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Critiques de Jul (769)
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50 nuances de grecs, tome 1 : Encyclopédie de..

La mythologie revisitée. Rien ne se perd, tout se transforme avec l'humour en prime! Une odyssée homérique tout au long de l'album.

"Efcharisto-poli", trop pour être honnête !





Problème de 5G, en Grèce :

Thésée utilise Google maps:

"Tournez à gauche, puis à droite."

- Allô, Ariane, tu as parlé de moi, à ton père ? Merde, plus de réseau !

- Un problème avec le "wi-fil", Mr Thésée ? Demande le Minotaure, dans le labyrinthe...





Problème avec les migrants...

One way ticket. Un squelette sous un linceul noir râle :

-"Les mecs demandent 1300 dollars pour une traversée, et ils arrivent à entasser 250 tchadiens dans un bateau gonflable "(ça me gonfle!) Ces passeurs clandestins sont en train de casser le business! Fait Charon.





Problème de moeurs (Ah, ces préjugés sur les Grecs...)

Pan-pan cul cul:

- Bon, j'ai compris que vous avez une sexualité assez libre, Mr Pan (qui souffre de priapisme). Et, ce n'est pas mon rôle de porter des jugements dans les affaires privées. Mais, si vous avez été relaxé dans l'affaire du Sofitel Mykonos, et que vous avez nié toute participation aux agapes du Carlton de Delphes, il va falloir nous expliquer vos liens avec le réseau d'escort-girls (des centauresses, des dryades, des nymphes et des satyres, quand même!) de Dyonisos-la-saumure...

Une vraie salade Grecque!





Après les dessins, Jul nous livre une page d'explication sur Pan, Charon, Thésée, les Argonautes...

Bon, je sors! Trop peur que vous m'envoyez voir chez les Grecs!
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50 nuances de Grecs, tome 2 : Encyclopédie de..

" Noyés sous le ciel grec

Un Dieu grec, deux oiseaux

Trois déesses s'en vont chantant..."

Du moussaka à l'ouzo, ça a em-Pirée! Car, c'est le tome 2.



Ulysse fait face à des monstres comme le Minotaure, le Sphinx, Cyclope, Cerbère et même Zeus.

-Ce n'est pas le concours de celui qui a le plus gros" mythe", hein!...



Là, Jason et les Argonautes manifestent, autour d'un rond-point.

Rétablissement de l'ISF, impôt sur le foudre, supprimé par Jupiter, abrogation de la taxe déesse, les inégalités des hommes/dieux...

- "Ce n'est pas ainsi que Jason et les Argonautes feront avancer le mouvement des Toisons jaunes."

Pour empêcher les rassemblements, Zeus a envoyé sur terre Ovide, euh Covid! (Pas plus de 6 manifestants.. )



Pégase vole dans le ciel, quand un humain vient lui parler. (C'est Nikkos Alliagias qui veut l'interviewer?)

-Un autographe? C'est à quel nom?

-Icare! Répond l'humain. Un vrai bourrin qui veut rivaliser avec Pégase, "l'ami des muses qui inspire les poètes, De Voltaire à Cocteau, en passant par Hugo.



Apollon, Tantale, Hermaphrodite, et l'autre canasson, le cheval de Troie... Ils sont là !

"Mon dieu, que j'aime ce bout du monde

Que le soleil inonde de ses rayons dorés." Melina Mercouri.
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Les Aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Henry Bergh fonde en 1866, la première "Société américaine contre la cruauté envers les animaux". Certains commencent à prendre conscience de l'importance de la vie animale, en promenant en laisse un ...cochon, comme un Georges C...

- What else?

- S'il se marie avec la cochonne, ça fera de petits lardons?



-Ils étaient en train de battre à mort un cheval, fait Byrne.

-Puisque tu n'aimes pas la viande, mais les fruits et légumes, qu'on le pende à une branche! Crie la foule!

Lucky Luke sauve Ovide Byrne du lynchage...



- Mes petits, Papa est de retour!

Le ranch de l'homme est une arche: poules, cochons, chien, vaches lui font la fête.Le Far West n'a jamais été un modèle de douceur, ni pour les bêtes, le bétail, ni pour les hommes.



-"J'ai des peaux de loutres, de castors, d'ours, de renards!

-Vous avez du pangolin? Fait un chinois!



"Les animaux sont la dernière roue du carrosse.

-C'était le dernier cheval.

-On peut atteler au chariot, la chèvre ou le chien?"



"Les indiens eux-mêmes pouvaient se montrer brutaux:

-Frère bison excuser frère sioux, moi devoir l'inviter dans notre tribu.

-Frère bison? Ils ont de drôles de conception de repas de famille! Meuuh."



Et Byrne a recueilli un chien nommé Rantanplan...

