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4.12/5 (sur 94 notes)

Nationalité : France
Biographie :

H. Auriel est le pseudo d'Elena Guimard pour signer ses livres érotiques et MM, afin que le lecteur ne se retrouve pas embarqué dans une lecture qu'il n'aurait pas choisie.
Habitant dans le sud de la France dans les Bouches-du-Rhône, elle glisse un peu de l'accent du sud dans ses écrits.

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Les jambes coupées, je tombe à genoux. La crainte m’envahit, je ne sais pas pourquoi, mais ce que va me révéler cette lettre me fait frémir d’avance. Je respire à petits coups, près d’hyperventiler ; à deux doigts de tourner de l’œil. Merde ! Je suis un mec, je n’ai peur ni de rien ni de personne. Je déglutis difficilement, la gorge serrée par l’émotion. J’arrache plus que j’enlève ce qui est collé à l’envers du tiroir. À présent, je tremble, autant d'angoisse que d’anticipation. J’aimerais remonter le temps, ne rien avoir découvert.
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C’est un comble. Moi, qui depuis dix ans me cache de tout et de tous, je me retrouve aujourd’hui entièrement immergé dans ce monde que j’ai fui.
Les sanglots remplacent les rires. Je pleure sur mon adolescence brisée ; sur cet oncle que j’aime comme un père et qui a disparu avant que je puisse l’exprimer à la face du monde. Et aussi, sur celui qui fait battre mon cœur et qui ne le saura jamais.
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Si certaines femmes avaient tout de la narcissique frigide, de l'arriviste pratique, de la salope cartésienne, ce n'était pas son cas. Un homme ne représentait pas, à ses yeux, un tas de billets. Il ne servait pas à payer le loyer ou à acheter un pavillon. Elle n’était pas non plus une belle pour vieux, même s'ils l'appréciaient hautement ; elle aimait les hommes autant qu’elle les méprisait, leur virilité, leur sex - appeal transpirant de tous les pores de leur peau, leur belle gueule, leur beau corps svelte, l'air pas trop couillon avec un bel animal dans le caleçon !
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Lui aussi semble avoir flashé sur moi, à moins qu'il ne veuille faire réagir Chris, vu les regards qu'il m'arrive de capter et qui sont chargés de tellement d'attente. Si lui qui le côtoie depuis des années n'est pas parvenu à le faire basculer, comment pourrais je y parvenir ? On joue au jeu du chat et de la souris, sans savoir effectivement qui est qui ? Enfin aux deux chats, la souris était commune.
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Je veux qu’il avoue que nous baisons ensemble, qu’il m’a baisé toute la nuit. J’en ai besoin. Un besoin primaire pour ne pas craquer. Je me rends ridicule à mendier un peu de reconnaissance. À me jeter comme ça dans la gueule du loup. Pourquoi est - ce que je réagis ainsi ? Je ne suis même pas sûr de l’aimer. Je suis accro à son corps, mais cette retenue que je ressens en lui me rend complètement jobard et j’ai envie de le pousser dans ses retranchements, afin qu’il éclaircisse ce que nous représentons l’un pour l’autre avant de nous quitter.
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— Poussin, cela fait deux mois que ça tourne dans ma tête. Tu ne crois pas que j’ai suffisamment réfléchi ? À vrai dire, je ne comptais pas vous l’avouer aujourd’hui. Je désirais simplement tâter le terrain, voir comment vous jugiez les homos pour mieux me préparer.
— Le problème, reprend Jodie, c’est que ce n’est pas d’un inconnu qu’on discute. Tu es notre père et tu nous balances d’un coup que t’es homo et que tu veux divorcer pour t’envoyer en l’air avec un mec.
