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4.12/5 (sur 1409 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Pepin, Wisconsin , le 07/02/1867
Mort(e) à : Mansfield, Missouri , le 10/02/1957
Biographie :

Laura Ingalls Wilder était une femme de lettres américaine.

Elle est auteure de la série de romans pour enfants "La Petite Maison dans la prairie" (Little House Books), écrite entre 1932 et 1943. Se composant de neuf tomes, elle est basée sur sa propre enfance au sein d’une famille de pionniers américains à la fin du XIXe siècle.
Cette succession de livres a été popularisée par la série américaine "La Petite Maison dans la prairie" (Little House on the Prairie puis Little House : A New Beginning), diffusée entre 1974 et 1983, dans laquelle l'actrice Melissa Gilbert jouait le rôle de Laura.

Laura Elizabeth Ingalls est la deuxième de cinq enfants de Charles et de Caroline Ingalls. Son éducation fut sporadique étant donné que sa famille déménagea de nombreuses fois à travers le Midwest et vivait souvent dans des endroits isolés où il n’y avait pas encore d’école. Elle devint institutrice à l’âge de seize ans et fut engagée à la Bouchie School.

Après trois ans de fiançailles, Laura épousa le frère de son ancienne institutrice, le fermier Almanzo Wilder, le 25 août 1885. Elle dut arrêter son métier, car à son époque, les femmes mariées n’étaient pas autorisées à enseigner. Almanzo, atteint de la diphtérie, resta partiellement paralysé aux jambes et eut besoin d’une canne jusqu’à la fin de ses jours. Puis leur maison et leur grange furent détruites par le feu. Et enfin, plusieurs années de sècheresse les laissèrent endettés. Physiquement malades et par conséquent incapables de gagner leur vie, les Wilder restèrent une année chez les parents d’Almanzo à Spring Valley, dans le Minnesota, où ils purent se reposer.

En 1894, ils se fixèrent définitivement à Mansfield, dans le Missouri. Ils y achetèrent une parcelle de terre où ils construisirent une magnifique maison, qu’ils appelèrent la Rocky Ridge Farm, où Laura et Almanzo finirent leur existence. Ils y élevèrent de la volaille et y cultivèrent des fruits.

Laura commença à écrire des articles pour le Missouri Ruralist, ainsi que pour d’autres magazines. Sa fille, Rose, l’encouragea alors à écrire ses mémoires. Elle rédigea ainsi son autobiographie en 1930 et l’intitula "Pioneer Girl". Mais, n’ayant pas trouvé d’éditeur, elle la réécrit en partie et la publia sous le titre de "La Petite Maison dans les grands bois". Le livre rencontra un succès immédiat, ce qui encouragea Laura à écrire la suite de ses aventures et de celles de sa famille.

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Bibliographie de Laura Ingalls Wilder   (19)Voir plus

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Livre de Bord N°98 du 30 novembre 2010
Livre de bord, une émission présentée par Nicky & Brice DepasseInvités : Lorant Deutsch, Didier Vandermeulen et François SionnièreAu programme : Metronome illustré de Lorant Deutsch (Michel Lafon), Thomas Drimm 2 La guerre des arbres commence le 13 de Didier van Cauwelaert (Albin Michel), La mini bibliothèque de Maurice Sendak (L'Ecole des loisirs), La petite maison dans la prairie de Laura Ingalls Wilder (Flammarion), Fritz Haber (Un vautour c'est déjà un aigle) de Didier Vandermeulen (Delcourt), Blake & Mortimer : La malédiction des trente deniers de Jean van Hamme (Blake & Mortimer), Wayne Shelton : Son altesse Honesty de van Hamme et de Nayer (Dargaud), 1001 conseils pour écrivains en herbe (Casterman), La maison de Lulu (Père Castor), Où est monsieur Sommeil ? (Casterman), Je ne sais pas maigrir du Dr du kan (J'ai lu) et Psychedelic vynils (1965 - 1973) de Philippe Thièyre (Editions Stéphane Bachès).