Henry Bergh dénonçait "les pratiques dans les abattoirs, le transport des animaux, les soins aux chevaux, la vivisection, les combats de coqs et de chiens, et l'arrêt de l'utilisation de pigeons vivants dans les entraînements et compétitions de tir. L'action d'Henry Bergh et de l'ASPCA est particulièrement décisive pour l'introduction de l'utilisation de pigeons d'argile au ball-trap2. "



"Entre ce sang qui coule

Sur le flanc des baleines

Harponnées dans la houle

Décimées par centaines



Celui des loups, des ours

Dans les steppes lointaines

Abattus dans leur course

Pour une vie sans chaînes" Rouge sang de Renaud.

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Silex and the City, tome 6 : Merci pour ce ..

"L'évolution n'est pas un long fleuve tranquille."





40 000 avant J.C, toute la planète semble obéir aux lois de la sélection naturelle? Non, une vallée résiste encore et toujours à l'Evolution!





Web veut se marier avec Rahan ("un Sarkozy des âges farouches") mais une alliance entre un aristo-sapiens et une australopithèque, ferait dégénérer l'espèce humaine?

-A 40 ans, t'as raté ta vie, si t'as pas un Silex...





Car, sans le grand soulèvement populaire des tiers-espèces, la Préhistoire serait encore gouvernée par des dinosaures et des calamars géants !





Souvenez vous des slogans de l'époque :

- Ah, ça ira, ça ira, ça ira. Les céphalopodes à la lanterne!

Ah, ça ira, ça ira. Les céphalopodes à la plancha!





Le père de Rahan veut qu'on lui prouve que la lignée de Web est digne des Aristo-sapiens ?





Il faut aller au centre de documentation des Cro-mormons (des primates évangéliques) à Salt-Lake city, pour avoir la généalogie de la famille...





Et voici la liste des ancêtres de Web:

Bactérie Trierweiler, Noix de Coco-Chanel, Christian Loubouquetin... J'ai dû choisir, avec un Tirageausaure!





La jeune Web est apparentée au Virus de la grippe espagnole et au Virus Ebola (on vérifie pour le virus du Covid, celui de la chauve-souris de la grotte de Lascaux...)





Web doit apprendre les codes des Aristo-sapiens et les... singer. Oui mais, Rahan est déjà marié...

"J'ai trouvé le chaînon manquant entre le singe et l'homme :c'est nous!." Konrad Lorenz.
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La grande librairie : Les 400 meilleurs des..

Un recueil de dessins réalisés pendant l'émission de la Grande Librairie.

"Quand je fais Machiavel et Casimir, il y a plusieurs portes d'entrée." Jul, interview La Grande Librairie.





-Jul, dans ces dessins (400, soit 20 par émission avec François Busnel) il y a de tout: jeux de mots, calrmbours et parodies. Vous n'aviez pas peur de... la page blanche? Euh, "Pas d'angoisse de répétition?"

Le dessin montre Busnel, sur le divan du psy (Sigmund Freud?):

- J'ai invité Michel Onfray (pour L'ordre libertaire en janvier 2012...)

- Encore? Sursaute le psy!"





-Vous deviez être à la page et dévorer les livres, comme un Rat de biblio, comme... Busnel?

"L'oeuvre de Françoise Sagan: 8500 pages...

-Et 7300 lignes"... de cocaïne, ajoute Sagan euphorique, devant un baril de poudre blanche.

Sylvie Testud avait lu "Des bleus à l'âme " de Françoise Sagan, le 22/12/2011.





-Pas de censure? Personne ne vous a, euh... chapitré, à cause de vos croquis?

"L'ordre du temple Sollers: l'écrivain en prend plein la moumoute. " Des fans et clones de Sollers disent que le fume-cigarettes et la moumoute sont obligatoires, dans leur club...





Une dernière, pour tourner la page?

Deux femmes parlent de ... Busnel: ( avec E.L James, invitée pour "50 nuances de Grey")

- Et il a une grande librairie?

- Énooorme! Fait la dame, l'air ravie et les joues enflammées...
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Platon La Gaffe : Survivre au travail avec ..

Par le plus grand des hasards, un de ceux qu’il ne convient pas de relater pendant trop longtemps, je me suis retrouvé à lire ce Platon La Gaffe sans trop savoir de quoi il retournait. Bien m’en a pris, finalement, puisque l’album concocté par Charles Pépin et Jul vaut le détour !



Notons d’entrée que ce duo d’auteurs a également La Planète des sages, une encyclopédie mondiale des philosophes et des philosophies. Autant dire, donc, qu’ils connaissent bien leur sujet (l’un est philosophe, l’autre s’est spécialisé dans la satire politique de notre société actuelle, notamment avec la série Silex and the City). Tous deux mènent une longue réflexion sur le monde de l’entreprise et la considération à avoir du travail. Ainsi, si vous cherchez une leçon de philosophie, accélérée mais très détaillée, sur le travail, c’est par là que ça se passe ! Sortez vos curriculums, car les places sont chères !

