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3.53/5 (sur 34 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Sous le pseudonyme de Jeanne Van den Brouck se cache une psychanalyste parisienne, qui a tiré de sa longue expérience la matière de ce manuel.

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le mensonge chez le parent est si fréquent et si répandu qu’on peut à peine y voir une manifestation pathologique. Le parent ment quasi instinctivement, souvent sans même sans rendre compte, et généralement sans en éprouver la moindre culpabilité. Il ment aussi bien à propos de futilités qu’à propos des sujets plus graves. Nous serions même tentés de dire que lorsqu’il s’agit de sujets vraiment importants, il ment quasi systématiquement. Cela va de la simple fabulation ludique jusqu’à la volonté d’induire l’enfant en erreur, soit pour se soustraire à une réalité trop lourde. (p.61)
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En fait, ce que le beau-parent a de vraiment beau, c’est qu’on peut l’agresser joyeusement et sans culpabilité particulière [...]
Notons que les beaux-parents les plus parfaits et les plus tendrement aimés peuvent remplir cet office de paratonnerre ; ils n’ont nullement besoin de mériter vraiment les reproches qui leurs sont adressés ! (p.75)
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Il y a des enfants jeunes et vieux. Dès leur puberté, les enfants peuvent devenir des parents, mais ne le deviennent pas nécessairement. Certains ne le deviennent jamais. Avec le temps, ils deviennent des grandes personnes. Certaines grandes personnes deviennent adultes, d'autres deviennent simplement vieilles. De vieilles grandes personnes peuvent avoir des enfants adultes. Comme vous voyez, la situation est extrêmement complexe et mériterait une étude à part.
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On nous a également rapporté le cas d’un petit garçon qui, lui, avait d’énormes difficultés avec ses parents pauvres. Entre leurs mains, tout se transformait en privations. Ils comblaient leur fils de sacrifices aussi douloureux qu’inutiles, et de privations dans les domaines où il s’aventurait à exprimer un désir. Débordé par la tension, déconcerté par l’apparente incohérence du comportement des parents, le garçon décida de se mettre en réserve pour l’avenir et se déguisa en débile mental. Alléchés par l’idée du sacrifice, les parents se précipitèrent chez le psychothérapeute. Celui-ci parvint assez facilement à entrer en rapport avec le garçon dont le déguisement était relativement récent. Imprudemment, il rassura les parents et, un peu impressionné par les difficultés qu’ils disaient devoir affronter pour pouvoir offrir une psychothérapie à leur enfant, il leur demanda une somme relativement modique pour la consultation et les séances à venir. Le jour du rendez-vous suivant, il reçut un appel téléphonique qui le laissa perplexe : le père lui téléphonait pour l’avertir qu’ils ne viendraient pas au rendez- vous et qu’ils ne pouvaient pas entreprendre la thérapie pour le moment, car il leur était impossible de débloquer la somme nécessaire : ils avaient une petite bicoque sur la Côte d’Azur dont la terrasse était entièrement à refaire, juste en même temps que le toit et les deux tours du manoir de Normandie. Leurs chevaux également leur coûtaient terriblement cher et depuis plusieurs mois ils n’avaient gagné aucune course. Devant ce tableau angoissant, le thérapeute ne put que s’incliner. Malgré tous ses efforts, il lui fut impossible de rencontrer l’enfant, ne fût-ce qu’une fois. Il est bien à craindre que ces parents, s’ils laissent passer leur chance, s’ils ne résolvent pas leur problème avant que leur fils ne leur donne leur indépendance, restent toute leur vie des parents pauvres et frustrés.
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