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Citations de Georgina Tuna Sorin (61)


On se regarde, sans parler : les yeux ne mentent pas. Jamais.
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La mémoire olfactive est une garce qui aime torturer le corps à laquelle elle est rattachée.
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Je n’ai plus la force de lutter seule. J’ai mal, et pourtant je ne souffre pas. Je ne sens plus mon corps, je n’entends plus mon cœur…
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Il faut savoir apprécier ce que la vie nous offre au lieu de pleurer ce dont elle nous prive.
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Les rafales violentes semblent vouloir m’apporter l’oxygène qui me manque : je suffoque. Pour la première fois depuis cinq ans, je me sens libre. Libérée. J’ai souvent fantasmé cet instant, celui où, prise d’un courage qui me faisait défaut jusqu’alors, j’oserais m’affranchir de ces chaînes, invisibles mais bien réelles. Je viens de perdre mon emploi, Greg m’a quittée par message après deux ans de relation, maman est morte il y a un an. Ma vie part en ruine. Pourtant, je me sens libre. Libérée. Dans un numéro d’équilibriste, je profite de l’abri que m’offre le petit préau pour troquer mes stilettos contre une paire de baskets bien plus confortables.
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Je ne regrette rien, pas même d'avoir pris tout ce temps avant de sauter le pas.
Toutes ces étapes, bien que désagréables, douloureuses pour certaines, m'étaient nécessaires. Toutes ces épreuves que j'ai traversées sont autant de pièces du puzzle de cette nouvelle vie que j'ai construite, à laquelle je me suis finalement autorisée à rêver.
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Accepte ce qui est, laisse aller ce qui était, aie confiance en ce qui sera. Cette citation du Bouddha, peinte à même le mur qui me fait face, me rappelle, chaque fois que j’entre, le chemin déjà parcouru autant que l’avenir qui s’offre à moi. Je sais maintenant, à la lueur de ceux que j’ai surmontés, qu’aucun obstacle n’est infranchissable. Ils ne sont que des pierres dont je me sers pour construire le pont qui me mènera à l’étape suivante. J’accueille chaque petit bonheur comme un cadeau et, plus que tout, je m’autorise enfin l’insouciance dont la vie m’a privée si longtemps. Le temps obéit à ses propres règles ici. La seule que je me fixe désormais est de n’en suivre aucune, sinon celle de mes envies.
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Le luxe dans la vie est d’avoir le choix.

La porte la mieux fermée est celle qu’on peut laisser ouverte.
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" La mort est moins pénible pour ceux qui partent que pour ceux qui restent".
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Si ses yeux s’ouvrent sur une page blanche, je serai heureux de la noircir de mes plus beaux rêves et de les faire siens.
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Bilal affirme que l’on peut être heureux en décidant simplement de l’être ; se pourrait-il qu’il ait raison ? Si j’en doute encore, l’idée fait son chemin.
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« Cet endroit possède un petit rien de magie ».
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On se regarde dans le blanc des yeux, en silence. Je sais qu’elle a senti mon parfum. Son parfum. Je ne peux pas lui dire que je m’en suis fait la promesse là-bas, quand j’étais avec lui. Je ne veux pas lui dire que je l’ai vu, que je lui ai parlé. Je sais qu’au mieux, elle me prendrait pour une folle. Et qu’au pire, ça la détruirait de savoir qu’elle n’aura pas la chance de pouvoir le faire. Alors je me tais, et me contente de lui sourire.
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Mes petites rondeurs adolescentes me complexaient, même si, objectivement et avec du recul, je les trouvais plutôt bien placées. En tout cas, Cécile avait réussi à m’en convaincre. Je ne suis ni grande ni petite : un mètre soixante-six. Et demi, j’y tiens. Non, ma particularité à moi, mon vrai atout charme, je le sais désormais, ce sont mes cheveux. Mon complexe d’enfance, qui m’a valu tant de moqueries tout au long de mes années de primaire. Jusqu’à ce fameux jour où Cécile m’a montré comment apprivoiser ma longue crinière rousse, comment dompter mes boucles indisciplinées à coups de fer à lisser.
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Il m’a fallu du temps pour comprendre que j’étais plutôt jolie, et que ma plastique agréable pourrait se révéler un atout dans la vie. Je devais avoir, disons… quinze ans, je crois. Oui, c’est ça, quinze ans. Je me souviens : Cécile s’était invitée dans ma chambre malgré mes protestations.
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Comme par instinct de survie, je recule pour mettre de la distance avec cette entrée que je dois emprunter pour rejoindre mon avocat; j'en suis incapable. Ce bâtiment moderne, tout de vitres bâti, me rappelle celui dans lequel je me suis éteinte au fil des ans, cette cage dorée que je m'estimais chanceuse d'avoir été invitée à intégrer.
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Maman a raison : le bonheur, c’est contagieux !
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Je viens de perdre mon emploi, Greg m'a quittée par message après deux ans de relation, maman est morte il y a un an. Ma vie part en ruine. Pourtant, je me sens libre. Libérée. [...]
En proie à un fou rire nerveux, j'avance désormais sous la trombe d'eau qui s'abat soudainement sur le quartier. Et je ris de plus belle. J'ai conscience du regard des gens sur moi ; ils doivent me prendre pour une folle. Peut-être le suis-je ? Qu'importe. Je ris, je danse en plein déluge. Pour la première fois de ma vie, je me sens libre d'être moi. Je m'autorise ce bonheur éphémère au milieu du chaos.
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Quelle que soit la durée de la nuit, le soleil finit toujours par se lever.
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Je m'attendais à une réflexion sur l'heure très matinale que je lui impose, et m'étonne qu'elle n'en fasse pas mention.
- Je suis sûre que, quelle que soit la surprise que tu me réserves, elle justifie largement le fait de me lever avant les poules. Ta vie en dépend, mais pas de pression, hein !
Elle dit ça sur un ton très neutre, et d'un air tout ce qu'il y a de plus sérieux, ce qui, la connaissant, traduit une colère froide qu'elle tente de maîtriser. Evidemment, j'explose de rire au moment où je croise le regard de Bruno, qui m'imite lorsqu'il me donne l'accolade pour me saluer.
- Bon courage, mon vieux, me glisse-t-il à l'oreille. Je préfère être à ma place qu'à la tienne.
- Oh, ça va les gars, je vous dérange pas ? intervient Anna qui a tout entendu.
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