Et, en effet, quel casting nous proposent-ils ! Kévin Platon rencontre Jean-Claude Socrate, Jean-Philippe Dieu guide Thérèse d’Avila, Nicolas Machiavel côtoie Jean-Paul Sartre, mais aussi Frédéric Nietzsche, Michel Foucault, Baruch Spinoza, René Descartes, Héraclite, Sigmund Freud, Montesquieu, Leibniz, Manu Kant, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Soren Kierkegaard, Confucius, Alex Tocqueville, Bourdieu, Diogène, Walter Benjamin, Guy Debord, Sade, Aristote, Michel de Montaigne, Hannah Arendt, Schopenhauer, Blaise Pascal, Jacques Derrida, Épicure, Thomas d’Aquin, Jean-Karl Marx, et bien sûr BHL le coursier. Rien que ça, me direz-vous !

Même s’il met en scène des personnages qui n’auraient pas dû se rencontrer, cet album compose un certain réalisme teinté d’un fort pessimisme, mais d’une manière vraiment prenante. L’humour omniprésent active l’ensemble et nous laisse une impression de « finalement beaucoup trop courté : on en veut encore ! Le contraste saisissant entre les philosophes, forme très abstraite de « métier », de « travail », et l’aspect très concret de l’entreprise remportera l’adhésion de la majorité des lecteurs. Le déséquilibre en faveur du texte vis-à-vis du dessin (qui mériterait quelques ajustements) est dommageable, mais propose surtout de larges biographies décalées de la plupart des philosophes les plus reconnus, ce qui est finalement le but de cet ouvrage.



Ce Caméra Café au pays des philosophes de tous horizons ravira donc bien des profanes tout comme un bon nombre d’adeptes de la philosophie existentielle, c’est l’occasion pour vous de tenter l’expérience de la survie en entreprise par le simple biais de la bande dessinée.



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Silex and the city, tome 1 : Avant notre ère

« Nous sommes en 40 000 avant J-C... toute la planète semble obéir aux lois de la sélection naturelle...Toute ? Non : une vallée résiste encore et toujours à l'évolution. » Si ce prologue vous dit quelque chose mais que cela ne tourne pas rond, c’est tout à fait normal. Et pour résister à l’évolution, elle résiste cette vallée ! Manifestations, discriminations, politiques pourries, manigances et extorsions en tous genres, chaque pan de cette société préhistorique est gangréné par le délitement généralisé.



Avec Silex and the City, l’auteur français Jul s’est donné comme objectif de transposer notre société contemporain dans le contexte préhistorique avec ce que cela comporte d’anachronismes, de faux-semblants et de facilités. Pour cela, il ne sert une flopée de références, faisant des parallèles entre préhistoire et actualité dans tous les domaines : éducation, politique, people, habitudes de vie, etc. Certains parallèles comme celui entre l’immigration et le collectif composé de primates, d’australopithèques, de cannibales et autre amphibiens, sont un peu limite (et pourtant le politiquement correct n’est pas une aspiration de la maison) ; malgré tout, avec un peu de recul, nous pouvons déceler ici une critique de ce que nous pouvons voir dans notre propre société, qui s’offusque de quantité de discriminations, mais en tolère énormément d’autres au quotidien.

Ce premier tome illustre donc bien le but de cette série : faire de l’humour très simplement en multipliant les allusions plus ou moins dissimulées, selon notre niveau d’analyse. Jul atteint un très bon quota de jeux de mots de qualité, même si nous pouvons redouter une réutilisation parfois trop dénaturée. En tout cas, de tels propos font du bien et chaque détail compte : au détour de n’importe quelle case, vous pourrez dénicher des petites pépites de notre monde détournées comme il se doit, comme ce « Silex We Can ». Attention tout de même, nous pourrions finir par estimer qu’il s’agit de récupérer le maximum de références contemporaines et d’en faire une singerie collective, le pire étant le « mai - 68 000 » ni marrant ni cohérent (le papi en question aurait alors vécu 30 000 ans !). Prudence donc avec cet humour tendancieux mais parfois facile, d’autant que les dessins ne sont là que pour servir les gags scénaristiques.



L’humour grinçant de ce premier tome fait mouche sur la bêtise de notre société, où chacun tente de conserver ses petits privilèges ou d’en accaparer davantage. Cette caricature de « l’individualisme au temps de la préhistoire » survivra-t-il au deuxième tome ? Nous l’espérons, car Jul a un style au demeurant très plaisant, quoi qu’on en dise.



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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Notre héros, fatigué, décide de s’accorder des vacances à Nitchevonada, petite ville paisible du Kansas, enfin presque paisible puisqu’il voit y arriver ses quatre "potes" accompagnés du célèbre Bass Reever, cow-boy noir qui, on comprendra pourquoi en fin d’album, ne fut nullement molesté par la guerre de sécession, ni par le racisme ambiant d’après-guerre.



