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3.38/5 (sur 60 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Berne , le 04/03/1743
Mort(e) à : Berne , le 11/01/1818
Biographie :

Johann David Wyss est un auteur suisse alémanique.

Fils d'un officier supérieur, il étudia la théologie et la philosophie à l’Académie de Berne et à l’Académie de Lausanne. En 1766 il s'enrôla comme aumônier du régiment étranger de Berne, devint pasteur de Seedorf en 1775 puis en 1777 pasteur de la Cathédrale de Berne. Il se retira dans sa ferme familiale de Köniz en 1803 où il se consacra au maraîchage et à l'apiculture.

Il s'acquit une réputation internationale de romancier avec "Les Robinsons suisses" (Der Schweizerische Robinson), dont les thèmes sont empruntés au "Robinson Crusoë" de Daniel Defoe, et qu'il rédigea entre 1794 et 1798 pour ses enfants sans autre arrière-pensée éditoriale.

Le livre ne sera d'ailleurs publié qu'en 1812 par son fils, Johann Rudolf Wyss (1781-1830).
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Johann David Wyss
[...] Les résultats de la prévoyance passent quelquefois pour merveilleux, surtout aux yeux des étourdis, qui ne voient pas plus loin que leur nez.
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- Quels sont ces oiseaux ? Sont-ils bons à manger ?
- Non, mon ami, ce sont des mouettes ; et, comme ces animaux se nourrissent de poissons morts, leur chair en prend un goût fade et désagréable ; ils sont si avides, qu’ils se laissent plutôt tuer que de quitter la proie à laquelle ils sont attachés.
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- Debout ! debout ! criai-je [...] ; la paresse est un ennemi auquel il ne faut pas céder, [...] méfiez-vous, mes enfants, de la propension à la mollesse ; il faut, dans un homme, de la vigueur et de l’énergie pour le faire triompher des obstacles et lui permettre de se passer des autres.
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- [...] Il est des circonstances où il faut savoir prendre une résolution instantanée. La prudence est une qualité, mais la lenteur et l’irrésolution peuvent quelquefois devenir pernicieuses.
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- Voyez donc, mon père, me cria-t-il, il y a sur ma figue un millier de petites bêtes rouges comme du sang.
- Ah ! m’écriai-je, encore une nouvelle découverte ! c’est la cochenille.
Mes enfants me demandèrent ce que c’était que cet animal.
- C’est, leur répondis-je, un insecte qui, séché et bouilli, sert à donner une magnifique couleur rouge fort estimée dans le commerce ; l’arbrisseau qui le porte s’appelle nopal ou cactus opuntia.
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La tempête, qui durait depuis six jours déjà, au lieu de se calmer le septième, sembla redoubler de fureur. Écartés de notre route, entraînés vers le sud-sud-est, personne de nous ne pouvait dire où nous étions. Notre malheureux équipage était tombé dans l’abattement , plus de manœuvre, plus de lutte contre les flots, et, du reste, que faire avec un navire sans mâts et déjà ouvert en plusieurs endroits ? Maintenant les matelots ont cessé de jurer , ils prient avec ferveur, ils recommandent leur âme à Dieu, tout en pensant au moyen de sauver leur vie. Ma famille et moi nous restions dans la cabine que nous avions louée en partant. « Enfants, dis-je alors à nos quatre fils, qui, pleins d’épouvante, se serraient autour de moi. Dieu peut nous sauver, s’il le veut , soyons soumis à sa volonté , si nous devons périr, le ciel sera à tous notre rendez-vous. »Ma femme essuya les larmes qui tombaient de ses yeux et se calma à mon exemple. Au fond de l’âme, j’éprouvais une affreuse douleur et de terribles craintes sur le sort qui nous menaçait. Tous ensemble nous invoquâmes le secours de Dieu : les enfants, eux aussi, savent prier à leur manière.
