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Citations de J. Courtney Sullivan (201)


Il avait été assez sensé pour ne pas avoir d'enfants, il ne connaissait donc pas cette sensation exaspérante qui consistait à s'inquiéter pour une personne sur laquelle on n'a aucun contrôle. Quelqu'un dont vous êtes responsable et qui, pourtant, n'a pas de comptes à vous rendre.
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Les jeunes instits dans son école ont un master, mais ont tous un autre boulot qui leur permet de joindre les deux bouts. Avant, on pouvait nourrir sa famille avec un salaire d'enseignant, mais plus maintenant.
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Avant, nous pensions que Big Brother allait débarquer et nous dépouiller contre notre gré. Mais désormais, nous lui remettons tout avec un sourire.
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 On ne fait pas toujours les choses que nos parents voudraient que nous fassions, mais c'est une erreur de leur part s'ils ne sont pas capables de trouver une façon de nous aimer quand même.
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L'époque dans laquelle naissait une femme déterminait ce qu'elle serait autorisée à devenir.
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Un jour, elle avait dit qu'elle croyait que le mouvement de libération des femmes des années soixante et soixante-dix était en fait un stratagème inventé par les hommes pour rajouter du boulot aux femmes.
"Je gagne autant d'argent que ton père et pourtant je fais environ quatre-vingt-dix pour cent des tâches ménagères dit-elle. Qui de lui ou de moi jouit d'une meilleure qualité de vie du fait que je travaille. Je te donne un indice : ce n'est pas moi."
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Les petites gens ne sont plus protégées.Ceux qui sont tout en haut ne leur rendent plus de comptes, avait-il expliqué à Elisabeth. On est seuls.C'est comme un Arbre Creux.C'est comme ça que je me représente les choses. En surface,ce pays*a plus ou moins l'air de ne pas avoir changé. Mais à l'intérieur, il n'y a plus rien qui l'étaye.Ni intégrité ni soutien.Alors peut-être que ses feuilles sont vertes et que son tronc est grand.Il n'empêche qu' un Arbre Creux ne peut rester debout très longtemps.

*Les États-Unis
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J. Courtney Sullivan
Dans la vie, il y avait les gens qui restaient, ceux qui étaient là pour de bon et dont vous dépendiez autant que de l'eau et de l'air. D'autres n'étaient là que pour vous tenir compagnie un temps. Sur le coup, vous ne saviez que rarement qui serait qui.
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Le premier jour à son retour de maternité, elle avait eu les larmes aux yeux en l'imaginant partir étudier à la fac.
- Tu vivras à la maison et tu feras la navette, avait-elle dit à son bébé.
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Vous n'imaginez pas le nombre de grands-mères qui meurent le jour de remise d'un devoir. A ma connaissance, avec les partiels, c'est la principale cause de décés chez les grands-parents.
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Mis ensemble, tous les petits choix que vous faisiez constituaient une vie.
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Depuis quelques années, Kitty [ 82 ans] vivait dans une maison de retraite. (...). Sa vue baissait, elle ne pouvait plus conduire. Mais elle gardait sa vieille Cadillac garée sur le parking. " En cas d'urgence", disait-elle.
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[Etats-Unis, 1972]
Lorsqu'elle avait l'âge de Teddy [dans les années 50], on ne parlait de divorce qu'à voix basse. C'était matière à scandale. La dernière porte de sortie pour échapper à un conjoint alcoolique ou fou. Ces dernières années, le divorce semblait s'être infiltré partout. Certains Etats avaient même introduit une loi sur le divorce 'sans faute' [...] Sans faute... C'était une logique de juriste. Dans les faits, un mariage ne se brisait jamais sans raison. Il y avait toujours un responsable.
(p. 168)
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La culpabilité - ce qui subsiste du catholicisme quand vous avez abandonné tout le reste - était toujours présente. (p. 303-304)
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Ne jamais épouser un type qui enseigne dans une université pour femmes. Ce serait comme épouser un gynécologue. Ça avait quelque chose de vicelard.
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Tant de choses sont une histoire de timing, ce qui peut paraître affreusement pragmatique, mais c'est vrai. Il faut que l'homme soit le bon et que ce soit aussi le bon moment.
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La communication était censée être la grande révolution de notre époque. En théorie, vous pouviez joindre n'importe qui à n'importe quel moment. Quand Nora voyait ses enfants, ils avaient en permanence leur téléphone à la main. Quand elle appelait ses enfants, ils décrochaient rarement.
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Il leur avait fallu des mois pour choisir [ un donneur de sperme ]. Des soirées entières, allongées dans leur lit, à faire défiler les profils. Vous pouviez partir de n'importe quoi. La couleur des yeux, le groupe sanguin, et même le son de la voix d'un homme, enregistré dans un court clip audio, ou l'âge de son parent le plus vieux encore en vie. Elles s'ennivraient d'exigences particulières.
- Il doit avoir au minimum une mention bien au bac, dit Natalie un jour.
- Tu es consciente que si tu avais utilisé ce critère pour trouver une partenaire, je serais disqualifiée. De beaucoup, ajouta Bridget.
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[1947]
La vie d'une célibataire comme Frances ne l'aidait en rien à rédiger les publicités De Beers. Elle s'était donc tournée vers ses collègues, ses amies et ses colocataires. Que désiraient-elles le plus ? Se marier. De quoi avaient-elles peur ? De la solitude. La guerre n'avait fait qu'aviver ces deux sentiments. Frances en tint compte et appuya sur ces deux points sensibles. Elle essaya de transmettre l'idée que le diamant avait le pouvoir magique de prévenir toute tragédie. [...]
La plupart du temps, les publicités s'adressaient aux hommes, puisque c'était eux qui achetaient les bagues. Il s'agissait de montrer des images de gentlemen. Rien de tel qu'un diamant pour évoquer le bon goût et la réussite sociale, sans avoir ni l'un ni l'autre.
(p. 25)
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 (…) une anthropologue féministe (…) leur parla de ses recherches sur le viol dans le règne animal. D'après elle, il existait une forme de viol dans presque toutes les espèces, à part chez les bonobos, un groupe primates similaires aux chimpanzés. A un moment donné, les femelles bonobos décidèrent qu'elles n'allaient plus tolérer les violences sexuelles. Aussi, lorsqu'un mâle attaquait l'une d'entres elles, cette dernière émettait un son pour attirer l'attention sur elle. Les autres femelles bonobos arrêtaient ce qu'elles étaient en train de faire, se ruaient en direction du bruit et, toutes ensemble, elles dépeçaient le coupable. (…) Pourquoi est-ce que les femmes ne se comportaient pas plus comme cela? 
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