abhorrée.
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La démocratie est essentiellement un moyen , un procédé utilitaire pour sauvegarder la paix intérieure et la liberté individuelle. (p.77).
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L’idée de priver le gouvernement de son monopole d’émission monétaire ainsi que de son pouvoir de conférer à toute monnaie le cours légal pour le paiement de toute dette a d’abord été avancée ici car les gouvernements ont invariablement et inévitablement abusé grossièrement de ce pouvoir à travers toute l’histoire, et dès lors perturbé gravement les mécanismes d’auto-ajustement du marché. Mais il est possible que couper le robinet qui fournit sans cesse au gouvernement des liquidités additionnelles pour son propre usage apparaisse en outre important pour stopper la TENDANCE INHERENTE D’UN GOUVERNEMENT ILLIMITE A CROITRE INDEFINIMENT, ce qui est devenu pour le futur de la civilisation un danger aussi menaçant que la MEDIOCRITE DE LA MONNAIE QU’IL A PRODUITE. Un coup d’arrêt ne peut être mis au processus d’achat par les gouvernements du soutien de majorités - en accordant des faveurs spéciales à un nombre toujours croissant de groupes pourvus d’intérêts particuliers – que SI LA POPULATION VENAIT A PERCEVOIR QU’ELLE PAIE EN TAXES DEGUISEES […] TOUTE LA MONNAIE QUE LE GOUVERNEMENT EST EN MESURE DE DEPENSER.
(Ch. XXI, Les effets des finances et des dépenses publiques, p. 218)
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[…] Friedrich Hayek a souvent souligné que la concurrence est un « processus de découverte », c’est-à-dire que la concurrence incite chaque producteur à imaginer et à proposer des biens qui rendent service au consommateur le mieux possible.
(Préface du Pr. Pascal Salin p. 9)
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Il n’y a pas de raisons non plus pour que l’État ne protège pas les individus contre les hasards courants de la vie, contre lesquels peu de gens peuvent se garantir eux-mêmes.
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Toute philosophie humanitaire, source de toutes les formes d'internationalisme, dérive en effet directement de la conception individualiste de la personne humaine. (p.151).
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La liberté de choisir notre travail est probablement plus importante pour notre bonheur que la liberté de dépenser à notre guise pendant nos loisirs. (p.102).
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Ce qui est RARE PAR NATURE n’est PAS LA LIQUIDITE mais LE POUVOIR D’ACHAT – la capacité à s’approprier des biens en vue de la consommation ou d’un usage productif, et ceci est limité car il n’y a pas plus d’une certaine quantité de chacun de ces biens à acheter. Dès lors qu’un groupe de personnes désire davantage d’actifs liquides en vue de leur conservation, ceux-ci peuvent leur être fournis sans que leur valeur ne soit dépréciée. Mais s’ils souhaitent davantage d’actifs liquides pour des dépenses en biens divers, LA VALEUR DE LA MONNAIE DONT ON LEUR FAIT CREDIT FONDRA ENTRE LEURS DOIGTS.
(Ch. XVIII, La politique monétaire ni souhaitable ni possible, p. 190-191)
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Dans la mesure où l’on a globalement compris que quiconque contrôle la quantité totale de monnaie d’un pays dispose par ce fait, dans la plupart des situations, du pouvoir de réduire presque instantanément le chômage, même au prix d’un taux de chômage plus élevé plus tard, LES PRESSIONS POLITIQUES SUR UNE TELLE ENTITE DEVIENNENT NECESSAIREMENT IRRESISTIBLES.
(Ch. XVII, Plus d’inflation ou de déflation générale ?, p. 174)
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[…] les mécanismes auto-accélérateurs de toute inflation causée artificiellement ne sont pas encore compris aujourd’hui, même par certains économistes. La stimulation générale initialement provoquée par une augmentation de la quantité de monnaie est principalement due au fait que les PRIX, et donc les PROFITS, sont PLUS ELEVES QU’ANTICIPES. Toute entreprise semble couronnée de succès, même celle qui devrait sinon faire faillite. Cela ne peut néanmoins durer qu’aussi longtemps qu’une hausse continue des prix n’est pas anticipée de manière générale. Une fois que la population en est consciente, même une hausse continue des prix au même taux n’a plus les effets stimulants qu’elle avait en premier lieu.
La POLITIQUE MONETAIRE fait donc face à un dilemme désagréable. Afin de maintenir le degré d’activité créé par une inflation faible, elle DEVRA ACCELERER LE RYTHME DE L’INFLATION, et perpétuellement, à un taux toujours plus élevé chaque fois que le taux qui prévaut en vient à être anticipé. Si elle échoue à procéder ainsi, en stoppant l’accélération ou en cessant entièrement toute inflation, l’économie sera alors dans un état bien plus piteux qu’au moment où ce processus s’est enclenché. Non seulement l’inflation a PERMIS AUX ERREURS ORDINAIRES DE JUGEMENT, qui normalement sont rapidement corrigées, DE S’ACCUMULER, mais celles-ci devront désormais être toutes liquidées au même moment. En outre, elle aura CAUSE UNE MAUVAISE ALLOCATION DE LA PRODUCTION, poussé des travailleurs et d’autres facteurs de production dans des branches d’activités qui n’auraient pu continuer à exister que si des investissements additionnels, financés par la création monétaire, avaient pu être maintenus.
(Ch. XVII, Plus d’inflation ou de déflation générale ?, p. 173-174)
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