AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Nationalité : France
Né(e) à : Colmar , le 11/01/1967
Biographie :

Joub, de son vrai nom Marc Le Grand, est un dessinateur et scénariste de bande dessinée.

Sa jeunesse est placée sous le sceau de la bande dessinée: il passe ses vacances en compagnie de Jean-Luc et de Fred Simon et monte avec celui-ci (sous l’égide de leur professeur de sport, dessinateur à ses heures perdues) un club de bande dessinée ou plus exactement un fanzine.

Joub poursuit sa scolarité, obtient son bac D avec mention pour s’inscrire ensuite à la faculté d’Arts Plastiques jusqu’à sa licence. Il fonde alors Studio Psurde, avec Étienne Davodeau, Fred et Jean-Luc Simon.

Son service militaire terminé, Joub entame sa carrière de dessinateur professionnel en publiant quelques strips dans le magazine Auto-Rétro.

En 1995, il crée sa propre agence de publicité: Joub Création Graphique.

S’il admire Franquin ou, dans un autre domaine, Scorcese et Kubrick, l’évolution de sa technique dépend plus des critiques et des remarques de ses collaborateurs du Studio Psurde. Étienne Davodeau et lui ont d’ailleurs publié en 1998 une histoire pour enfant: "Le Voyage Infernal", aux Éditions Magnard et une série pour enfants "Max et Zoé" (5 tomes depuis 1999).

Toujours avec Etienne Davodeau, il scénarise et dessine le triptyque "Geronimo" publié chez Dupuis.

Par ailleurs, il fait partie du comité d'organisation de Quai des Bulles.

Il réside à Tinténiac (Ille-et-Vilaine) et travaille en atelier à Bécherel avec Nicoby (Nicolas Bidet) avec qui il publie "mes années bêtes et méchantes".

blog : http://atelierleblog.blogspot.fr/
page Facebook : https://www.facebook.com/Joub-30874816361/
+ Voir plus
Source : http://www.bedetheque.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Joub   (20)Voir plus


Entretien de Joub et Nicoby pour leur BD Manuel de la jungle

Manuel de la jungle raconte votre découverte de l`"enfer vert", c`est à dire la forêt amazonienne. Avant de participer à cette aventure, quelle image aviez-vous de la jungle ? Rêviez-vous, enfants, d`y vivre quelques aventures ?

Joub : Pas du tout. Aucune attirance particulière pour cette forêt. Mais habitant depuis 3 ans en Guyane il m`est arrivé souvent de m`y promener. Force est de constater quelle est beaucoup plus dangereuse dans les livres que dans la réalité bien qu`assez impénétrable.
Nicoby : Pareil pour moi, jamais je n`aurais imaginé aller passer des vacances là bas. Et pourtant, quand on me l`a proposé, j`ai revu ma position et ne le regrette pas, même si en effet, une fois en forêt, on ne contrôle plus grand chose.


C`est Olivier Copin, un professeur habitant la Guyanne qui vous invite à découvrir la forêt pour vous en montrer toutes la richesse, loin des stéréotypes habituels. Lorsque votre éditeur vous a proposé de dessiner vos propres aventures dans cette jungle en compagnie du "guide" Olivier Copin, avez-vous tout de suite été d`accord ? Qu`est-ce qui vous intéressait de votre côté ?

Joub : L`idée première était de réaliser un livre jeunesse. C`est l`éditeur qui nous a proposé cette forme de reportage. Nous avons réalisé des livres qui parlaient de la BD. Pour nous le lien n`était pas si évident, d`où l`idée d`emmener notre éditeur avec nous. Ensuite le projet a évolué et nous avons vécu une belle aventure. Avoir la possibilité de passer quelques jours dans ces conditions était une opportunité à ne pas rater.
Nicoby : C`est important de souligner le flair de l`éditeur sur ce livre, il l`a complètement réorienté et a su y voir ce que nous ne pensions même pas y mettre. Olivier Copin était à la base là uniquement pour nous renseigner sur la forêt, ce n`est qu`après qu`il est devenu le personnage central de cette aventure. De la même manière, les orpailleurs clandestins ne devaient pas avoir un si grand rôle dans l`histoire. C`est le charme des histoires qui s`écrivent en même temps qu`elles se vivent. On a été tout de suite d`accord justement parce qu`on ne savait pas bien où on mettait les pieds, on ne pensait avoir à se mesurer qu`à des espèces animales.


Dans une telle forêt, s`habitue-t-on assez vite à l`absence du confort moderne ?

