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3.8/5 (sur 118 notes)

Nationalité : France
Biographie :

"Historia" est une revue mensuelle de vulgarisation consacrée à l'histoire.

Elle a été créée en décembre 1909 par Jules Tallandier.

La revue publie des articles et des dossiers auxquels participent des historiens connus.

site officiel : https://www.historia.fr/

Source : Wikipedia
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
La belle mécanique doctrinale rodée du XIIème au XIVème siècle semblait pourtant offrir une explication apaisante, à propos des âmes attendant au purgatoire le rachat du reste de leurs péchés par leurs descendants pour accéder au paradis ; les autres revenants ne pouvaient qu'être envoyés par le diable. Mais la crédibilité du système fut vite ruinée par les critiques contre l'esprit de profit des moines, qui contrôlaient les récits de fantômes afin de mieux pousser les vivants à multiplier les dons à l’Église ou les achats d'indulgences. En dénonçant l'énorme scandale que constituaient ces dernières, Luther sonna le glas de la croyance au purgatoire.

Ces disparus si présents
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Que mâchent-ils au juste, ces morts ? Avant tout, leur linceul, parfois aussi leurs mains et leurs bras. Phénomène étonnant, incongru peut-être, mais fort inquiétant, car cette activité souterraine s'accompagne d'une série de morts subites dans les villages voisins, et la communauté des vivants, terrifiée, doit bientôt prendre des mesures radicales...
C'est à la fin du Moyen Âge que des histoires de mâcheurs commencent à circuler du côté de la Pologne. Elles gagnent ensuite, aux XVIIème et XVIIIème siècles, l'ensemble de l'Europe centrale et orientale, où ces croyances suscitent de véritables psychoses. Il s'agit à l'origine de simples histoires de revenants malfaisants. Comme leurs victimes parviennent à les identifier sans peine, on rouvre leurs tombes pour voir ce qu'il en est : on découvre alors avec stupeur des corps non corrompus et, sous un linceul déchiqueté, des visages ricanants.

Les festins d'outre-tombe
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La Réforme catholique, issue du concile de Trente, distingue désormais très vigoureusement le bien du mal, l’enfer du paradis. De 1560 à 1640, elle développe une conception tragique de l'existence, transmise aux élites sociales et aux futurs clercs par l'enseignement jésuite. Elle dépeint un Dieu terrible, vengeur, qui punit durement les péchés des hommes et laisse latitude au diable de les tenter, les obligeant ainsi à lutter pour sauver leur âme. Dans cette optique, le démon est censé se faire beaucoup plus présent, plus concret, et s'attacher aux pas de sa proie humaine du berceau à la tombe.

Ces disparus si présents
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À la fin des temps, le purgatoire aura été complètement vidé : tous ses habitants auront rejoint les saints du paradis. Le plus souvent, cela ne leur aura pris que quelques jours, voire quelques mois, mais au prix de retours répétés auprès des vivants, rappelés avec insistance à leur devoir de solidarité. Ainsi, entre ici-bas et au-delà fonctionne une mécanique bien huilée d'échanges triangulaires entre les vivants, l’Église et le mort. Cette mécanique porte le nom de memoria : elle est fondée sur l'entretien par les vivants de la mémoire des morts, dont les noms sont inscrits dans un registre appelée "obituaire" au jour du décès dans le cycle de l'année liturgique, de manière que ce jour-là le prêtre en fasse mémoire à la messe et dise des prières pour hâter le salut du défunt. À la fin du Moyen Âge, l'inflation des indulgences dénoncée par Luther - répond elle aussi au désir d'abréger le plus possible la durée des épreuves du purgatoire.

Le Moyen Âge dans de beaux draps
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l'idée reçue est d'autant plus insidieuse qu'elle s'admet facilement: on ne la remet pas en cause. Pire : elle est donnée - et reçue - comme ayant force de vérité.
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Aujourd'hui, plus de 300 millions de personnes parlent le français sur la planète. Remontons aux racines de notre langue, née du latin populaire, et voyageons à travers le temps et l'espace à la rencontre des multiples influences qui l'ont façonnée et enrichie…
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Au fond, ce qui m'intéresse le plus dans l'Histoire, c'est l'humanité de ceux qui la font. Le destin des hommes est inscrit dans l'évènement, où se disent leurs fragilités et leurs difficultés à les assumer.
Olivier Bétourné
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Alain Decaux raconte :
William Phips, à la recherche d'un fabuleux trésor.

La Plata Flota - la flotte d'argent - emportait vers l'Espagne les trésors de l'Amérique récoltés depuis deux ans : l'argent des mines de Potosi, les perles de l'île Margarita. Et de l'or, de l'or : celui des Incas du Pérou, celui de Maracaibo, celui des mines mexicaines.
Vingt galions et combien de millions !
Puerto de la Plata, c'était la dernière étape. Quand on lèverait l'ancre, on mettrait le cap au nord-est pour franchir les quatre mille milles qui conduiraient à Cadix.
(Lieutenant Harry E.Rieseberg : 600 milliards sous les mers - 1948).
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p23 - "Astérix et Cléopâtre, la plus grande aventure qui ait jamais été dessinée - 14 litres d'encre de Chine, 30 pinceaux, 62 crayons à mine grasse, 1 crayon à mine dure, 27 gommes à effacer, 38 kilos de papier, 16 rubans de machine à écrire, 2 machines à écrire et 67 litres de bière ont été nécessaire pour sa réalisation!" dixit Goscinnny et Uderzo.
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… 6 octobre 1789, vers une heure de l'après-midi, le roi (Louis XVI) quitte.. pour toujours le château (de Versailles) …
Le soir même, la cour déménage elle aussi. C'est une fuite éperdue. On voit disparaître d’innombrables voitures transportant caisses et lourdes malles de voyage. Quelques jours plus tard, l'Assemblée constituante décide de suivre le roi à Paris. A leur tour, les députés abandonnent Versailles.
La ville devient alors un corps sans âme. Elle se dépeuple. De 76 000 en 1789, le nombre de ses habitants passe à 39 000 en 1791, à 25 000 en 1795.

2370 – [p. 171] Bernard Boringe
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"L'hiver, la Glavoise est un torrent boueux dont les flots tumultueux charrient des arbres morts, des rochers noirs et des sangliers surgelés. Pourtant, sitôt passées les dernières neiges de mai, elle se métamorphose en une rivière paisible qu'on traverse à pied sec au lieudit du Gué-de-la-Corde. C'est là que le voyageur qui arrive à Courtonac par la route de Saint-Hilaire franchit la Glavoise, au Roc-de-la-Châtre. Un peu en aval, la route en pierre traverse le moulin abandonné du père Plasson. Devant le triste spectacle des ronces qui dévorent les meulines à foulon et les flaterets à courroie, on a bien du mal à croire que, jadis, les ânes, les boeufs et les femmes de Courtonac déchargeaient là leurs ballots de bressac frais pour qu'on les y moulût. Solide comme un linteau, son éternelle bamborgne à la bouche, le père Plasson transformait ici les précieuses gousses en une fécule à cataplasme, délicate comme de la peau d'oreille et fraîche comme un cul de pouliche." "Les engoulevents de la Grange-aux-Loups" est un pastiche des romans signés:

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