" Tous deux eurent soudain la sensation d'avoir vécu trente ans côte à côte, d'être un vieux couple qui se prenait par les mains, dans un geste simple de tendresse au bout des années.
Tant l'amour était ancré dans leurs deux cœurs."
Long fleuve charriant un héritage millénaire, le Wushu présente de nombreux affluents importants ou secondaires. L’Occident n’en connaît que ceux des rencontres sportives internationales dont la première eut lieu à Xi’an en 1985, et ces vitrines officielles de l’art traditionnel que sont le monastère Shaolin et le mont Wudang dont l’histoire reste largement ignorée. Un troisième embranchement, souterrain celui-ci, concerne les pratiques populaires. Mais pour l’heure, profitons du voyage et laissons-nous porter jusqu’à l’ombre des monts sacrés par ces deux courants qui en intègrent toutes les pratiques, Shaolin et Wudang.
Si la familia había sido una fingida escena teatral, una gran mentira, qué podía ser el mundo, se preguntaba Eleanor.
Ya ninguno recordaba sus buenos momentos del pasado ni era capaz de imaginar un futuro feliz. Era 1935. Entonces, se separaron.
Quand Adrian reçut cette lettre, presque un mois plus tard, il eut l'absolue certitude u'Eleanor viendrait bientôt le rejoindre. Puisque l'oncle Adrian existait, et aussi son rêve de découvrir l'Europe, Eleanor ne se serait pas suicidée.
Le suicide, pensa t'il, est la dernière issue quand il n'y a pas d'autre moyen de s'échapper
La période 1928-1937, au cours de laquelle la Chine retrouva un semblant d’unité, vit la création d’une institution nationale, le Zhongyang Guoshu guan, « Ecole Centrale des Arts nationaux » (c’est-à-dire « martiaux ») fondée en 1927 à Nankin. Emanation du Guomindang, « le parti du Peuple », l’école, alors présidée par le charismatique Zhang Zijiang (1882-1963), partagea son action entre des départements de recherche, de publication et d’enseignement, ce dernier divisé en deux sections, l’une pour l’école externe (Shaolin men), l’autre pour l’école interne (Wudang men).
Parmi les pionniers de ce développement, il faut retenir les noms de Wu Jianquan (1870-1942), qui fut le premier à effectuer une démonstration de Taiji quan à Shanghai en 1923, et Yang Chengfu (1883-1936) qui s’installa dans cette même ville cinq ans plus tard. Au cours des années trente, l’enseignement du Taiji quan se formalisa en styles distincts: « Wu » et « Yang » des experts précités, « Hao » de Hao Yueru (1877-1935 ) et « Sun » de Sun Lutang (1861-1933).
[...] la vida no se justifica si un niño tiene que sufrir.
Adrian pensa au suicide.
...
Et il se remit à pleurer car il était de nouveau seul.
Seul et sans espoir de compagnie.
Alors, se rappelant qu'après la mort de ses amis de Kufstein était venue Elena et qu'après la mort d'Elena était venue Alma, il pensa qu'il pouvait encore lui arriver quelque chose de neuf
qui remplirait sa vie de sens. Et, par curiosité, seulement par curiosité, il décida de continuer à vivre.
On a longtemps soutenu que les arts martiaux traditionnels avaient été éradiqués de Chine, la tourmente de la Révolution culturelle ne laissant subsister que des ersatzs sportifs. La grande manifestation qui, en 1981, réunit plus de deux cents amateurs âgés de sept à quatre-vingt sept ans (!) dans le Palais des sports de la province du Liaoning, démontra le contraire.