Joub : On ne s`attend pas à trouver ce type de confort, heureusement. La forêt guyanaise ne se pratique pas vraiment avec un confort moderne c`est ce qui en fait un de ces grand intérêts !
Nicoby : C`est le jeu de tous les dépaysements, on ne peut pas aller en forêt, dormir dans un hamac sous une bâche et s`étonner que les rafraîchissements ne soit pas au frigidaire. On s`y habitue très bien, tant que tout va bien.


Vous montrez dans la BD que ce ne sont pas les animaux sauvages qui sont les plus dangereux dans cet environnement mais les êtres humains eux-mêmes. Vous faites en effet la rencontre de mystérieux orpailleurs. Qui sont-ils et d`où viennent-ils ?

Joub : C`est un grand problème de la Guyane. Le territoire regorge d`or et nous avons des lois en France qui font que l`on ne peut pas tirer sur les gens comme ça. Beaucoup d`orpailleurs sont des clandestins qui viennent des pays limitrophes. Beaucoup sont des brésiliens. De pauvres gens qui peinent à survivre de cette exploitation. Il y a toujours un système de chefs qui exploitent ces gars. Il y a toute une organisation avec des camps, des villages, des commerces, de la prostitution , de la violence etc…


La forêt amazonienne est-elle menacée par cette activité illégale ?

Joub : Je ne suis pas spécialiste mais le mercure pose un véritable problème . Ce sont les populations locales qui en souffrent le plus. Par exemple il est recommandé aux gens du fleuve de ne pas manger de poisson plus d`une fois par semaine je crois.


Les dessins et aquarelles sont superbes. Avez-vous essayé de restituer le plus fidèlement possible les paysages de la jungle ? Ou bien vous êtes-vous autorisés quelques libertés ?

Joub : Il n`y a pas que des image de la foret. Mais l`idée était de faire ressentir le plus fidèlement les ambiances que nous avons vécu. Forêt, routes, lac, bord de mer etc…
Nicoby : Avoir été sur place donne du relief au récit, je pense qu`on le sent dans les dessins. Aucune liberté n`a été prise par rapport au décor. Le souvenir a pu modifier les choses, mais ne les a pas trahies.


Qu`avez-vous appris de cette expérience ? Seriez-vous prêt à la refaire, peut-être dans une autre jungle pour un deuxième tome de ce manuel ? Et cette fois-ci seuls, c`est à dire sans guide ?

Joub : Ce que j`en retiens c`est que même quand Nicoby est totalement paniqué, il ne peut pas s`empêcher de sortir des conneries. On a franchement bien rigolé. Quand à retourner dans des endroits que je ne maîtrise pas il est hors de question d`y aller sans être accompagné. J`aime les expériences collectives. Je ne suis pas un solitaire.


Joub et ses lectures


Quel est le livre qui vous a donné envie d`écrire ?

Spirou et Fantasio, tome 11 : le Gorille a bonne mine de André Franquin.


Quel est l`auteur qui vous a donné envie d`arrêter d`écrire (par ses qualités exceptionnelles...) ?

Personne, pour moi ce n`est pas la même chose de raconter des histoires et d`en lire. Je prends grand plaisir aux deux sans faire de comparaison.


Quelle est votre première grande découverte littéraire ?

Jack London


Quel est le livre que vous avez relu le plus souvent ?

Les Rougon-Macquart, tome 14 : L`Oeuvre de Emile Zola et surement Cheri Bibi, tome 1 : Les cages flottantes de Gaston Leroux.


Quel est le livre que vous avez honte de ne pas avoir lu ?

Aucun, il est bon de savoir qu`il me reste plein de livres à découvrir.


Quelle est la perle méconnue que vous souhaiteriez faire découvrir à nos lecteurs ?

Pleure, geronimo de Forrest Carter ou les nouvelles d`Ambrose Bierce, Morts violentes.


Avez-vous une citation fétiche issue de la littérature ?

Pas vraiment une citation mais la fin de Martin Eden de Jack London qui m`avait marquée « Et au moment même où il le su il cessa de le savoir ».


Et en ce moment que lisez-vous ?

Le Coup de Lune de Georges Simenon, j`y reviens régulièrement.




