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4.05/5 (sur 22 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1954
Biographie :

Pierre Grandet, né en 1954, est docteur en égyptologie.

Après des études d'histoire et d'égyptologie à l'Université de Paris IV Sorbonne et à l'école pratique des hautes études, il enseigne l'égyptien hiéroglyphique et la civilisation pharaonique au cours Khéops à Paris et à l'université catholique de l'Ouest à Angers.

Il collabore régulièrement à la revue l'Histoire et est l'auteur, entre autres, de l'ouvrage Ramsès III, l'histoire d'un règne.

Par ailleurs, il est le co-auteur (avec Bernard Mathieu) d'une grammaire intitulée : Cours d'égyptien hiéroglyphique.

Source : Wikipédia
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Les rapports entre les pays d'ancienne civilisation et les populations errantes vivant à leurs marges sont en effet régis par des causes structurelles, qui rendent dérisoire à terme, de la part des premiers, tout effort de type militaire visant à les contenir. Ces causes forment ce qu'on peut appeler le "théorème de Martinet", du nom du linguiste André Martinet, qui en a donné cette formulation magistrale : "l'"invasion barbare" ou, en d'autres termes, l'irruption de conquérants dans un pays de niveau de vie supérieur, a toute chance de résulter d'une explosion démographique chez une population qui a profité d'innovations techniques en matière de biens de consommation ... et d'outils d'agression, sans être affectée par la limitation des naissances."

Il est ainsi probable que le prélude aux guerres de Ramsès III fut un accroissement des populations de Libye et d'Egée au second millénaire av. J.C., au contact de progrès techniques (agriculture, armement, médecine) issus d'Egypte, du Hatti et de Mésopotamie, et l'excédent de ces populations par rapport aux ressources naturelles limitées des régions qu'elles peuplaient. Sans doute ce déficit des ressources était-il traditionnellement compensé par la pratique d'un mode de vie voué à l'acquisition violente de surplus - razzias et piraterie -, mais l'avènement vers 1200 av. J.C., dans le bassin oriental de la Méditerranée, d'une phase climatique aride rompit cet équilibre. Abandonnant leurs patries, des peuplades entières, les armes à la main, s'élancèrent alors sur les routes à la recherche de nouveaux foyers.

p. 163
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Ce cours d'égyptien hiéroglyphique ne prétend pas être un ouvrage de référence pour les égyptologues. Son but essentiel est de permettre à tous, même peu familiers de l'analyse grammaticale et de la terminologie linguistique, d'acquérir méthodiquement les structures de base de l'égyptien du Moyen Empire, dit "égyptien classique". Peut-être les spécialistes seront-ils intéressés, toutefois, par les solutions proposées à différents problèmes de la grammaire égyptienne : (...) présence ou absence du morphème JW, système des temps, constructions de la "phrase nominale", origine des formes dites S'DM.N.F et du S'DM(W) passif, etc ...

Avant-propos de 1990, p. XV.
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Il convient d'ailleurs de souligner que le terme de "conflit", tel que nous l'avons employé, n'est pas un simple synonyme de "guerre". Pour l'ensemble du Nouvel Empire, si l'on prend la peine de les dénombrer, on ne compte en effet que 24 campagnes militaires significatives (...) Par "campagnes significatives", nous entendons une opération militaire qui ne s'apparente ni à la répression d'une révolte à l'intérieur de l'espace politique égyptien, ni à la défense de l'Egypte contre une migration (sauf dans le cas où de tels événements étaient liés à un conflit international dont l'Egypte était partie prenante), mais à la guerre conçue justement comme un moyen d'action politique, cette "prolongation de la politique par d'autres moyens" ...

p. 16
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Indépendamment de leur taille et de leur degré d'autonomie, toutes ces institutions reproduisaient, de l'Etat à la plus infime d'entre elles, un seul et même modèle d'organisation économique, sociale et politique : celui de la "fondation". Chacune formait en effet un ensemble inaliénable de biens et de personnes doté d'une identité collective, établi à l'initiative d'un fondateur disposant des biens nécessaires à leur constitution, pour assumer une mission permanente, définie par des motifs précis, et doté à cet effet par un acte juridique, dans des mesures variables, par exemption du droit commun ou des droits d'une institution d'ordre plus élevé, de l'autonomie administrative et juridictionnelle.

p. 77
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