Bigeard: "Je suis un admirateur de Brassens, je connais toutes ses chansons."
Je préfère vivre à fond, et tant pis pour ce qui arrivera. C'est l'esprit qui décide, la volonté. Le corps suit, quand il peut. S'il lâche, tant pis. Marche ou crève.
Cette Légion d'Honneur, c'est moi qui la porterai, mais ce sont mes paras qui l'ont gagnée.
L'école fonctionnait mieux dans ce temps-là. Avec un certificat d'étude, on savait au moins lire, écrire et compter, ce qui n'est pas toujours le cas aujourd'hui pour les élèves des collèges et lycées.
Un militaire doit saluer la valeur de l’adversaire.
Automne 1982. Presque dix-huit mois que le gouvernement socialo-communiste dirige la France. Où en sommes-nous ? Toutes les promesses semblent s'être envolées. Seuls restent des résultats catastrophiques. En juin, j'adressais une lettre ouverte au président de la République qui se concluait par : Un vieux soldat vous crie : « Monsieur le Président, rectifiez le tir », pour le bien de la France qui, sinon, court à la catastrophe. Le tir n'a pas été rectifié. Alors : Monsieur le Président, vous seriez tellement grand si vous pouviez dire : « Je m'en vais. » Le général de Gaulle, dont vous admires la stature et bénissez la constitution, doit vous le crier bien fort.
Mais nos frontières européennes sont de vraies passoires et l’ennemi sans visage est partout. Ici, on vous fait passer pour un raciste quand vous le désignez. Il faut dire les choses clairement même si la vérité doit choquer les âmes sensibles : l’ennemi de la France, c’est l’intégrisme musulman.
Être souple comme le cuir, mais trempé comme l'acier pour être et durer.
Or la police est adaptée mais manque de moyens, l'Armée a des moyens mais n'est pas adaptée. Comme il est plus facile de s'adapter que d'obtenir des moyens, nous pensons qu'en cas d'urgencen c'est à l'Armée de s'adapter et de prendre l'affaire en main.
Mais j'ai toujours pensé qu'on réussit mieux par le travail et par l'effort qu'en râlant et en faisant porter toutes les difficultés et les fautes sur les autres.
À ce moment-là, j'étais fou de joie de quitter l'armée. Par la suite, je compris combien cette famille savait former les hommes, je compris combien se frotter à la discipline, obéir, donne aux jeunes le sens d'une valeur essentielle : le respect.