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Citations de Hélène Le Bris (33)


Je pars demain rejoindre Adrien.
Difficile ce soir de penser à autre chose. La joie prend de la place. Elle me transporte d'une énergie folle, vibrante comme le son saturé d'une guitare électrique. Je me sens aussi exaltée qu'à mon premier concert de rock. Envie de trépigner, de gesticuler, de crier à pleins poumons. Ça swingue dans mon trois pièces.
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J'étais partie très en avance, et j'ai pris le temps d'admirer les nouvelles collections dans les vitrines. Motivés par cette belle matinée, des commerçants nettoyaient leur pas-de-porte à grande eau, m'obligeant parfois à un brusque écart pour esquiver leurs éclaboussures. Les jacinthes des bacs à fleurs embaumaient le quartier piéton. Un air de campagne courait les rues comme si le regain pointait sous les pavés.
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Une coiffeuse accomplie manie le bavardage aussi bien que les ciseaux.
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Ai-je tout à fait perdu la raison ? Entre les cloisons de cette chambre inconnue, lors de ces heures interminables que nul changement n'interrompait, mes questionnements n'avaient pas de répit. Seul le sommeil m'accordait une échappatoire : je m'attachais à le prolonger. A dormir, et dormir encore. Ne plus penser. Sombrer plus loin, plus profond, et glisser dans les limbes où ne subsistent ni conscience ni chagrin.
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Ces carreaux, sur le cahier. Ils déjouent le vide. Ils dessinent des lignes où je pose mes mots.
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C'est fou comme un enfant qui dort enchante une maison. Habité de ses songes, l'air y est plus léger. Des particules de bonheur essaiment dans la lumière, derrière les volets mi-clos.
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J'aurais aimé toucher, cette pluie. L'eau, la vraie, pas celle que l'homme abîme et piège dans des tuyaux, mais l'eau qui tombe du ciel et nourrit la terre. L'eau qui jaillit, dévale, ruisselle, cherche la mer. J'en prendrais juste un peu. Une goutte de vie.
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J'y ai repensé bien des fois depuis : cela n'a pas pu se passer autrement. Une scène d'adieux aurait marqué ma mémoire. Ce départ-là ressemblait à tous les autres. Je n'ai pas deviné qu'il serait sans retour.
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« Nous avons trinqué bouteille contre bouteille, yeux dans les yeux. Jamais tintement ne m’avait paru si joli. Sans parler de la caresse mousseuse sur mes lèvres, la douce amertume sur ma langue, la fraîcheur dans ma gorge. Moment partagé de ravissement, les yeux mi-clos.
Notre seconde rasade a été moins goulue, pour garder la saveur en bouche. Et suivie de deux clappements, simultanés de connaisseurs «
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"Si je me souviens bien " : doute,
"Si, je me souviens bien" : persuasion 
Doute et persuasion c'est la vie aujourd’hui de Marthe atteint de la maladie d'Alzheimer
tout au long de notre lecture, Hélène Le Bris nous captive par cette
histoire touchante et pleine d'espoir, on veut y croire on espère que Marthe atteindra son objectif, car son combat est merveilleux et sa ténacité exemplaire.
A lire par toutes les personnes , celles qui s'interrogent...et celles qui entourent des malades d'Alzheimer,
Ce livre nous aide à les comprendre et à mieux vivre avec eux.
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« On dit que la passion s’émousse avec le temps. Mon histoire a suivi un parcours inverse : après quelques mois d’une tiédeur affectueuse, j’ai connu chaque jour, et pendant trente années, le trouble émerveillé de vivre à ses côtés. Et l’envie de son corps mêlé au mien «
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Pas de quoi pavoiser : l'intrépide détective que je voudrais incarner s'est embourbée en apitoiements sur elle-même.
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Al se fait leur allié pour me garder recluse : il retient mon adresse, bannissant tout espoir de rentrer chez moi. J’ai pourtant bien noté la consigne en évidence, sur la liasse de papier posée près de mon lit. Je la découvre le matin au réveil, j’y repense le soir avant de m’endormir : « retrouver mon adresse ». Malgré tous mes efforts, l’information ne revient pas
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Il me fallait recréer l'ambiance, réveiller sensations et odeurs, me concentrer sur les anecdotes pour que revienne l'essentiel.
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« Tes yeux Bonduelle », disait-il autrefois. Il aimait relever mon visage pour chercher mon regard et, souvent, souriait, se moquant de lui-même. Il me parlait alors de son jardin de son enfance, un jardin idéal et secret, semblable à celui d’une publicité pour légumes en conserve «
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Les théories optimistes qui prévoyaient une victoire rapide sur la peste avaient négligé un paramètre : la désobéissance, c'est-à-dire ce qui distingue une communauté humaine d'un troupeau de moutons.
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J'aurais aimé la toucher, cette pluie. L'eau, la vraie, pas celle que l'homme abîme et piège dans le tuyaux, mais l'eau qui tombe du ciel et nourrit la terre. L'eau qui jailli, dévale, ruisselle, cherche la mer. J'en prendrais juste un peu. Une goutte de vie.
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Tout allait bien, sauf ce torrent de larmes, jaillies subitement pendant que je parlais et qui dégoulinaient sur mes joues, gâtant mon maquillage, sans que je puisse les arrêter. C’était gênant, cette inondation soudaine, d’autant que ça coulait aussi de mon nez et que le mouchor au fond de mon sac à main demeurait introuvable...
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On recommençait à rouspéter dans les journaux, devant les comptoirs et sur les marchés : la France allait mieux.
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Le temps ne guérira pas mon chagrin. A quoi bon fournir l'effort de mémoire, si l'apaisement est inaccessible. Si, désormais, tous mes matins se ressemblent : au réveil, ma main cherchera dans les draps une chaleur absente et je devrai ensuite renoncer à l'espoir.
Je préfère, comme maman, me noyer dans la neige. Elle pendra pour moi la couleur de l'oubli. Je m'envelopperai de sa douceur compacte et froide jusqu'à engourdir ma douleur. Je connais le moyens de m'y ensevelir : il suffira de me laisser glisser, sans opposer de résistance.
Pour cette défaite convoitée, je sais pouvoir compter sur mon fidèle ennemi. Al.
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