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Nationalité : France
Né(e) à : Châtillon-sur-Seine , le 18/04/1945
Mort(e) à : Saint-Dizier , le 06/2002
Biographie :

Pascal Marignac est un romancier.

Il est auteur de nombreux romans policiers et de romans d'horreur, sous les pseudonymes Kââ, Corsélien et Béhémoth.

Il a été professeur de philosophie pendant treize ans en Bourgogne, neuf ans en Bretagne et quatre ans Champagne.

Il se lance dans le roman policier en 1984 sous le pseudonyme de Kââ (nom qui lui est inspiré par le personnage du serpent dans "Le Livre de la jungle" de Rudyard Kipling) avec "Silhouettes de morts sous la lune blanche".

En 1988, il remporte le grand prix du roman gore grâce à son livre "Bruit crissant du rasoir sur les os".


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Chaque vendredi matin, Valérie Expert vous donne rendez-vous avec Gérard Collard pour leurs coups de cœur... Voici les références des livres présentés dans l'émission du 30 novembre 2018 : Super hamster de Jeanne Boyer aux éditions École des loisirs https://www.lagriffenoire.com/123763-... Sèche tes larmes, petit lapin ! de Jorg Muhle aux éditions École des Loisirs https://www.lagriffenoire.com/122123-... Tout le monde danse de Matthieu Maudet aux éditions École des loisirs https://www.lagriffenoire.com/128786-... Ouiii ! de Arnaud Denis aux éditions Ecole des Loisirs https://www.lagriffenoire.com/126341-... Grandeur nature : Les animaux à taille réelle de Sophy Henn et Delphine Billaut aux éditions Fleurus https://www.lagriffenoire.com/128391-... La grande encyclopédie visuelle de la nature de Collectif et Bruno Porlier aux éditions Gallimard Jeunesse https://www.lagriffenoire.com/128103-... Mon premier pop-up dinosaures de Owen Davey aux éditions Gallimard jeunesse https://www.lagriffenoire.com/131181-... Jungle de Elena Selena aux éditions Gallimard Jeunesse https://www.lagriffenoire.com/130269-... Mes papiers découpés - Les plus grands airs de musique classique (avec extraits sonores) de Elodie Fondacci et Lili la baleine aux éditions Auzou https://www.lagriffenoire.com/130357-... Paco et le disco: 16 musiques à écouter de Magali Le Huche aux éditions Gallimard Jeunesse Musique https://www.lagriffenoire.com/129422-... Paco et la musique africaine: 16 musiques à écouter de Magali Le Huche aux éditions Gallimard Jeunesse Musique https://www.lagriffenoire.com/93576-d... La nuit de Noël de Collectif et Elsa Fouquier aux éditions Gallimard Jeunesse Musique https://www.lagriffenoire.com/129428-... 10 femmes qui ont marqué l'Histoire de Jean-Michel Billioud et Kaa Illustrations aux éditions Auzou https://www.lagriffenoire.com/131023-... Femmes: 40 combattantes pour l'égalité de Isabelle Motrot et Véronique Joffre aux éditions Gallimard Jeunesse https://www.lagriffenoire.com/126058-... Le doudou qui n'aimait pas les enfants de Séverine de La Croix et Pauline Roland aux éditions Jungle https://www.lagriffenoire.com/132527-... Massamba, le marchand de tours Eiffel de Béatrice Fontanel et Alexandra Huard aux éditions Gallimard https://www.lagriffenoire.com/133159-... Maestro (avec 1CD audio) de Thibault Prugne et Jean-Pierre Jolicard (illustration musicale) aux éditions Margot https://www.lagriffenoire.com/130567-... Le grand méchant catalogue des loups de Laurence Kubler et Etienne Friess aux éditions Margot https://www.lagriffenoire.com/130566-... Le livre des premières fois de Soledad Bravi et Hervé Eparvier aux éditions Ecole des Loisirs https://www.lagriffenoire.com/122040-... Ma maman et mon papa ils sont magiciens de Soledad Bravi et Hervé Eparvier aux éditions L'école des Loisirs https://www.lagriffenoire.com/131446-... Cache-cache surprise ! de Vincent Bourgeau et Cédric Ramadier aux éditions Ecole des Loisirs https://www.lagriffenoire.com/125506-... 50 petits plats des 4 saisons pour marmitons éco-responsables de Charlotte Domange aux éditions Belin https://www.lagriffenoire.com/125508-...

