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3.62/5 (sur 326 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Mulhouse , le 11/08/1956
Biographie :


Visitez son site : http://www.genevievesenger.fr/


Geneviève Senger est auteur de romans noirs, de romans historiques et de livres pour enfants.

Elle a écrit des romans historiques sous le pseudonyme J. Esther Singer.

Elle fait ses études secondaires au collège Jeanne d'Arc à Mulhouse puis à l'Institut Sainte Ursule où elle a obtient son baccalauréat, série littéraire. Elle a travaillé pendant plus de dix ans comme infirmière, puis elle se met à écrire.

Elle a écrit plusieurs romans pour la jeunesse dont La Guerre des marrons (Milan Jeunesse, Prix de la PEEP 1994) et L’Élue du harem (Plon Jeunesse, Prix Bel Ami 2008), ainsi que trois romans pour adultes : Le Cigogneau (Flammarion), La Voix de son maître (Éditions de la Martinière) et La mémoire du lièvre, chez Pygmalion.

Elle travaille également pour le journal strasbourgeois “Les Affiches-Moniteur”.




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Bibliographie de Geneviève Senger   (56)Voir plus

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Geneviève Senger : le cigogneau
Olivier BARROT, filmé au square Saint-Médard à Strasbourg, présente le roman de Geneviève SENGER, "Le Cigogneau", histoire de Camille, garçon détesté par sa mère, une obsédée de l'eau de javel et de la brosse à reluire. C'est aussi sa rencontre avec Vive, adolescente et mal aimée comme lui, et son envol pour retrouver son père.

Citations et extraits (217) Voir plus Ajouter une citation
Jusqu'à ce jour, je croyais que seuls les souvenirs douloureux avaient encore le pouvoir de faire mal, et maintenant je me rends compte que les souvenirs heureux aussi peuvent blesser... parce qu'ils sont souvenirs, justement, et que le réel, lui, est d'autant plus amer.
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L'enquête était au point mort. Les parents d'Agathe avaient repris le chemin de leur cabinet d'experts-comptables. Tout continuait. La vie était apparemment plus forte que la mort.
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On ne peut vivre qu'avec des rêves. La réalité est trop moche. Ou alors il faudrait mettre un voile imaginaire sur cette réalité, pour la rendre acceptable, pour la rendre vivable.
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- Le régent a purement et simplement enlevé au duc du Maine la surintendance de l'éducation du roi et l'a offerte à son cousin, M. le duc... Mais il ne s'en est pas tenu là : il lui a aussi ôté son rang de prince de sang que lui avait fait donner son père, le Roi-Soleil ! il est vrai que la mère du duc du Maine n'était que marquise de Montespan et non reine de France, et qu'un bâtard ne peut être prince du sang et prétendre au trône ! N'oublions pas que le roi n'a que huit ans et qu'il est de santé fragile...
- Et un poison est vite avalé... murmura Bleue. Cette mort arrangerait bien le Régent qui se retrouverait roi. Je l'ai toujours pensé : cet homme est capable du pire. D'ailleurs, n'a-t-on pas dit qu'il a empoisonné toute la famille ?
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Blanche avait répliqué avait une violence qui ne lui était pas coutumière :
- Nous aussi nous avons été contraintes de quitter Paris, sans qu’on nous demande notre avis ! La Louisiane a beau être française, or je crains fort qu’elle ne soit surtout le pays des Indiens et que nous n’y ayons pas vraiment notre place. D’après ce que m’a raconté Sophie, nous avons fait beaucoup de mal aux Indiens… Je me souviens d’un poème de Dumont de Montigny : « Qui donc habitait ici avant la colonie ? C’étaient des habitants qui passaient leur vie à vivre de la chasse, et passaient tout leur temps sans envies ni chagrins, étaient tout contents. »
Je trouve que ces vers résument parfaitement la situation.
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Elle tendit l'enfant à Maggie en soupirant.
- Je suis fatiguée, je ne m'imaginais pas qu'accoucher était aussi douloureux. On ne m'y reprendra plus.
- Demain, vous n'y penserez plus, répondit Maggie gaiement.
Vous l'aimerez tant que vous aurez tout oublié.
"çà m'étonnerait, pensa encore Louise. Comment aimer le fils d'un homme qu'on n'aime pas ? Un enfant qui a été conçu pour servir ses dessins, son ambition, pour devenir l'un des maillons de la longue lignée des Weber ?"
Elle ne pouvait s'empêcher de faire la comparaison. Lucile en Louisiane, était heureuse. Elle aimait son mari, en était aimée, et un fils était venu s'ajouter à ce bonheur.
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A même pas trente ans, je suis arrivée à cette conclusion que le fric appelle le fric, que la poésie est impuissante et que le monde est peuplé de tordus.
***
Ils [les pensionnaires des Épicéas] suivent une ligne droite, grande famille, grande école, grand cabinet… Ce sont de purs produits de leur milieu. Pas une once de sentiment sous le vernis brillant de l’apparence !
***
- Connaissez-vous, chère mademoiselle, la définition de l’adolescent ?
Je secoue la tête.
- L’adolescent, c’est celui qui hésite entre deux statuts : l’homme ou la bête. Vous devrez faire attention à la bête qui est en eux.
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Les religieuses ont pour vocation de se dévouer à leurs semblables, les infirmières aussi, ce sont souvent de pauvres filles qui doivent gagner leur vie et au lieu de devenir servantes elles préfèrent se consacrer aux malades, je peux encore l’accepter. Mais vous !Le nez pointa en direction d’Elsa. Comme Adrien faisait mine de s’interposer, le curé se hâta d’ajouter en levant un bras vengeur :
— Toutes les calamités s’abattront sur cette demeure.Et sur un ton prophétique, il ajouta :— Quand on s’écarte du droit chemin, le sentier devient tortueux, boueux et fétide. Des émanations délétères montent dans l’air. Et le malheur surgit, au détour d’un buisson épineux. Il s’abat sur les têtes qui ploient, mais c’est trop tard, le mal est fait et ne peut être défait.
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- Le régent a purement et simplement enlevé au duc du Maine la surintendance de l'éducation du roi et l'a offerte à son cousin, M. le duc... Mais il ne s'en est pas tenu là : il lui a aussi ôté son rang de prince de sang que lui avait fait donner son père, le Roi-Soleil ! il est vrai que la mère du duc du Maine n'était que marquise de Montespan et non reine de France, et qu'un bâtard ne peut être prince du sang et prétendre au trône ! N'oublions pas que le roi n'a que huit ans et qu'il est de santé fragile...
- Et un poison est vite avalé... murmura Bleue. Cette mort arrangerait bien le Régent qui se retrouverait roi. Je l'ai toujours pensé : cet homme est capable du pire. D'ailleurs, n'a-t-on pas dit qu'il a empoisonné toute la famille ?
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Mais elle n'entend plus rien.

Elle s'effondre.Une goutte de sang s'échappe de sa lèvre tuméfiée, tombe sur les plumes noires et blanches qui l'avalent. L'oiseau ne bouge plus que faiblement, bec clos, yeux vides.

Résister. Ne jamais renoncer.
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