Et notre cow-boy solitaire, les quatre frères en sont témoins, devient désormais un « rich lonesome cow-boy », suite au décès de Mme Constance Pinkwater, propriétaire d’une plantation en Louisiane et qui avait fait de Lucky Luke, son idole et son héritier. Imaginez-vous Lucky Luke roulant sur l’or grâce au coton péniblement cultivé par les ex-esclaves noirs ?



C’est bien à contre cœur qu’il se rend en Louisiane, pas vraiment « lonesome » puisque les daltons, une nouvelle fois évadés du pénitencier et le sachant l’homme le plus riche de Louisiane, ont décidé d’aller y faire un tour.







Si j’ai passé un bon moment de lecture de cette bande dessinée, où on caricature les cajuns avec leur accent et leurs « fais dodo » où l’on retrouve la Louisiane que chacun connaît avec ses bayous, ses alligators et ses sables mouvants, où l’on côtoie les quatre frères avec des passages bien comiques, où apparaît un méchant bien méchant et où l’on défend la cause noire, Lucky Luke apparaît ici, en cow-boy un peu naïf, à croire qu’il ne connaissait pas grand-chose des enjeux de la guerre, pris dans une sorte de rêve ou tout semble rose et beau.



L’ensemble du scenario me semble rapide, trop rapide, Jul nous sert un album où on n’oublie pas le problème du Sud, avec ses tensions, ses riches propriétaires terriens, son Ku Klux Klan, il y ajoute des Daltons pour le fun et l’ambiance, et parce qu’ils fournissent une certaine facilité pour manier le comique de répétition, et c’est vrai, c’est assez réussi au point de vue de l’humour, mais nos quatre frères semblent malgré tout parachutés pour faire joli et combler les trous. Il est vrai que sans leur présence, le scénario serait encore plus rapide.



Ce n’est donc pas le meilleur album que j’ai lu, toutefois, je l’ai trouvé suffisamment plaisant pour avoir envie de m’y replonger dans quelques semaines.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Ce n'est pas seul, pour une fois, que Lucky Luke parcourt les longues plaines de l'Ouest mais suivi par une belle brochette de Dalton. Encore une fois, le cow-boy les ramène au bercail. Direction aujourd'hui la prison de Cross Junction. En route, ils tombent sur un bien étrange spectacle : un main géante portant une torche autour de laquelle se trouve ficelé un homme que des Cheyennes semblent vouloir décapiter. En bon justicier, Lucky Luke sauve cette pauvre âme en peine et réussit à réconcilier les deux parties. Cet homme, Auguste Bartholdi, sculpteur français de son état, est chargé de faire connaître cette main, appartenant à la plus grande statue jamais réalisée, La liberté éclairant le monde, au peuple américain. Et par là même tenter de récolter quelques fonds pour pouvoir terminer le socle. Cette statue sera érigée sur une île, à New-York. Malheureusement, le directeur du pénitencier de Cross Junction ne le voit pas de cet œil-là car c'est justement l'endroit qu'il a choisi pour construire sa future prison..



Lucky Luke délaisse pour un (court) temps son grand ouest sauvage et débarque, en compagnie du sculpteur français, Auguste Bartholdi, en France. Plus exactement à Paris où il déambulera le long des boulevards haussmanniens, dînera dans un restaurant, boira un café en terrasse, parcourra l'hippodrome de Longchamp et fera des rencontres incroyables (Eiffel, Hugo, Verlaine...). Ce 8ième album des nouvelles aventures de Lucky Luke se lit avec un plaisir certain. Le scénario, bien amené et cadré, se veut dans l'esprit de Morris. Jul s'amuse de l'actualité et use de bons mots. Graphiquement, le dessin d'Achdé se rapproche grandement de celui de Morris. Un album divertissant !
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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

L'Ouest sauvage... Quelques vaches paissent tranquillement, profitant du calme ambiant et de cette herbe si verte. Non loin de là, Lucky Luke, adossé à un arbre, profite lui aussi de cette vie solitaire qui a parfois du bon... Un calme bien vite chamboulé par l'arrivée de son ami Jack La Poisse, le cow-boy le plus malchanceux de l'ouest. Après avoir apeuré les vaches, visiblement encore traumatisées par les bavures et facéties de ce cow-boy, il est accueilli à bras ouverts par Lucky Luke. C'est alors que Jack lui demande un énorme service. En effet, sa famille, qui vit toujours en Europe de l'Est, a décidé d'émigrer aux États-Unis. Il ne peut malheureusement, comme il leur avait promis, les accompagner jusqu'à Chelm City, dans le Montana, où ils comptent s'installer. D'une part parce qu'il vient juste d'accepter d'escorter 4000 têtes de bétail pour une foire au Texas et, d'autre part, parce que sa famille le croit avocat à New-York, et non garçon vacher. Surpris d'apprendre que son ami Jack est juif, Lucky Luke accepte de rendre service à son ami, prêt à braver quelques déserts et quelques indiens. Le voilà donc sur les quais de Saint-Louis, à attendre leur arrivée...



