La seule chose certaine de la vie était la mort. Pourtant, quoique brève et éphémère, la vie sur terre recelait une foule d'espérances.
Chaque chose en son temps.
Nous n'avons pas passé beaucoup de temps ensemble, mais je vais regretter sa présence. C'est bien vrai ce que l'on dit : "Toute rencontre est le début d'un adieu"
..., un homme devrait se désoler de ses carences, pas de l'incapacité des autres à reconnaître ses mérites.
Tout homme est capable d'actes extraordinaires - aussi bien en mal qu'en bien - si ces actes son inscrits dans son destin ou si sa nature profonde l'exige.
Alors qu'Alitada traversait l'esplanade du palais,un halo de poussière doré nimbait les toits recourbés et brunissait le vert des arbres.
Une fois la servante retournée badiner avec Genba, Akitada se dirigea vers la femme qui avait désormais prit possession de ses pensées.
Penchée sur le parapet d'un petit pont, elle jetait des miettes aux poissons. Une vision charmante malgré sa robe sévère de brocart anthracite et ses cheveux ramenés en un gros chignon sur la nuque à la façon des femmes d'âge mûr.
En entendant des pas sur le gravier, elle se retourna vivement, blême, les yeux agrandis par la peur. Mais quand elle reconnut Akitada, l'effroi disparut de ses prunelles sombres et ses joues se teintèrent de rose. Sans fard, son visage n'en était que plus ravissant.
Seimei à ce sujet aurait cité Confucius : "Que les valets obéissent à leur seigneur, les enfants à leurs parents, les femmes à leur mari, et la paix et la tranquillité régneront."
Les traits de l'homme se pétrifièrent.Il laissa retomber son bras et le sabre lui glissa des doigts.Il recula de deux pas, fit volte-face et partit en courant.
- Je songe en permanence aux huit souffrances inévitables : la naissance, la vieillesse, la douleur, sa propre mort, celle d'un être cher, les gens mauvais, le désir frustré et la luxure. Il m'arrive de penser que j'en ai eu plus que ma part.