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3.36/5 (sur 7 notes)

Nationalité : Corée du Sud
Né(e) à : Gyeongju , le 03/05/1955
Biographie :

Haïlji, de son vrai nom Rim Jong Joo, est un écrivain sud-coréen.

Il est diplômé de l'Université Chung-Ang en création littéraire. Il a ensuite enseigné dans le secondaire jusqu'en 1983, avant de quitter la Corée pour la France. En France, il obtient une maîtrise à l'Université de Poitiers et un doctorat à l'Université de Limoges. Il retourne en Corée en 1989.

Son premier livre "La route vers l'hippodrome" (1990) lui a apporté une célébrité immédiate.

Romancier, nouvelliste, poète, il a porté avec fracas certains aspects du Nouveau Roman dans la littérature contemporaine coréenne, marquée jusqu'alors par le classicisme. Tous ses romans ont relativement choqué dans le monde littéraire coréen.

Nombre de ses œuvres ont été adaptées au cinéma, où son écriture a également apporté une radicalité nouvelle.

Anglophone, il collabore régulièrement au New York Times.

Il vit à Séoul.
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Source : Wikipédia
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Haïlji : "La République d'Užupis" (Librairie Charybde, 17 mai 2016)


Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Un Asiatique est descendu de l’avion. Dans son uniforme kaki, la jeune femme du bureau de l’immigration a semblé surprise. Cet étonnement disait assez combien il était inhabituel de voir débarquer des Asiatiques par ici.
Avec un sourire aimable, l’homme a présenté son passeport. La jeune femme en uniforme kaki a scruté chaque page, décrochant son téléphone après avoir achevé son examen. Quelque chose n’allait pas, semblait-il, et la jeune femme a composé rapidement un numéro. Après une brève discussion, elle s’est retournée vers l’homme.
« Monsieur Hal, je vais vous demander d’attendre un instant, s’il vous plaît. »
Peu après sont arrivés deux douaniers. Également porteurs d’uniformes kaki, ils arboraient en plus un pistolet au côté. L’un d’entre eux était un géant de presque deux mètres.
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Bonjour, où est-ce que je vous emmène ? » a demandé un chauffeur en s’approchant de Hal.
Il devait avoir la petite cinquantaine en dépit de cheveux déjà entièrement blancs. Il parlait un anglais presque sans accent, parfaitement intelligible.
« À Užupis.
– Užupis ? a répété le chauffeur, comme s’il entendait ce nom pour la première fois.
– Oui, à la République d’Užupis.
– La République d’Užupis ?
Visiblement perplexe, le chauffeur avait à nouveau répété après Hal. Alors celui-ci a sorti une carte postale de sa poche et la lui a tendue.
« Voici l’adresse. Ça ne doit pas être très loin, regardez le cachet de la poste, Vilnius, Lituanie. Vous voyez ? »
Le chauffeur a sorti des lunettes de lecture et les a mises sur son nez. Il a pris la carte postale que lui présentait Hal et l’a examinée minutieusement. Après quoi il s’est dirigé vers ses collègues regroupés plus loin autour de leurs véhicules. Leur montrant la carte, il s’est enquis auprès d’eux de la destination. Les chauffeurs de taxi qui piétinaient dans le froid en attendant le client se sont mis à discuter entre eux, la carte de Hal sous les yeux. De temps en temps, ils jetaient des coups d’oeil furtifs du côté de Hal. Ce dernier, saisi par le froid, avait posé sa valise sur le sol gelé, redressé son col, sorti ses gants de son manteau et les avait enfilés. Il promenait son regard aux alentours.
La neige tombait doucement et le crépuscule s’annonçait. Les bouleaux qu’il apercevait au loin semblaient flotter dans l’air. La ville devait se trouver quelque part derrière cette forêt. Ayant chargé ses derniers passagers, le car bleu quittait la place dans cette direction. Du fait de la neige sans doute, il donnait l’impression de disparaître lentement en flottant dans le vide. Après son départ, la petite place est devenue silencieuse, comme déserte.
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C’était en effet le même drapeau que celui qu’il avait vu la nuit précédente dans l’appartement de Jurgita la jeune. Pourtant il le regardait avec une immense émotion, comme s’il le découvrait après une éternité. La vieille n’avait pas remarqué le bouleversement qui avait saisi Hal. Elle était penchée sur les hirondelles, en train de leur chuchoter des petits mots. Peut-être leur disait-elle de bien se comporter aujourd’hui, car elles avaient un visiteur.
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« Pauvre étranger ! Vous ne savez rien, rien de ce pays. Il n’y a personne pour vous ici, personne pour vous venir en aide. Mais n’ayez pas d’inquiétude. »
Elle a fait une pause, puis :
« Demain, vous viendrez me voir. Vous me demanderez de l’aide. Vous pourrez venir à tout moment. Si vous l’acceptez, je serai votre amie. une amie sincère, à qui vous pourrez ouvrir votre cœur, une amie qui vous soutiendra, comme une épouse. »
Hal qui l’avait patiemment écoutée a encore demandé :
« Pourquoi voudriez-vous m’aider ? »
Vilma a semblé réfléchir à la réponse idoine.
« Parce que… Parce que vous êtes différent. Vous êtes un honnête homme. Comme tous ceux qui ont voulu se rendre en République d’Užupis. »
Stupéfait, Hal a bondi.
« Qu’est-ce que vous dites, Vilma ? Vous avez déjà rencontré des étrangers qui cherchaient à se rendre en Užupis ? »
Sans lui répondre, elle a porté la main de Hal jusqu’à sa joue. Ses grands yeux se sont emplis de larmes.
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