Après avoir acompagné des actrices, des scientifiques, des troupes de cirque, des femmes célibataires ou des princes russes, Lucky Luke, le plus célèbre cow-boy de l'Ouest sauvage, sera cette fois-ci escorteur d'une famille juive, la famille de son ami Jack Stern alias Jack La Poisse. Le voyage, au cœur des montagnes et des déserts, sera l'occasion pour lui de se confronter à une culture juive qui lui était jusqu'ici inconnue. Prière, religion, règles alimentaires, sens de la famille et du commerce... Jul fait de jolis clins d'oeil, notamment à Rabbi Jacob de Gérard Oury ou Stars Wars, et distille ici et là quelques clichés et jeux de mots plutôt bien vus. Le scénario, somme toute sans surprise, ne manque cependant pas de péripéties et les personnages sont très attachants. Graphiquement, dans la lignée de Morris, Achdé nous offre de très belles planches : un trait maîtrisé et des couleurs ensoleillées.
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Pablo, tome 1 : Max Jacob

J'ai eu l'indicible plaisir d'écouter le passionnant documentaire diffusé sur Arte le 26 octobre dernier: "Picasso, l'inventaire d'une vie". Inutile de vous décrire la joie que j'ai pu ressentir en découvrant les quatre tomes de la série "Pablo" qui m'attendaient sagement sur les rayonnages de ma bibliothèque de quartier.

Ce premier tome où nous découvrons la vie du jeune Pablo, immigré espagnol à Paris, tirant le diable par la queue et parlant français comme un taureau espingouin est un pur délice. J'ai particulièrement apprécié cette approche impressionniste, où petit à petit, le lecteur s'imprègne de l'atmosphère bohème de la vie de l'artiste. Tout notre intérêt ne se focalise pas seulement sur Pablo mais aussi sur la condition des femmes de cette époque sans statut en dehors d'épouse de... Où nous cheminons sur les pas de Fernande, modèle et muse de Picasso, dont le destin m'émeut plus que tout. Mais il y a aussi le délicat Max Jacob, critique d'art et poète à la plume chatouilleuse en émotions.

Un excellent début pour une série prometteuse qui nous rappelle au cas où nous l'aurions oublié que l'Art est fait avant tout d'émotions et de rencontres.
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Pablo, tome 1 : Max Jacob

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Tout d'abord merci aux Editions Dargaud et à Babelio.

BD reçue dans le cadre de Masse Critique BD

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Album « très riche » sur la vie et le devenir de Pablo Picasso, à savoir du jeune espagnol inconnu qui arrive à Paris et de celui qui signe ses premiers ouvrages, ses galères, sa façon de se forger une personnalité.



Cette BD nous transporte en ces temps bénis des belles romances, de l’art sous toutes ses formes et sur le parcours de PICASSO.



Très belle BD... qui nous permet de découvrir le Paris d’antan, ses joies, ses déceptions, sa misère et ses richesses ; et, bien sûr Montmartre...



J’ai hâte de découvrir le Tome II.

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Pablo, tome 1 : Max Jacob

Automne 1900. A 17 ans, la belle Fernande, perchée sur un arbre, prenait pour époux un homme dont elle ne voulait guère. Personne ne sait encore qu'elle deviendra la muse de Pablo Picasso...

Au même moment, le jour de ses 19 ans, le jeune Pablo Picasso, tout droit venu de son Espagne natale, découvre Paris, Montmartre, le quartier des artistes et l'Exposition Universelle. Accompagné de son ami Carlos Casamegas, il est venu voir son premier tableau exposé. Installés à Paris, un atelier leur étant prêté, les deux amis attirent les jeunes demoiselles certaines du talent du peintre. Une marchande de toiles propose à Pablo d'en vendre quelques-unes. Apparemment, le jeune homme a déjà un public et les toiles se vendent très bien...



L'on suit parallèlement dans ce premier volet les premiers pas de Pablo Picasso dans les rues parisiennes, ayant fui une Espagne austère et pudibonde et ceux de la jeune Fernande Olivier, mariée de force à un homme qu'elle ne voulait pas et qui s'enfuira à Paris. Julie Birmant se concentre ici sur la rencontre entre Pablo et le poète Max Jacob, une rencontre qui va changer la vie de l'artiste-peintre. L'on est plongé dans ce Montmartre des années 1900 et dans une ambiance frivole. Voilà donc un premier tome prometteur. Le dessin de Clément Oubrerie fait la part belle aux nombreux décors magnifiques, son trait étant un peu grossier parfois.



