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Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 25/04/1970
Biographie :

Isa, de son vrai nom Isabelle Denis, est une scénariste, dessinatrice et coloriste de bande dessinée.

En janvier 1995, lors du festival de la bande dessinée d'Angoulême, une de ses planches est primée au concours « Graines de Pro ». Un membre du jury lui suggère de soumettre sa production aux éditions Dargaud

La même année, elle termine ses études à l'École normale supérieure de Cachan. Destinée jusque là au professorat, elle choisit de prendre une année sabbatique afin de trouver un bon sujet de série BD : ce sera Puddingham Palace. En 1997, elle envoie son projet à plusieurs éditeurs. Dupuis répond bien avant Dargaud et le premier gag paraît en octobre dans le journal Spirou. La série se poursuit jusqu'en 2004. Elle compte quatre albums.

En 2005, dans L'Écho des savanes, Isa entame la série "Kärchou" un chihuahua policier ressemblant à Nicolas Sarkozy — alors ministre de l'Intérieur — traque les sans-pedigree à Levallois-lès-Neuilly. L'album paraît en 2007
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Comment je me suis radicalisée en féminazie


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Ah mais pas du tout, Pierre-Alain ! C’est typiquement une butte de permaculture, ça. On distingue très bien les radis au-dessus des courgettes pour optimiser leur développement. Non, je vais te dire moi, ton Poutine, il s’est chopé le Covid et je peux t’assurer qu’une Near Death Experience en réa au CHU d’Irkoutsk, ça te change un bonhomme !! Vladimir, i est comme nous ! Dans le monde d’après, il a pas envie de se faire chier avec des intrigues au Kremlin. Il préfère faire son potager. Et ça prend du temps tout ça : les courgettes, si t’as bien repiqué au printemps, eh ben t’as facile 3 mois de récolte derrière. Et pis faut les mariner, les mettre en bocaux pour l’hiver. Avec tout ça, t’as plus le temps pour autre chose !
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Oh, putain, la honte ! Qu’est-ce qui m’a pris ?! Je n’aurais pas dû prendre ce deuxième panaché.
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Pour les auteurs, patience et bienveillance sont les deux mamelles du bon coaching.
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Ben, on peut pas cautionner es élevages intensifs. C’est de la maltraitance animale. T’imagines ? Une pauvre bête parquée dans même pas 2m² ?! Privée de pâturages et qui ne voit jamais la lumière du jour. Moi, j’peux t’en parler. On se fait traire toute la journée jusqu’à la moelle. Je te dis pas le stress et la fatigue. Avec tout ça, on se chope plein de maladies. Du coup, on nous bourre d’antibiotiques. Et quand on n’est plus rentables, Hop, direct l’équarrissage !
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Et voilà ! C’est toujours pareil ! Je commence une histoire et Paf ! Le doute m’assaille. Du coup, ça loupe jamais, ça prend des proportions, je vous dis pas. Angoisse. Déni, fuite. Désespoir. Boulimie. Désespoir +++
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Y a quand même un truc majeur dont ils ne parlent jamais, c’est qu’à la fin, Wonder Woman, elle doit se magner pour arriver au bureau avant ce couillon de Steve, se rhabiller fissa en Diana Prince, bien refaire son chignon, réajuster ses lunettes, et faire le café à ses empotés de supérieurs. Eh ben, tout ça, ça leur traverse même pas l’esprit aux scénaristes. La charge mentale, ils s’en branlent complet !! Et ce crétin de Steve, à la fin de chaque épisode, il raconte les exploits de Wonder Woman à Diana, comme si elle savait pas déjà tout ça ! Total mansplaining, le Steve !
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Bon sang, mais c’est quoi cette horreur ?! Josiane, éloignez-là bordel ! La mère nous fait un malaise, là ! Ce sont les premiers mots que j’ai entendus. Cette monstruosité, c’est moi, juste après ma naissance et avoir été présenté à mère. Faut dire que j’étais attendue un 21 avril, mais comme j’étais bien au chaud, j’étais pas pressée de sortir. J’ai été délogée le 25. Le problème des séjours prolongés dans le liquide amiotique, c’est ça donne des bébés tout fripés. Fort heureusement, ça ne dure pas. La peau se retend très rapidement. Mais allez savoir pourquoi, c’est le genre de truc anecdotique qui vient se nicher dans l’inconscient. Et bon, fatalement, ça ressort un jour. À partir de là, c’est open bar pour tout ce qui est déni, frustration et multi-traumatismes. Et c’est comme ça qu’on devient le cauchemar number one de toute société patriarcale : la quinquagénaire sans enfants, avec un chat, auteure de BD (facteur aggravant +1). 100% no life. Au XVIIe siècle, c’eût été le bûcher direct.
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Flagrant délit de manterrupting ! T’es bon pour 10 mois fermes au camp de rééducation Chantal Montellier.
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Et si je n’avais jamais eu envie d’avoir des enfants ? Non mais c’est vrai, quoi ! C’est pas parce qu’on a un utérus qu’on est obligée de s’en servir !
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Trigger warning – Certains épisodes contiennent des passages en écriture inclusive avec des points médians, des anglicismes en veux-tu, en voilà, et même quelques propos à tendance misandre qui pourraient heurter la sensibilité des hommes blancs cis hétéros boomers dominants un brin susceptibles. Une cellule d’écoute et de soutien psychologique est à leur disposition sur le site internet de Fluide Glacial.
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