AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.43/5 (sur 20 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Cayes , le 26/04/1785
Mort(e) à : New York , le 27/01/1851
Biographie :

Jean-Jacques Audubon (ou John James Audubon aux États-Unis), né le 26 avril 1785 aux Cayes (Saint-Domingue), mort le 27 janvier 1851 à New York, est un ornithologue, naturaliste et peintre américain d'origine française, naturalisé en 1812, considéré comme le premier ornithologue du Nouveau Monde.

Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de John James Audubon   (15)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Now available! This visually stunning survey of birds, chronicling their scientific and popular appeal throughout the ages and around the world, showcases the remarkable diversity of species in the avian kingdom, from tiny hummingbirds to ostriches taller than humans, and icebound penguins to tropical macaws. With its content curated alongside an international panel of ornithologists, art historians, wildlife photographers, conservationists, and curators, this extraordinary book includes illustrations and artwork of all styles, with works by a diverse and often surprising range of creators from many different backgrounds, including: John James Audubon; Robert Clark; Mark Dion; Charley Harper; Barbara Kruger; Edward Lear; Ustad Mansur; John Ruskin; Joel Sartore; Sarah Stone; and Charles Frederick Tunnicliffe. Available for purchase at phaidon.com

+ Lire la suite

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il faudrait, cher lecteur, que je pusse figurer à votre esprit ces lieux redoutables, séjour préféré du pic à bec d’ivoire ; il faudrait vous décrire l’immense étendue de ces marécages que recouvre l’ombre funèbre de milliers de gigantesques cyprès, allongeant leurs bras noueux et moussus, comme pour avertir l’imprudent chasseur prêt à s’y aventurer que là-bas, là-bas, dans leurs inaccessibles profondeurs, ses pas ne rencontreront plus qu’énormes branches qui se projettent à la traverse, troncs massifs tombés et pourrissants, parmi d’innombrables espèces de plantes qui rampent, grimpent et s’enchevêtrent en tous les sens ; il faudrait vous faire bien comprendre les dangers de ce terrain perfide, la nature spongieuse de ces bourbiers que cachent traîtreusement de magnifiques tapis de verdure, des riches mousses, des glaïeuls et des lis d’eau, et qui, dès qu’on y pose le pied, s’enfoncent et mettent en danger la vie du voyageur. Çà et là le malheureux croit apercevoir une clairière ; mais ce n’est qu’un lac d’eau noire et croupissante, et son oreille est assaillie par l’affreux coassement d’une légion de grenouilles, par le sifflement des serpents et le mugissement des crocodiles. Il faudrait enfin vous faire respirer ces exhalaisons pestilentielles et suffocantes, alors que, dans les jours caniculaires, un soleil de midi échauffe ces horribles marais ! Mais ce n’est rien que de parler de pareilles scènes ; la plume ni le pinceau ne sauraient en donner une idée à qui ne peut les voir.
Commenter  J’apprécie          10
Dans le ton et la distribution des couleurs qui rendent le plumage de ce pic si remarquable, j’ai toujours trouvé quelque chose rappelant de très près la manière du grand Van-Dyck. L’ample étendue de son corps et de sa queue d’un noir lustré, les larges plaques de blanc qui tranchent si bien sur ses ailes, son cou et son bec, rehaussées par le riche carmin de la crête qui, chez le mâle, pend gracieusement derrière la tête ; enfin le jaune éclatant de ses yeux, n’ont jamais manqué de me remettre en mémoire quelqu’une des plus hardies et des plus nobles productions de cet inimitable artiste. Et cette idée s’est si fortement gravée dans mon esprit, à mesure que j’ai fait plus ample connaissance avec cet oiseau, que chaque fois que j’en voyais un s’envoler d’un arbre à l’autre, je ne pouvais m’empêcher de m’écrier : Ah ! voilà un Van-Dyck ! C’est étrange, puéril si vous voulez, mais c’est un fait ; et après tout, l’essentiel est que vous puissiez avoir sous les yeux la planche où j’ai représenté ce grand pic, incontestablement le premier de sa tribu.
Commenter  J’apprécie          10
J’ai reçu la vie et vu le jour dans le Nouveau-Monde. À peine avais-je appris à faire quelques pas et à bégayer ces premiers mots toujours si doux à l’oreille des parents, que les productions de la nature, de toutes parts répandues autour de moi, étaient déjà l’objet constant de ma curiosité enfantine. Bientôt elles devinrent mes uniques compagnons de jeu ; et avant même que mes idées fussent assez développées pour me permettre de faire la différence entre la couleur azurée du ciel et la teinte émeraude du clair feuillage je sentais que, d’elles à moi, se formait une intimité, je ne dis pas de l’amitié seulement, mais presque du délire, qui pour toujours accompagnerait mes pas dans la vie.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de John James Audubon (26)Voir plus

Quiz Voir plus

On ne badine pas avec l'amour

Qui est l'auteur de On ne badine pas avec l'amour?

Alfred de Musset
Steven Spielberg
Jane Austen
Molière

10 questions
471 lecteurs ont répondu
Thèmes : amours impossibles , amour interdit , valeurs , jalousie , amour , fatalitéCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}