Pablo, un artiste en devenir...
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Platon La Gaffe : Survivre au travail avec ..

Moi quand j’étais petiot, j’ai vécu un peu chez ma grand-mère, beaucoup maraichère, beaucoup catholique et convaincue en plus, persuadée que je ne ferais rien de mes dix doigts, qu’elle braillait quand je voulais me sauver footballer (verbe du premier groupe) et judokater avec les copains du village…



« Mais menuisier ce n’est pas mal » qu’elle disait la vieille dame… enfin si je ne devenais pas un voyou…



Le mardi c’était permis, « Docteur Quinn » en tête liste, toute violence était proscrite et le vendredi lorsqu’elle était assoupie, affalée et bien ronflante, je me régalais devant "USHUAIA", Je voyageais avec "nico" à travers le monde, moi qui voulais devenir éleveur de dauphins…



Mais parfois la vie est cruelle, à Gaza plus qu’ailleurs certes, l’Afrique est perdue, et l’Asie c’est trop loin, donc en tant que Français moyen chanceux car bien née, je ne suis pas devenu éleveur de dauphins, ni policier, ni informaticien, non, Je suis devenu comme elle a dit mémé :



Menuisier…



Fin de troisième (je me répète), ma professeure de maths décide à elle toute seule qu’en tant que burne (spécialiste en burnage) ou branleur (spécialiste en branlage), ne comprenant rien aux « fonctions infines » et aux « vecteurs », que j’imaginais spatio-temporel… et bien d’après elle, je me devais d’apprendre un métier et vite si je ne voulais pas crever la dalle quand je serai grand un peu comme les somaliens qui commencent tout petits eux, plus habitués que l'on a l’habitude d'oublier par chez nous, mais en mieux quand même avec Resto du Cœur à volonté… donc moi bien flippé d’avoir le ventre qui gargouille, j’ai choisi un métier parmi la liste fournie et menuisier ça rimait avec néné...



Quel beau métier, je n’ai jamais regretté, l’histoire de l’art me fascinait : des Égyptiens à maintenant, le style renaissance, Louis XV, Louis XVI, l’Empire, l’Art nouille… concevoir, dessiner, débiter les billes de merisier, de chêne ou de noyer… dégauchir, raboter, assembler… l’odeur enivrante du verni, de l’huile et des bois toupillés… quel bonheur de travailler.



A 16 ans je n’étais pas très doué manuellement, mais motivé ça oui, alors j’ai bossé sans briller, de l’ébénisterie à la menuiserie, me voilà fraichement diplômé après sept années d’apprentissage … Je prenais mon pied à me lever le matin pour aller bosser de 6h30 à 20 heures dans le froid ou la canicule, les heures supp oubliées qu’ils disaient les patrons engraissés à la sueur de mes mains ( ..culé va…).



Mais moi je voulais gagner de l’argent, plus que le salaire d’un ouvrier, alors j’ai vendu mon âme au capitalisme , avec ambition mais sans conviction, juste pour le gain quoi… Et pis les croquettes des chats ça coute un bras surtout quand ils sont à la diet…



Aujourd’hui je suis cadre, avec un salaire plus que correct, mais je me réveille moins motivé, je traine des pieds, je me plains tout le temps même bourré à l’humour… les gens que je côtoie sont des machines de guerre, sans sourire, leur costume bien repassé, sans humanité, pantin du capitalisme moderne et de la mondialisation, moi pecno de gauche, défenseur des requins, amateur de sommeil, plein d’illusions, chaussé de converses choupinou, style plongeur-beau-gosse, je m’ennuie tous les jours un peu plus, laissant mon imagination voguer sous les jupes des filles qui défilent sur les champs d’Élysées, les jambes au vent, moi dans les embouteillages de la capitale… m’enfin en été, ça défile…



Moi qui voudrait devenir tripoteur de gonzesses, compteur de fleurette, poète pour nénettes, toucher des fesses, au lieu de ça je me bourre au coca, noyé dans cette déprime d’un métier sans vocation… mais de quoi je me plains, de rien allons bon, car j’ai conscience de mes privilèges, celui de pouvoir encore me plaindre…



Cette BD est intelligente, drôle, pleine de vérités sur le monde du travail, tous ces philosophes mis en scène pour dénoncer l’absurdité, le fossé qui existe entre l’antiquité et aujourd’hui, bref un petit bijou d’ironie que l’on devrait mettre entre toutes les mains, pour comprendre, apprendre tout en se cultivant, quel pied…



Donc si un jour quelqu’un avait besoin d’un penseur du dimanche, qui aime les tongs et le monoï, philosophant sur sa médiocrité, prêt a rire pour le plaisir de vous faire plaisir, je suis votre homme, je sais me servir d’Excel, de Word, d’un marteau et d’un burin, je fantasme de farniente, et me prélasse sur les seins des femmes nues prêtent à faire tomber leur robe pour satisfaire mes illusions lubriques…



Mais mon imagination ne fait pas gagner d’argent…Chienne de vie, alors laissez-moi pioncer bordel de dieu...



et FUCK le lundi...



