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3.6/5 (sur 28 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Brandebourg-sur-la-Havel , le 22/02/1777
Mort(e) à : Berlin , le 23/01/1843
Biographie :

Friedrich Heinrich Karl de la Motte, Baron Fouqué, dit Pellegrin et A.L.T. Frank est un écrivain romantique allemand.

Petit-fils d'Heinrich August de La Motte-Fouqué, l’un des généraux de Frédéric le Grand, fils unique de Heinrich Karl de La Motte-Fouqué, officier dans l'armée prussienne, et de Louise von Schlegell, qui est issue d'une ancienne famille noble allemande, filleul de Frédéric II. La Motte-Fouqué veut lui aussi devenir officier, mais sa mère le dirige vers les sciences et l'étude du droit.

Toutefois, il abandonne finalement ses études universitaires à Halle pour entrer dans l’armée. Parvenu au grade de cornette dès l'âge de 17 ans, il prend part à la campagne du Rhin en 1794. Puis il sert comme lieutenant dans le régiment de cuirassiers du duc de Weimar à Aschersleben.

En 1803, il épouse en secondes noces Caroline von Briest, avec laquelle il a une fille, Marie. Il donne alors sa démission de l'armée, et le couple s'installe à Nennhausen, propriété installé près de Rathenow et appartenant à son épouse.

L'un et l'autre se consacrent alors à la littérature, La Motte-Fouqué publiant alors sous le pseudonyme de « Pellegrin ». Il est introduit auprès d’August Wilhelm Schlegel, qui publie son premier ouvrage, Dramatische Spiele, en 1804. Entre 1810 et 1815 la popularité de Fouqué est à son sommet ; ses nombreux romans, pièces, romances et épopées, qui sortent à un rythme extraordinaire, correspondent exactement à l’humeur du moment.

Ondine, qui paraît vers 1811, est l’un des plus charmants märchen allemands et l’un des seuls ouvrages de Fouqué qui ait encore une vie aujourd’hui servant comme source d’inspiration de deux opéras d’E.T.A. Hoffmann et d’Albert Lortzing.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
[...] celui qui cause les tourments est encore plus à plaindre que celui qui les subit.
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Friedrich de La Motte-Fouqué
Il convient de ne pas oublier enfin ce descendant d'une famille française émigrée en Prusse lors de la révocation de l'Edit de Nantes: Frédéric de la Motte-Fouqué.S'il n'a pas été un génie boulversant, il occupe tout de même une place de premier plan dans l'histoire du romantisme, et il est l'auteur de deux contes de fées restés bien vivants: Ondine et ce Galgenmannlein (La Mandragore) qu'E.T.TA Hoffmann tenait pour un chef-d'oeuvre.
Entretenant des relations personelles, et dans la plupart des cas amicales, avec tous les esprits éminents de son temps: Goethe, Schiller, Fichte, Kleist, Chamiso,, Arnim, Brentano, Eichendorff, entre autres, il se distinguait par une sensibilité et une réceptivité presque féminines.Pour tous il a été un compagnon aimable.
Romantiques allemands (Pleiade).Introduction
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"Il était une fois un vieux pêcheur qui vivait dans une contrée merveilleuse. La pointe de terre, couverte de gazon fleuri, où s’élevait sa chaumière, s’avançait très loin au milieu des eaux d’un grand lac, et les ondes bleues caressaient ce sol ombragé de beaux arbres."
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Excusez ma bonne femme, dit alors le pêcheur avec un sourire, si elle ne vous offre pas le siège le plus confortable de la maison : la coutume veut, chez les pauvres gens, que les personnes âgées soient en tout les mieux servies.
Chapitre 1.
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Alors qu’une vie nouvelle, plus sereine et plus enviable, sonne pour vous à l’heure de la déchéance de votre corps, nous et nos semblables des autres éléments nous sommes tout entiers anéantis par la mort dès l’instant où son aile nous a touchés. Insouciants et heureux de vivre, nous sommes gais cependant comme les oiseaux au clair soleil du printemps…
Mais chacun aspire à plus qu’il ne possède. Mon père, un puissant prince de la Méditerranée, a voulu que sa fille unique acquît une âme, fût-ce au prix des plus cruelles souffrances réservées généralement aux hommes doués de ce sentiment profond.
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Enfin elle sécha d'elle-même ses pleurs, et, regardant le prêtre d'un air de gravité profonde, elle reprit :
"Ce doit être quelque chose de bien doux, mais aussi de bien terrible, d'avoir une âme. Au nom de Dieu, saint prêtre, dites-moi s'il ne serait point meilleur de n'en avoir jamais ?"
(...)
Et comme personne ne lui répondait, elle continua :
"Oui, l'âme doit peser d'un poids très lourd, car voici seulement que de sentir une âme prête à s'éveiller en moi, je me sens en même temps envahie par l'angoisse et l'affliction, moi qui étais autrefois si insouciante et joyeuse!"
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Friedrich de La Motte-Fouqué
De la Motte-Fouqué, préoccupé toute sa vie par des questions religieuses, a écrit une biographie de Jacob Bohme, et à plusieurs reprises il a envisagé de se convertir au catholicisme.
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"L’auteur, qui a traversé des épreuves cruelles, ne veut pas, en vous racontant les tristesses de l’abandon, réveiller ses propres souvenirs mal assoupis."
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»Undine! Ach Undine! Komm doch zurück!”
»Undine! Ach liebe Undine! Ich bitte dich, komme doch nur dies eine Mal zurück.«

Da sagte Undine: »Wenn ihr zanken wollt und nicht tun, was ich haben will, so schlaft allein in eurer alten räuchrigen Hütte!« – Und wie ein Pfeil war sie aus der Tür und flüchtigen Laufes in die finstere Nacht hinaus
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Il a écrit : "Tous les peintres impressionnistes pèchent par insuffisance technique. Dans les arts comme dans la littérature, la forme seule soutient les idées nouvelles et les méthodes nouvelles. Pour être un homme de talent, il faut réaliser ce qui vit en soi, autrement on est qu'un pionnier. Les impressionnistes sont précisément selon moi des pionniers. Un instant ils avaient mis de grandes espérances en Monet ; mais celui-ci paraît épuisé par une production hâtive ; il se contente d'à-peu-près ; il n'étudie pas la nature avec la passion des vrais créateurs. Tous ces artistes-là sont trop facilement satisfaits. Ils dédaignent à tort la solidité des œuvres longuement méditées." (Indice : le bonjour d'Alfred !)

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