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Citations et extraits (61) Voir plus Ajouter une citation
La prairie avait changé d'aspect. Elle était jaune foncé, presque brune, à présent, et des trainées rouges de sumac la zébraient. Le vent se lamentait dans les hautes herbes ou murmurait tristement dans l'herbe à bison, courte et bouclée. La nuit, le vent prenait les accents d'un homme en pleurs.
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Marie était plus grande que Laura et elle avait une poupée de chiffon appelée Nettie. Laura n'avait qu'un épi de maïs enveloppé dans un mouchoir, mais c'était une bonne poupée. Elle s'appelait Suzanne.
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Lettre de Rose à son père

"Something is happening which I think you should know, though to me, especially, it is a painful subject to contemplate. I notice Mama Bess (Laura) says nothing about it in her letters, but I can quite understand why she does not. Still, I feel it is only right you should know, and think it my duty to tell you. Wow. I was gearing up for Rose’s fears that Laura had Alzheimer’s or something, but here goes: Mama Bess is growing fat."
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Il y a très longtemps, quand tous les grands-pères et toutes les grands-mères n'étaient que des petits garçons ou des petites filles, ou même de très petits bébés, s'ils étaient déjà nés, Papa, Maman, Marie, Laura et bébé Carrie quittèrent la petite maison où ils vivaient, dans les grands bois du Wisconsin.
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En ce mois de janvier il y a cent ans, au nord de l'état de New York, partout la neige était tombée en couche épaisse. Un petit garçon, accompagné de son frère aîné Royal et de ses deux soeurs, Eliza Jane et Alice avançaient péniblement sur le long chemin. Royal, Eliza Jane et Alice étaient âgés, respectivement, de treize, douze et dix ans. Almanzo, qui était le plus jeune, n'avait pas encore neuf ans, aussi était-ce son premier jour de classe...
...C'était un fouet en peau de serpent noir, de quatre mètres de longs...le pantalon de Bill était transperçé, ses bras ensanglantés par la morsure du fouet...
...un jet brûlant l'atteignit au visage. Almanzo poussa un hurlement. Il n'y voyait plus. De grandes mains arrachèrent les siennes qu'il avait plaquées sur son visage. Père lui renversa la tête en arrière...
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Elle vit le mocassin brodé de perles de l'Indien, son regard monta le long de la jambière frangée, qui pressait le flanc nu du poney. L'Indien s'était drapé dans une couverture aux couleurs vives. L'un de ses bras nus, à la peau cuivrée, maintenait son fusil légèrement posé au travers de l'encolure nue. Enfin, Laura leva les yeux vers le visage brun, farouche et impassible de l'Indien.

C'était un visage fier, impénétrable. Quoi qu'il arrivait, il demeurait toujours ainsi. Rien ne le changerait. Seuls les yeux vivaient dans ce visage, mais ils fixaient les lointains, vers l'ouest. Leur regard ne se laissait pas détourner. Rien, d'ailleurs, ne bougeait, ni ne changeait en cet homme, si ce n'étaient les plumes d'aigles, piquées bien droit dans la mèche du scalp, sur la tête rasée. Ces longues plumes se balançaient, s'inclinaient de droite et de gauche ou tournoyaient dans le vent, tandis que le grand Indien, perché sur le poney noir, les dépassait et s'éloignait.
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Le blizzard a cédé la place au printemps dans la prairie du Dakota. De nouveaux pionniers arrivent de l'Est, et s'installent un peu partout : une ville est bien vite créée! C'est alors qu'une question se posent :
Que dirais-tu de travailler en ville, Laura ?
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Laura Ingalls Wilder
" - Le beau temps n'est jamais éternel, sur cette terre."
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« - Si tout le monde souhaitait toujours le bonheur de tous, alors ce serait Noël tous les jours ? demanda Laura.
- Oui, Laura, lui répondit Maman.
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- Est-ce que le gouvernement va obliger ces Indiens-là à partir vers l'ouest ?
- Oui, répondit Papa. Quand les fermiers blancs s'installent dans une région, les Indiens doivent la quitter. Le gouvernement va contraindre ces Indiens à s'en aller plus loin dans l'ouest, très bientôt, maintenant. C'est pour cela que nous sommes ici, Laura. Les Blancs vont venir cultiver cette contrée et nous, nous aurons la meilleure terre, parce que nous serons arrivés ici les premiers et que nous aurons pu choisir. Tu comprends, maintenant ?
- Oui, Papa, répondit Laura. Mais, Papa, je croyais qu'ici, c'était le Territoire indien. Est-ce que les Indiens ne vont pas être furieux d'être obligés de...
- Fini, les questions, Laura, dit Papa d'une voix ferme.
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