A plus les copains



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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Lucky Luke prend des vacances bien méritées dans une petite ville du Kansas quand il voit débarquer les frères Dalton, en route pour le pénitencier, escortés par son ami, le célèbre Bass Reever. C’est donc devant leurs yeux médusés qu’il apprend qu’il hérite d’une plantation de coton en Louisiane. Voilà donc le poor lonesome cow-boy, devenu riche, en route pour l’état du Sud afin de régler la succession de Constance Pinkwater, la chère défunte, fan absolue de Luke.

Mais que ferait un cow-boy dans une plantation ? Rien ! Pressé de retourner dans l’Ouest, Lucky Luke veut céder sa propriété aux anciens esclaves qui y travaillent, au grand dam de ses riches voisins et des Dalton qui l’ont suivi afin de le liquider et de prendre possession de son héritage.



Si le lecteur est par définition polyamoureux, il est aussi capable d’être fidèle à un auteur ou à un héros. Lucky Luke est de ceux que l’on aime retrouver, par amour ou par habitude et pourtant…la déception est plus souvent au rendez-vous que le coup de cœur depuis que son père l’a laissé orphelin et que d’autres essaient de ranimer la flamme avec peu de réussite.

Dans ce dernier opus, l’homme qui tire plus vite que son ombre n’est que l’ombre de lui-même. Il débarque dans le Sud tel un benêt qui découvre que tous les hommes ne sont pas égaux et que les noirs sont toujours oppressés malgré l’abolition de l’esclavage. Sait-il seulement que cette abomination a existé… ? On peut en douter quand on le voit s’étonner de la manière de vivre des planteurs blancs.

Pendant qu’il découvre la vie, les Dalton se démènent dans les sables mouvants de Louisiane, rencontrent des cajuns et apportent une touche d’humour (pas toujours drôle) à cet opus qui sombre dans le néant.

Pas de scénario, pas d’histoire, pas d’aventures, rien ne permet de capter l’attention le long de ces 46 pages qui s’étirent comme un jour sans pain.

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Les Aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Il est bien surprenant, ce volet des aventures de notre Cowboy solitaire !



un scénario original, certes, mais quelque peu ennuyeux et qui ne cadre pas du tout avec Lucky Luke, la légende de l’Ouest. Jul Prend bien comme point de départ, un personnage réel, Henry Bergh, fondateur du mouvement de protection des animaux en 1866, toutefois, il invente un héros sans relief, qui incite au végétarisme et sera abusé par quelques hors-la-loi qui imposeront le régime végétarien à la population de la ville. Ce n’est pas l’esprit de Lucky Lucke notre justicier préféré qui, s’il nous régales de multiples aventures, vit tout de même avec son temps. Le phénomène végétarien est plutôt actuel, et lire des propos d’actualité sortant de la bouche des personnages, cela fait vraiment artificiel, je crois avoir ressenti de l’agacement en lisant ces pages sur lesquelles j’ai failli piquer du nez.



Bien sûr certains traits d’humour feront sourire, Rantanplan est très Rantanplan, (ce chien me fera toujours rire !), les Dalton font une brève apparition, le splendide Jolly Jumper fait toujours preuve de caractère et se montre toujours aussi expressif et semble dialoguer avec les lecteurs, il y a toujours un pénitencier, mais cela ne comble pas la faiblesse concernant le scénario.



Cet humour, il est certainement plus confortable d’en rire dans les bons vieux albums de Goscinny et Morris.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Platon La Gaffe : Survivre au travail avec ..

Ah le travail c'est la santé !!! TRALALA... LALERE... joie et galère ?



L'entreprise, un collectif, mère de toutes les managements, de hiérarchie, de règles et de codes...Jul nous balade dans ce monde professionnel avec un stagiaire en "mode Gaston Lagaffe" et nous amène à digresser en compagnie de célèbres philosophes : Platon, Socrate, et d'autres personnages inattendus ! ils nous exposent leurs modes de pensée au travers de notre histoire jusqu'à nos jours, Illustrés par des mises en situations pleines d'humour.

C'est drôle, intelligent, un regard lucide et décapant sur le monde du travail qui tient une place prépondérante dans nos vies ....et une manière agréable de découvrir ou se rafraichir la mémoire sur la philosophie.



de nos jours, la vie professionnelle grignote insidieusement la vie privée grâce aux technologies de pointe : téléphones et ordinateurs ont pris le pouvoir...! Oui oui!!!impossible de ne pas répondre aux mails, aux courriels! en tout lieu et à toute heure .. tout est URGENT !..vive le télétravail? dans quelles conditions? L'open space : espace de liberté surveillée ou " convivialité"?

