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Citations de Jeanne Taboni Miserazzi (45)


Les mots quand on arrive à les rendre le plus juste possible ont un éclat particulier.
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Depuis qu'il était né, on disait à l'enfant
Porcelaine qu'il était très fragile et qu'il risquait de
se casser. Cependant, il avait très envie de marcher
et il ne se soucia pas des conseils donnés.
Bien sût, ce ne fut pas facile pour lui d'apprendre à
mettre un pied devant l'autre sans tomber !
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Très vite, dans la ville bétonnée toute proche, des gens aux manteaux colorés et aux poches fleuries se dispersèrent. Ils plongèrent la main dans leur besace en bandoulière et lancèrent des graines un peu partout. Au bout d'un certain temps, on constata que de nouveau, les fleurs et la verdure poussaient aux pieds des immeubles, sur les trottoirs, au milieu des rues et même sur les toits. Un jour, un hélicoptère survola la ville et de magnifiques clichés furent publiés dans tous les journaux.
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Un peu plus loin, l'enfant Porcelaine rencontra
l'enfant Pierre.
Il avait un gros caillou dans la main et écrasait des petites bêtes.
L'enfant Porcelaine s'écria :
- Laisse-les vivre ! Elles ne te gênent pas.
L'enfant Pierre leva son gros caillou et failli le jeter vers l'enfant
Porcelaine. Il hésita un instant puis le posa :
- Je me sens parfois bien seul ! s'écria-t-il soudain.
- C'est normal. Tu as un cœur de pierre mais si tu t'occupais un peu
des autres, ton cœur deviendrait tendre et tu aurais des amis.
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— Elle a changé, tu sais... Tu risques d'être surprise...

Maman cherche ses mots comme si elle ne voulait pas tout me dire.

— Qu'est-ce qu'elle a ? [...] elle est malade ?
— Non, enfin... oui, me répond Maman. Depuis quelque temps, elle perd la mémoire et peut-être demain, elle ne nous reconnaîtra pas. [...]
— Moi, je suis sûre qu'elle me reconnaîtra !

[Jeanne TABONI MISERRAZZI & ISALY, "Le magasin de souvenirs", éditions 2 Vives Voix (Albussac), 2012 — page 15]
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(...) le clown m'a appelé :
- Jeune homme, tu ne veux vraiment pas m'aider ?
Cette fois, je me suis levé un peu comme un automate et je l'ai rejoint sur la piste.
A ce moment-là, mon copain Pierre est arrivé et le clown a dit :
- Et voici les deux petits Pierre !
Je n'en croyais pas mes oreilles et mes parents faisaient une drôle de tête.
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Quand on débarrasse la maison de quelqu'un qui n'est plus, c'est un peu comme si la personne mourait une deuxième fois. Tous les objets qu'elle a aimés et touchés sont dispersés aux quatre vents. Tout ce qui a fait sa vie est anéanti. Dommage qu'ils ne peuvent pas s'exprimer ! Ils nous murmureraient d'étranges secrets !
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Les enfants racontaient à leurs parents que la nuit ils rêvaient beaucoup, et que leurs rêves étaient colorés. Les parents les regardaient d'un air étonné, mais ils étaient plutôt contents de savoir que maintenant, leur enfant dormait et rêvait.

Quand à Mélusine, souvent la nuit, Nuitien venait la chercher juste pour avoir le plaisir de voler avec elle dans le calme de la nuit.
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A chaque village où il faisait étape, il sortait de son sac en bandoulière une poignée de graines et, de ses mains calleuses, les lançait dans un champ ou une prairie. Aussitôt, les graines s'enfonçaient dans la terre et germaient. Au bout de quelques jours, de magnifiques fleurs apparaissaient, apaisant de leur parfum quiconque passait par là. Personne ne savait à qui l'on devait ce beau jardin.
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Triste roi
Traditionnellement, ce gigantesque personnage est fait de paille. Le roi Carnaval assiste d'abord au défilé des chars, puis il est jugé et accompagné par la foule vers son lieu de mise à mort. Il fait office de bouc émissaire, nommé responsable de tous les mots de l'année passée. A l'issue de la fête, le roi Carnaval est la plupart du temps brûlé, ou parfois symboliquement noyé. Sa destruction marque l'adieu à l'hiver pour laisser place au printemps.
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J'ai vraiment hâte de découvrir qui était ce soldat qui s'appelait comme moi
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Les regrets, il ne faut pas s'en affubler car ils peuvent nous entraver, nous empêcher de bouger et même de respirer.

[p68]
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Maman remarque que je suis plus gai.
Elle comprend que j'ai fait le ménage dans ma tête.
Elle me dit simplement : "C'est bien de prendre soin de toi".
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Finalement, dans le bazar il y a du bon !
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Edouard Delafeuille, le jardinier, était toujours coiffé d'un grand chapeau, sur les bords duquel, il posait toutes sortes de feuilles et de fruits, ce qui l'obligeait à marcher raide comme un piquet.
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Je veux prendre le temps de faire de bons choix. Je commence par une jolie poésie avec des mots fleuris. Je les apprends par coeur et je me les répète à l'infini. Ils me font un bien inouï !
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A la fin de la journée, il partait à la rencontre des habitants du village. Il les accostait. Sans arrêt, il leur parlait de ses salades qui étaient si belles et tout à fait exceptionnelles. Au début, on l'écoutait puis, petit à petit, on le fuyait caar le discours d'Edouard ne finissait jamais. Au bout d'un certain temps, le vide se fit autour de lui il ne rencontra plus personne sur son passage.
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Petit Louis se pencha vers la veilleuse et murmura : "Il est joli le bébé-lune ! Il va rester avec moi, toute la nuit !"
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Dès que Nanie est endormie, les bisous de Camillou s'élancent par la fenêtre ouverte. Ils sont si légers qu'ils n'ont pas besoin d'ailes pour voler. Les bisous de Camillou cherchent des joues pour se poser.
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Les jours suivants se passèrent dans la confusion la plus totale. Ils attendirent encore une semaine avant l'embarquement sur un navire. Paul, comme presque tous les autres, n'était jamais monté sur un bateau. Quand il se retrouva sur le pont, il regarda la mer avec crainte. Il était paysan, et elle lui faisait peur.
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