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Qu'est-ce donc cette mélasse où ça partait de tous les côtés ? De chasseur, je commençais à me transformer doucement en gibier. En faisan rôti dans une assiette.
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- Avant, j'étais plutôt un homme des trottoirs ; mais la campagne, je suis converti. C'est tellement plus sain.
- Oui. On peut y tuer beaucoup plus facilement, confirmai-je. Il y a tellement d'endroits déserts dans ce pays ; on n'image pas.
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Serge sortit le Colt de sa poche et tira une seule balle qui traversa la gorge d'Abel, ricocha sur la carrosserie de la BX en faisant un bruit épouvantable. Un effrayant flot de sang sortit de la bouche et de la gorge d'Abel.
Serge rentra dans sa poche le.45 et demeura sidéré : ça n'avait, ce coup sourd et gras, ameuté personne.
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Nous fîmes donc très longuement l'amour, entre Walther PPK 7,65 et Winchester 44x40. Remède excellent contre les états de tension extrême : faire l'amour. Mais le Walther PPK aussi finalement.
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Avec son manteau de cuir en juin, la crevure devait crever. Le snobisme des tueurs est une affaire qui n'est pas élucidée.
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Mais il est essentiel dans notre métier, de ne jamais tirer sur un flic. Ça les rend fous, notoirement. Ça leur réveille, à juste titre, des instincts de vengeance. Dans notre cas, il est parfaitement contre-indiqué d'avoir au cul l'instinct de vengeance de la Brigade de Recherche et d'intervention.
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À l’heure où paraît ce livre, Kââ nous a quittés.
Récemment encore, déjeunant avec un critique spécialisé, j’essayais d’expliquer l’importance capitale et l’originalité de cet auteur dans le panorama du roman policier.
Les sourcils froncés par un douloureux travail de réflexion, mon interlocuteur finit par accoucher d’un : « Oui, je vois, c’est quelqu’un qui écrit à la façon d’Ellroy. »
J’hésitai entre la fureur et l’intense fatigue qui me saisissent immanquablement quand je commets l’erreur d’entamer une discussion avec un « spécialiste ».
Kââ, Pascal Marignac de son vrai nom, écrivait à la manière de Pascal Marignac. Il avait inventé « Ellroy » bien avant que les Français n’entendent prononcer la première syllabe du patronyme de cet auteur américain aujourd’hui vénéré à l’égal d’un dieu… Je serai tenté de dire aujourd’hui que les Français avaient leur « Ellroy » bien à eux, et cela depuis longtemps… mais n’avaient pas daigné s’en apercevoir !
Quoi de plus banal ? Je n’ai pas l’admiration facile. La plupart du temps, les divinités polardeuses vantées dans les gazettes me laissent froid, mais il y a de cela une quinzaine d’années, j’avais été frappée par la puissance glacée, cruelle, de l’écriture de Pascal Marignac, et sa haute tenue littéraire. Parlant de lui à un éditeur, j’avais déclaré : « C’est l’Etranger de Camus, version roman noir… »
Aujourd’hui encore je pense que c’est la meilleure définition qu’on puisse donner de Pascal, qui était, par ailleurs, philosophe de formation.
Pas un philosophe tranquille, loin de là ! Plutôt un critique acerbe et sans illusion de l’Homme et de la société. Aucune baudruche idéologique ne parvenait à le berner. Une sorte de rictus voltairien ne le quittait jamais, et c’est sans doute ce scepticisme décapant qui effrayait les gens de l’édition. Il n’était pas dupe, dans un monde où les faux-semblant, les paillettes et la poudre aux yeux sont monnaie courante.
Mal à l’aise sous son regard, les plumitifs préféraient l’ignorer. On lui en voulait de ne pas jouer le jeu de la brosse à reluire. Cela lui valut d’être tenu à l’écart. A mon arrivée au Masque, une de mes premières initiatives a été d’entreprendre la réédition de son œuvre.
C’était pour moi un coup de cœur de lecteur.
Son œuvre est effrayante. Il ne s’agit pas d’un esprit bon enfant, à la Stephen King, tout en effets spéciaux hollywoodiens, mais d’un effroi glacé, intellectuel, d’un paysage mental condamné au non-ressentir, à l’absence totale de sentiments. Petit Renard, qu’on va lire d’ici quelques pages, en est l’exemple lumineux. Un exemple qui brille avec la puissance d’un scialytique.
Si le personnage d’Hannibal Lecter m’a toujours laissé de glace, parce qu’excessivement chargé (et à mon sens brossé au second degré), celui du Petit Renard m’a profondément mis mal à l’aise.
Quelle désespérance que celle habitant ce tueur étranger à lui-même ! Fantôme errant parmi les vivants. Ce mort-vivant qui sème la mort avec, peut-être, le secret espoir qu’on le tuera un jour pour que tout cela finisse. Tout cela, c’est quoi ? Le désespoir ? Même pas, l’ennui, peut-être, l’ennui métaphysique et la conscience de l’absurdité.
Pascal Marignac nous a quittés. Pour parler le jargon des critiques, je dirai que « le roman noir a perdu son Paul Auster ». Peut-on faire plus bête ?
Je sais que Kââ ne m’en voudra pas, il était, comme moi, sans grande illusion sur l’univers de l’encre et du papier.
Je resterai un de ses fans et je continuerai à relire ses livres avec la même jubilation.
Saisissez aujourd’hui la chance qui vous est offerte, loin des battages médiatiques, découvrez enfin LE meilleur auteur de roman noir de ces vingt dernières années.