De burn out, en dépression...allons voyons, travaillons encore et toujours plus!! ! traversons la rue !



Pertinent sujet et à l'heure du bac pour les bacheliers un sujet en philo très intéressant

le travail : une aliénation de l'homme ? Un déterminisme et un marqueur social ? Une absolue nécessité vitale...ou un carcan dont on peut se sortir pour vivre autrement ?

Voilà, quel bonheur que de lire cet album sur son transat, une glace à la main...! aujourd'hui j'ai piscine !!



A déguster sans modération !BONNE LECTURE à tous et toutes !









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50 nuances de grecs, tome 1 : Encyclopédie de..

Quel rapport entre cet album et la trilobite mummy-porn '50 nuances de Grey' ? Je ne saurais le dire, puisque je n'ai pas lu les romans de E.L. James, ni vu leurs adaptations ciné.

Le sexe doit quand même être un des dénominateurs communs : la mythologie gréco-romaine regorge (profondément) d'histoires de Q, hétéros, homos, bi, échangistes, SM, zoophiles, pédophiles, incestueuses. Il y en avait pour tous les goûts, avant que notre civilisation judéo-chrétienne vienne mettre de l'ordre dans tout cette débauche.



Avec 'Platon Lagaffe', 'La planète des sages', et cette nouvelle série sur les mythes antiques, Charles Pépin et Jul revisitent le patrimoine culturel occidental pour le rendre accessible à tous. L'éclairage de Pépin est celui d'un prof de philo, et Jul apporte ses touches d'humour à grand renfort de jeux de mots et de situations amusantes. Comme dans 'Silex & the City', le propos est génialement agrémenté de clins d'oeil à l'actualité (sociale, politique, économique, people) grâce à de nombreuses planches de BD...



Drôle ! Et instructif, en guise de piqûre de rappel - parce que j'oublie très vite les aventures des divinités olympiennes et de leurs proches.
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Silex and the city, tome 8 : L'Homme de Cro..

Toujours autant d'humour dans les dialogues, je retrouve la famille Dotcom avec plaisir et des personnages "people" se sont invités, ça colle toujours au plus près de la réalité...quelques thèmes récents au sujet des femmes, de la politique, la parité...drôle, pertinent ! de quoi passer un bon moment et chasser la morosité !
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Silex and the city, tome 3 : 'Le Néolithique,..

Dans cette société où les différences sont exacerbées, les espèces vivent pourtant en harmonie quand elles le veulent bien ; finalement, seuls leur égoïsme et leur envie (au sens de volonté d’avoir ce qu’a le voisin) les empêchent d’atteindre le bonheur. Cela ne vous rappelle rien ? Jul mise sur notre plus ou moins méconnaissance de nos propres affres et livre une nouvelle fournée de sa saga humoristico-préhistorique, Silex and the City : « Le Néolithique, c’est pas automatique » !



Ce troisième tome se révèle beaucoup plus politique que ses deux prédécesseurs ; les blagues fusent à peine moins et les dialogues sont d’autant plus tranchants qu’ils font, quasi constamment, référence à de l’actualité particulièrement proche. Le suivi de l’actualité devient alors un jalon indispensable pour en comprendre la subtilité, notamment tout ce qui tourne autour des débats sur l’égalité. Au Néolithique aussi, le « triple A » fait des ravages : entre Arriérés, Anthropophages et Analphabètes, cette société ne peut que vous rappeler quelque chose. Trop même, tellement chaque petit moment où celle-ci met en lumière ses différences exacerbées devient le prétexte d’un nouveau gag. Malgré tout, cela fonctionne et ce nouveau tome se lit une nouvelle fois très facilement.

Bien sûr, il est toujours amusant de voir la création de Flèches-Book, le « réseau social des chasseurs-cueilleurs », de voir arriver la fin du calendrier lémurien au 21 décembre -40012, de dénigrer les applications du nucléaire, tout comme son implication dans le marché du travail. Toutefois, à l’image du tome précédent, la fin est plus difficile. Une fois la catastrophe passée, nous pouvions nous attendre à quelque chose de plus abouti, encore une fois. À force de déballer des références parfois trop emmêlées, nous perdons un peu de vue l’idée de voir surgir un quelconque choix de la part de l’auteur. Dénoncer ce que tout le monde peut dénoncer, c’est bien ; proposer autre chose, même si c’est dans un contexte diamétralement différent mais volontairement proche, c’est bien sûr mieux.



Au bout du troisième tome, nous pouvions nous attendre à la construction d’une intrigue plus bâtie et davantage sur la longueur. Evidemment, les sketchs sont toujours aussi savoureux, mais risquent de lasser. Prudence donc.



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