Découvrez Manuel de la jungle de Joub et Nicoby aux éditions Dupuis :




étiquettes
Videos et interviews (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Leconte fait son cinéma


Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
J’ai 34 ans. Je suis une belle femme, consciente de mon pouvoir de séduction. Par contre, je n’aime pas montrer mon corps. Pour moi, ça n’a aucun intérêt. À la plage, par exemple, si je ne suis pas dans l’eau, je ne reste pas en maillot de bain. Une fois sortie, je me rhabille rapidement. Je considère que mon corps n’appartient pas au domaine public mais privé. Je suis plus à l’aise, plus libre dans l’intimité de mon couple.
Commenter  J’apprécie          110
À 20 ans on m’a proposé de tenir compagnie à des gens haut placés. C’est ma coiffeuse qi m’a proposé de payer mes études de cette façon. Sur le moment j’ai hésité, et j’ai accepté un rendez-vous mais au final je n’y suis pas allée. Je me suis dit que ce n’était pas de cette façon que je voulais gagner de l’argent. Une soirée libertine ne me posait pas de problème, mais être payée pour baiser ça ne m’intéresse pas.
Commenter  J’apprécie          112
À 42 ans, je sens un appel de sensualité. Je suis à l’aise avec ma sexualité et je n’ai pas de tabou. Pourtant j’aimerais m’autoriser des expériences nouvelles, par exemple coucher avec une femme ou deux hommes. L’occasion ne s’est jamais présentée et je ne sais pas comment la provoquer. Mais ça me fait un peu peur, je ne sais où ça me mènerait. Si ça arrive, j’aimerais que ça reste léger.
Commenter  J’apprécie          110
En novembre dernier, j’ai posé pour la première fois à un court d’art. Là, j’ai rencontré un monsieur qui m’a proposé, d’un ton grave, de faire des portraits un peu particuliers. Deux jours après j’étais chez lui, nue en train de raconter ma vie sexuelle. Ça ne me dérange pas, j’aime bien parler de moi. Je ne comprends pas ce qui lui plaît chez moi. Je suis sûre qu’il veut coucher avec moi.
Commenter  J’apprécie          90
C'est vrai qu'en BD, c'est pas les décors qui coûtent cher, ni le nombre de figurants.
Commenter  J’apprécie          90
J’ai eu un cancer à l’âge de 2 ans. On m’a enlevé un rein et la radiographie m’a abimé 5 vertèbres. Du coup je suis rentré dans une relation particulière avec mon corps. Il m’a fallu prendre soin de lui. J’ai toujours fait beaucoup de sport. Je trouve aussi important de cultiver son corps que son esprit. En gros je commande l’esprit et je demande à mon corps de commander le physique. À 54 ans je me sens toujours en forme mais j’ai conscience que mon corps va vieillir. Mais j’ai bien l’intention qu’il reste un allié solide jusqu’à la fin.
Commenter  J’apprécie          72
J’ai 44 ans. Je suis un personnage public. Les gens connaissent mon image. Pour le coup je me dois d’avoir une certaine tenue. Bien soigné, bien habillé, propre sur moi. Parce que les gens, ils ne me louperaient pas ! Même quand je fais du sport, du vélo, les gens me reconnaissent. Finalement y a que chez moi ou chez les potes proches que je peux ne pas penser à mon image. Ça détend !
Commenter  J’apprécie          70
J’ai commencé à avoir honte de mon corps quand je n’ai plus vu ma bite en allant pisser. J’avais 33 ans. J’avais pris du bide au-delà de ce que je pensais. Trop de bière, pas de sport. Tous les jours je me promets de commencer un régime demain. Mais tant que ça marche encore niveau gonzesse… Par contre j’évite les miroirs en pied pour ne pas me voir nu.
Commenter  J’apprécie          70
Je perçois mon corps comme un compagnon que je vois grandir, vieillir. Je l’aime bien. Même si certaines évolutions sont plus difficiles à accepter que d’autres, comme le fait de prendre du poids. Gamine, j’étais mince et musclée quand je faisais de la danse classique. On m’appelait le haricot vert. À 42 ans je suis grassouillette. J’ai pris du poids. Par tranches de 10kg. Ça a pu me gêner dans l’intimité de mon couple mais ça n’a jamais déplu à mon compagnon. En revanche je suis bienveillante face aux signes de vieillissement style rides ou cheveux blancs. Finalement je me trouve pas si mal.
Commenter  J’apprécie          60
Ma vie sexuelle a commencé à 14 ans après un viol. Pour me réapproprier mon corps, je me suis mise à coucher avec beaucoup de mecs. J’avais l’impression que je choisissais à qui je l’offrais. Évidemment je me trompais. C’était pas la solution. Au bout de 15 ans, grâce à 3 ans de thérapie et de relations avec des partenaires respectueux, j’ai réussi à passer à autre chose. Aujourd’hui à 31 ans, je n’offre plus mon corps, je le partage.
Commenter  J’apprécie          62

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Joub (711)Voir plus

Quiz Voir plus

Histoire de Paris (2)

Paradoxalement, le Pont-Neuf est le plus vieux pont de Paris ...

c'est vrai
c'est faux

11 questions
27 lecteurs ont répondu
Thèmes : histoire de france , paris xixe siècle , moyen-âge , urbanisme , Églises , Vie intellectuelle , musée , histoire contemporaineCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}