Serge Brussolo, préface
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Je venais de tuer un (ex) ami. Vu le bruit épouvantable de la Winchester dans la nuit calme, adorablement baignée par la lune, il me restait à foncer vers le break ford 2, 3 litres de Jérémie, en priant pour que, comme à son habitude, les clés soient au tableau de bord.
Elles y étaient. Je vis Corinne qui allumait la lumière dans la cuisine et j'entendis le début de son hurlement. Je manoeuvrai à toute vitesse le break, mis pleins phares et traversai la cour en écrasant une table d'été et un vélo de gamin.
J'étais complètement glacé en arrivant à l'Alpine. J'avais beau me dire que Corinne ferait une veuve exceptionnelle, ça ne me faisait aucun bien.
Avec ses bagnoles maquillées, Jérémie les faisait vivre dégueulasse, mais vivre. Il avait juste un défaut : il était le seul à connaître mon adresse, mon nom, ma couverture. Tout, quoi. On peut mourir de ces choses-là. La preuve.
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Je ne peux pas arriver à maîtriser la haine que je voue aux maîtres chanteurs. Encore pire, je crois, que celle que je voue aux macs. Le temps commençait à tourner, la durée dure, comme dirait Henri Bergson, notre bon maître. Notez que je n'aime pas tellement Bergson : un peu philosophie de salon, vous ne trouvez pas ? La durée n'a de sens que pour les gens qui s'emmerdent : au lieu de parler de leur emmerdement, ils parlent seulement de la durée de leur emmerdement. Critique pertinente, assurément, mais bon.
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Massacre à la tronçonneuse était une gaminerie à côté du massacre entrepris par Delphine, car ici, il n'y avait pas de cris, mais seulement des quantités fantastiques de sang partout. Silence terrifiant, bruit du sang.
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Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

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