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Un bouchon qui saute et atterrit à terre. Un grognement de dépit puis de satisfaction et la main de Zach retourne vers mon antre secret. J’ai l’impression que mes fesses s’entrouvrent seules et que mon entrée sombre s’humidifie à la pensée que cette verge dans ma bouche va trouver un endroit beaucoup plus sensible pour s’y loger. Je n’ai pas le temps de flipper à cette idée, qu’un premier doigt préalablement enduit de lubrifiant se glisse en moi, me faisant décharger une partie de mon foutre sur le dessus de lit. Je dresse mon cul plus haut pour qu’il puisse m’investir plus profond et une deuxième phalange vient s’ajouter à la première, m'occasionnant un gémissement de plaisir.
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« Nous nous asseyons tous les cinq en tirant une table et des chaises supplémentaires. Après avoir passé commande pour leurs boissons, Dominique se tourne vers moi. Il s’est débrouillé pour se caler dans le fauteuil, juste à mon côté et me frôle le bras en attrapant son verre. J’ai dû blanchir, car Jo relance la discussion pour attirer l’attention vers lui.
C’est impossible de rester assis près de lui, sans bouger, sans respirer, sans plus rien voir si ce n’est son profil du coin de l’œil. Je prends mon demi et avale une grande gorgée de bière pour me donner une contenance. Jo pose la main sur mon bras gauche.
– Tu ne devrais pas boire aussi vite, rappelle-toi l’autre soir.
Que fait Jonas ? Que raconte-t-il ? Que va penser Dominique ? Que nous sommes proches, très proches ! Amants ? Je commence à m’affoler, puis je surprends le pli sur le front de celui qui m’obnubile. Une douce chaleur se répand dans mes veines. Se pourrait-il ? Non, pas de faux espoirs, Dominique se pose simplement des questions à notre sujet. Ce que Jonas sous-entend le contrarie, mais ce n’est que parce qu’il s’imagine que je suis gay.
Ce n’est pas qu’une supposition : JE. SUIS. GAY. Et peut-être est-il temps de le faire savoir. Je me crispe, prêt à me lever pour le lui dire en face, à balancer tout ce qui m’étouffe. »
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« Toute la journée, la conversation de la veille tourne en boucle dans mon esprit. Et si Cyril se trompait ? Si c’était effectivement lui qui intéressait Adrien ? Après tout, rien de ce qu’il m’a laissé entendre ne suggère que c’est moi qui l’attire. Ç’aurait pu être pour savoir si Cyril était libre. Un malaise que je ne comprends pas enveloppe cette idée.
Que suis-je en train de faire ? Je refuse de penser à Adrien. C’est ridicule et ce n’est surtout pas le moment. Sauf que voilà, cette envie me tenaille depuis que nos mains se sont touchées et que nos regards se sont croisés. Il y a cette alchimie entre nous, un sentiment qui me prend aux entrailles et qui s’éparpille tels des tentacules dans tout mon corps.
Seulement, je ne suis pas certain que les penchants de Adrien l’amènent vers moi.
Peut-être va-t-il changer de comportement à son égard à présent qu’il sait que Cyril et moi ne sommes pas ensemble ?
Putain !!! »
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« L’individu me fait face à présent. Il sait que je suis troublé, il le voit sur mon visage, dans mes poings crispés sur les clés de ma bagnole qui me rentrent dans la peau. La douleur me ramène au présent.
Il s’inquiète.
— Vous êtes blessé ?
— N -non… ça va, rien de grave.
— Xax, c’est Adrien, mon patron, je t’ai parlé de lui.
Il me tend la main. Je n’opère pas un geste, encore sous le choc de la ressemblance. Sa voix m’interpelle. La sienne a un léger accent étranger, alors que celle de Charles était chargée de l’accent chantant de ceux de Marseille.
Au dépit que je discerne dans ses yeux marron si singuliers, je comprends qu’il est déçu. Je réalise qu’il a toujours la main tendue et que je la refuse. Je m’empresse de la prendre dans la mienne. La décharge d’électricité qui nous traverse nous fait sursauter.
Cyril s’esclaffe :
— On peut dire que le courant est passé entre vous.
Il jette un œil vers Xax, puis vers moi qui tiens toujours la main de ce dernier. Disons plutôt que je m’y cramponne comme si ma vie en dépendait. Xax baisse son regard sur nos paumes réunies, je pique un fard d’anthologie, le lâchant brusquement. »
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