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3.74/5 (sur 95 notes)

Nationalité : Liban
Né(e) à : Beyrouth , 1975
Biographie :

Hyam Yared est née en 1975 à Beyrouth où elle vit avec ses trois filles.

Elle a étudié la sociologie à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Après avoir envisagé une carrière théâtrale, elle décide à 25 ans de se consacrer à l’écriture.

Poète et nouvelliste, elle a publié trois recueils de poésie qui lui ont valu des prix et de nombreuses invitations dans des festivals de poésie, notamment au Canada, au Portugal, au Mexique et en Suède.

Son premier roman L'Armoire des ombres (Sabine Wespieser éditeur) a été publié en 2006.
Sous la tonnelle est paru en octobre 2009 et a obtenu en 2011 le prix Richelieu délivré par le Club Richelieu International Europe (RIE) pour un ouvrage écrit en français par un auteur dont ce n'est pas la langue maternelle.

Hyam Yared créée aussi en 2012 l'association culturelle "Centre PEN Liban" et en est l'actuelle présidente.
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Source : Wikipedia www.swediteur.com/
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A l'occasion du "Livre sur la Place 2021" à Nancy, Hyam Yared vous présente son ouvrage "Implosions" aux éditions des Equateurs. Rentrée littéraire automne 2021. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2545395/hyam-yared-implosions Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat

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Citations et extraits (147) Voir plus Ajouter une citation
Hala ne fait pas la différence entre la naq'ba palestinienne -littéralement : la malédiction - et celle d'un seul être. Elle les met en confrontation. Elle s'identifie à l'exode de ce peuple qu'elle trouve similaire à celui des individus déplacés d'eux-mêmes.
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Pour la mère, l'anorexie était une folie. La vie, non. P.64
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Parfois, profitant d'un relâchement de la surveillance de la mère, mon pére m'emmenait faire une virée de kebbé nayyé.On se goinfrait devant trois ou quatre déclinaisons de ce plat traditionnel composé de viande hachée et de semoule.On enfournait des bouchées comme on fait une réserve avec les grandes famines.Partager cette transgression avec une autorité par défaut m'excitait. P.32
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Plus je grandissais, plus mes formes s'accentuaient , confirmant l'âge ingrat.La mère l'appelait l'âge gras.De toute manière elle n'avait à la bouche que les mots kilo, gramme, graisse.Pour se protéger de son angoisse des lipides, elle nous avait inscrit aux galères modernes, la natation.......Je ne voyais pas comment elle espérait transformer une aubergine en sirène.p.33
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"Le bonheur n'est pas une attente. Il s'accroche aux gencives. Il a le goût de l'effort et de la persévérance."
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Emmaillotée dans le tissu, seul son visage boursouflé par l'épreuve de sa venue au monde dépassait.....Lorsque le paquet ouvrit les yeux, j'eus peur de ces orbites dévorantes, presque globuleuses, bientôt immense dans la pièce. De ce regard infini dans un corps fragile. J'eus peur d'être aimée sans condition. p.147
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La mère souffrait de n'avoir pas choisi mon ADN.Je la comprenais.Moi , j'aurais voulu choisir un ventre formaté à me recevoir. P. 86
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Passé une certaine heure, c’est le compte à rebours. Les deux petites le savent. Le sentent. Font semblant de rien devant mes efforts pour leur inventer mille et une stratégies afin d’adoucir ces journées aux allures de lave-linge sur programme indélicat depuis le confinement. Toute la journée, ça court, ça tourne, ça zoome, ça pianote, ça télé-étudie – mots surgis des limbes d’une technologie imposée, démocraties et dictatures soudainement réunies.
Je suis à court d’idées pour hâter la tombée de la nuit. Le sommeil dans leur corps. Le marchand de sable est leur jeu préféré. Il consiste à tourner ma main vers le haut, la paume refermée sur une poignée de sable imaginaire qu’un marchand de sommeil m’aurait léguée à leur naissance. La suite est une question d’adresse puisqu’un grain tombé à terre suffirait à réveiller les cauchemars. Une seule pincée en revanche de cette poudre sur des paupières d’enfants est la garantie d’un sommeil merveilleux. La suite tient à leur participation complice. Si vous y croyez, leur expliqué-je, vous y arriverez. Fermez les yeux et vous verrez, vos muscles se relâcheront. Petit Chou demande si c’est par les muscles qu’entrent les rêves. Elle proteste. Ça l’ennuie de faire semblant de s’endormir. Asma s’empresse d’intervenir :
— Moi, ça marche vraiment.
Quand je sors de leur chambre, je l’entends qui reproche à Petit Chou de ne pas savoir mentir.
— Les mères, c’est comme les fées. Il faut leur faire croire qu’elles ont des pouvoirs pour qu’elles existent.
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Même pour parler, nous n’avions pas accès, mes frères et moi, au même répertoire de mots. L’écriture a dû d’ailleurs naître de cette frustration d’un langage alloué aux « mecs ». « On ne dit pas mecs, rectifiait ma mère, on dit garçons. » Mes frères, eux, se gaussaient avec des rires gras – sans qu’aucune autorité ne les inquiète – des « nanas » qui arrivaient en string au lycée. Ils pouvaient dire meufs, pétasse, gonzesse, conne, salope, grognasse…
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Fadia mangeait peu, rarement, pas du tout.Elle ne faisait que lire.Et cette nourriture la consumait suffisamment .Elle était si maigre que j'assimilais les livres à un remède diététique.(p.19)
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