Fritz, mon fils aîné, priait à haute voix, et, s’oubliant lui-même, il priait pour son père, sa mère et ses frères. À la vue de ma femme, de mes enfants prosternés, je me dis que le ciel, sans doute, se laisserait fléchir et nous viendrait en aide.Tout à coup, à travers le bruit des vagues, nous entendons un des matelots crier : « Terre ! terre ! » En même temps notre navire frappe sur un rocher et s’entr’ouvre avec un horrible craquement. Le capitaine ordonne de mettre les chaloupes à la mer, je monte sur le tillac. Déjà, de toutes parts, les passagers s’élancent, par-dessus les bastingages, dans les chaloupes de sauvetage. Un matelot coupe la corde qui attachait la dernière de ces chaloupes au navire. Je le prie de recevoir ma femme et mes enfants. Au milieu du mugissement de la tempête mes supplications furent vaines : il ne les entendit pas ou ne voulut pas les entendre, et disparut bientôt.Pour ma consolation, je vis que l’eau, entrée déjà par plusieurs endroits, ne pourrait point s’élever jusqu’à la chambre où était ma famille, et vers le sud, malgré la brume et la pluie, je découvris une côte à l’aspect sauvage , mais enfin c’était la terre… c’était l’espérance !
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Les passions ne sont point mauvaises par elles-mêmes, pourvu que nous les maintenions soumises à la raison ; elles paraissent même nous avoir été données par notre Créateur pour donner plus d'activité à nos facultés, que la paresse, naturelle à l'homme, laisserait engendrer. Mais [...] il faut que la raison règle nos passions, qu'elle leur donne un but utile, autrement elles nous ravalent au rang des animaux, ou elles nous conduisent au crime.
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Une fois débarqués, je dis à mes enfants de suivre le rivage, chemin plus long, mais plus facile, tandis que j’irais directement à la baleine par les rochers, ce qui abrégeait la route, mais la rendait plus pénible ; je voulais juger par moi-même des ressources que l’on pouvait tirer de l’île. Arrivé au sommet le plus élevé, je jetai les yeux autour de moi, et je vis un magnifique spectacle [...]. Puis, [...] je m’approchai des enfants, qui, eux aussi, ne faisaient que d’arriver.
Ils s’étaient arrêtés à moitié chemin pour ramasser des coquillages et des branches de corail ; chacun d’eux en avait sa charge.
« Ah ! papa, s’écrièrent-ils en me voyant, regardez donc ce que nous avons trouvé. D’où peuvent provenir toutes ces choses ?
— C’est la mer, répondis-je, qui, agitée jusque dans ses profondeurs, les a rejetées sur le rivage. Et comment pourriez-vous en être étonnés, puisque vous avez devant les yeux l’exemple de la puissance des flots, qui ont roulé jusqu’ici cet énorme cadavre ?
— En effet, répondit Fritz, il est énorme. Je n’aurais pas cru qu’une baleine fût si grosse. Au lieu de rester, comme des enfants, à regarder des coquillages, nous ferions mieux d’essayer de tirer parti de cette capture bien autrement importante. [...] »
[...] je m’assurai, avant le départ, que la baleine était complètement morte et que nous n’aurions aucun danger à courir en venant le lendemain avec les outils nécessaires pour tirer tout le parti possible de notre trouvaille ; puis, chacun ayant pris sa part des coquillages, nous retournâmes vers notre embarcation. Tout en marchant, je remarquai qu’Ernest nous suivait à contre-cœur ; [...] le pauvre enfant, séduit par la perspective d’une vie tranquille donnée tout entière à l’étude de la nature, me confia son désir, qui était de rester toujours, comme un autre Robinson, dans cette solitude. Je ramenai sans peine mon jeune rêveur à des idées plus pratiques ; je lui montrai que l’homme n’avait pas été créé pour l’isolement, et que la vie de Robinson n’était qu’une utopie, fort belle peut-être dans un livre, mais impossible à réaliser. « [...] Que pourrais-tu donc faire abandonné à toi-même ? Tu ne tarderais pas à mourir, comme la baleine que nous avons trouvée. [...] »
[...] Nous arrivâmes bientôt à Felsheim, où nous trouvâmes notre ménagère qui avait tout préparé pour nous recevoir. Je lui parlai de notre projet de retourner près de la baleine, afin d’utiliser l’huile que nous retirerions de sa graisse.
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Avec de la patience, de l'ordre, et de la persévérance, on vient à bout de tout !
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Il n'y a pas d'autre magie, mon enfant, que l'intelligence de l'homme ; c'est elle qui supplée chez lui à la force, et lui fait exécuter tant de choses qui paraissent merveilleuses.
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