- Même Jungir Khan et sa maîtresse, Nafertari, craignent et haïssent Totrasmek le Grand Prêtre d’Hanuman. s’il est tué dans son temple en pleine nuit, on ne se fatiguera pas vraiment pour trouver le coupable.
- Qu’en est-il de ses pouvoirs magiques ?
- Tu es un guerrier… Risquer ta vie fait partie de ta profession.
Mon nom est Zabibi. Je suis danseuse. J'ai souvent dansé pour le satrape, Jungir Khan, et sa maîtresse, Nafertari, ainsi que devant tous les seigneurs et nobles dames de Zamboula. Totrasmek me désirait, et comme j'ai repoussé ses avances, il a fait de moi, et à mon insu, l'instrument de sa vengeance contre Alafdhal. J'avais demandé un philtre d'amour à Totrasmel, étant loin de suspecter l'étendue de sa haine et de sa ruse. Il m'a donné une drogue à verser secrètement dans le vin de mon bien-aimé, me jurant que lorsque Alafdhal le boirait, il deviendrait encore plus follement amoureux de moi et accèderait au moindre de mes désirs. J'ai donc mélangé subrepticement la drogue la drogue au vin de mon bien-aimé, mais il est devenu totalement fou après l'avoir bu !
Pour Anjou, Farges représente les talents, les dons, les pouvoirs, appelle-les comme tu veux. Tous ces talents sont très puissants, ils rendent ceux qui les détiennent extraordinaires. Note bien… Extraordinaires, en dehors et souvent au-dessus de l'ordinaire. Anjou ne le supporte pas ! C'est un réaliste ! Il s'est élevé socialement grâce à son intelligence. Pour lui, ces gens sont un danger car ils ont leurs propres lois. Il n'a pas tort après tout. En tant que commis de la République, son rôle est de faire régner la loi et l'ordre. Les talents dont je te parle n'ont pas tous le sens moral de Farges, loin de là.
En 71, j'ai fait partie de ceux qui ont délogé les communards jusque dans ces tunnels. C'était moche.
Je croyais trouver l'amour ; en fait je me retrouve à déterrer un cadavre, et complice d'un meurtre.
Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant. - JJ Rousseau
Un cadeau inestimable et qui pourtant peut être facilement remplacé.
Je suis l'Hypnotiseur ! Ma parole annihile votre volonté. À partir de maintenant, vous êtes à moi ! Vous allez me protéger. Tandis que nous irons trucider cette donzelle de l'enfer, vous me cacherez de son regard afin que je l'approche pour lui percer le cœur. Armez vos fusils ! Sortez vos baïonnettes, vos haches, vos coutelas ! En avant, mes agneaux sacrificiels ! Sus à la chose ! Faites-en de la charpie ! Plus vite, mes morts sur pattes ! Bien serrés vers l'abattoir !
Je passe devant l'échoppe de monsieur Paul, le marchand de rendez-vous, avec sa file d'attente descendant jusqu'au bistrot d'Azoul le tatoué où les habitués sirotent leur café turc. Plus haut, je reconnais le son de la lame sur la pierre de José, le rémouleur du numéro 24. Au croisement de la rue de Londres, j'admire le panache des fumées des locomotives se mêlant aux nuages au 54, je croise le regard des sœurs Toeffner, préparant, comme toujours, la soupe aux choux des clients de leur pension. Je leur adresse un bonjour que, comme d'habitude, elles ne me rendent pas. En passant sous les fenêtres de l'école Saint-François-du-bon-présage, je souris en entendant la voix, de Cyprien Boule, surnommé le Maître Rouge.
Kharamun, l'implacable. Aux confins de ce désert oriental, à la croisée du passage des caravanes, se dresse la mythique cité de Zamboula. Il y a bien des générations, c'était une simple oasis habitée par des descendants de nomades. Les stygiens en firent une cité importante, riche et réputée. Elle leur fut enlevée par les envahisseurs de Turan, surgissant au galop de l'orient, devenant ainsi l'avant-poste occidental de leur empire. Zamboula l'équivoque, gouvernée par le satrape Jungir Khan, lui-même dirigé, chuchote-t-on, par sa maîtresse Nafertari. Zamboula, la multiple, Babel d'un millier de langues et d'autant de croyances. Zamboula la marchande, où tout se vend et tout s'achète.